[Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Dim 19 Avr 2015, 22:50

Pas vu les Thor et je m'en tape royalement. Mais j'ai lu ta critique d'Iron Man 2, revois-le, t'as halluciné grave.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Mark Chopper » Dim 19 Avr 2015, 22:53

C'était limite sa première critique sur le forum, ça ne compte pas. Il était jeune et bisounours.

Le truc magique, c'est Zeek qui démolit le film après la critique d'Alegas alors qu'il lui collait une bonne note 15 jours avant :eheh:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Alegas » Dim 19 Avr 2015, 23:04

Zeek c'est aussi le mec qui faisait une critique 10/10 à Avengers deux ans plus tard. :mrgreen:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Mark Chopper » Dim 19 Avr 2015, 23:09

Ouais, le cul de Scarlett moulé dans du cuir peut faire de l'effet.

D'ailleurs, ça revient en filigrane dans toutes les bonnes critiques :chut:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Alegas » Dim 19 Avr 2015, 23:14

En même temps c'est le meilleur argument du film. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Dim 19 Avr 2015, 23:16

C'est toujours ça de pris par rapport a Iron Man 2.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Scalp » Lun 20 Avr 2015, 06:11

bein elle est où ma critique de Iron Man 2 ???? obligé j'en ai fait une.
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Diner - 7,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Lun 20 Avr 2015, 21:50

Diner - Barry Levinson (1982)


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Barry Levinson fait partie de ces faiseurs américains que j'aime bien, assez populaire et touche a tout sans pour autant faire parler de lui, sa filmo m'interesse et tout particulièrement son premier long métrage, Diner, considéré comme une œuvre culte outre-Atlantique car ayant révélé des acteurs comme Daniel Stern, Kevin Bacon ou même Mickey Rourke. Autant dire que j'ai été devant un film vraiment poignant dans ses thématiques et son décorum, puisque Levinson décide de planter ses caméras dans un cadre qu'il connait, la ville de Baltimore pour raconter la vie d'une bande de potes coincés entre la fin des études et le début des responsabilités via l'engagement du mariage qui est vu comme une volonté de se conformer aux mœurs de l'époque, plus qu'un désir personnel. En effet, tous les personnages liés par le mariage (qu'il soit consommé ou pas) émettent tous des doutes sur leur statut, suis-je avec la bonne personne ou pire, vais-je perdre définitivement ma liberté de célibataire, sans parler de ceux qui sont définitivement paumés dans leur vie a cause d'un climat familial chaotique ? Malgré l'aspect "film d'époque", Diner a le mérite de rester fondamentalement universel dans son propos.

L’intérêt du film se situe dans des instants de vérité qui je pense parleront a pas mal de gens (j'avoue sans mal m’être identifié aux persos de Stern, Bacon et Guttenberg), notamment dans l'alchimie de groupe où l'on a l'impression d'être devant un bon film de potes, où le drame n'exclut pas certains moments de potacherie virile (la scène du pop-corn dans le cinéma est a se pisser dessus. :eheh:), puisque Diner s'avère plus joyeux dès que la bande est réunie au complet, comme si leurs galères du quotidien s’effaçaient lors de leurs sorties. Au final, il accuse quelques longueurs et une réalisation pas toujours éblouissante, mais vu dans la globalité de la filmo de Levinson c'est de loin, son meilleur film avec Sleepers.

7,5/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar angel.heart » Lun 20 Avr 2015, 22:21

Jed_Trigado a écrit: mais vu dans la globalité de la filmo de Levinson c'est de loin, son meilleur film avec Sleepers.


Bah, parmi les réussites du réal, il me semble que Le Secret de la pyramide est en bonne place.

Mais sinon moi aussi je l'aime bien ce Diner (mais la présence de Rourke n'y est pas pour rien... :oops: )
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Howard The Duck - 7/10

Messagepar Jed_Trigado » Mar 21 Avr 2015, 09:10

Howard The Duck - Willard Huyck (1986)


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Décidément les années 80 quoi qu'on en dise, c’était la décennie où on osait tout sans le moindre recul, je pourrais être mauvaise langue et dire que c'etait a cause de la coke, mais là le doute n'est pas permis, Howard the Duck a été conçu sous l'emprise de la drogue tellement il ne ressemble a rien de connu en termes de délire et de construction (la première heure c'est juste un bordel de ce point de vue là et le climax, c'est simple, on tombe dans la parodie de kaiju eiga), le plus fascinant étant quand même de se dire comment ce truc a pu voir le jour !? :eheh:

Il est bon ton de taper sur George Lucas ces dernières années, mais j'ai toujours trouvé en parallèle qu'il était un producteur étonnant, en soutenant les projets casse-gueule soit de ses idoles (Kurosawa) ou de ses potes, comme Coppola et Willard Huyck, le réalisateur de ce film improbable (et accessoirement scénariste sur bcp de projets de Lucas). Lucas a beau renier le film, en allant même jusqu'a bloquer sa diffusion pendant des années, il reste AMHA plus sympathique que sa réputation de nanar laisse entendre, alors oui, il y a plein de moments "autres", de gags qui tombent a plat, de baisses de régime et de jeux de mots en VF approuvés par Jack Spret, mais je me suis surpris a me dire en pleine séance que les films "pour gosses" que je voyais petit n'avaient tellement plus rien a voir avec ce qui sort aujourd'hui : a vrai dire, j'avais oublié a quel point le film essayait de parler a tous les publics, quitte a mélanger des trucs qui n'ont rien a foutre dans le film, comme la scène du bordel où il y a plein de nanas déshabillées (bon c'est soft mais quand même, j'imagine mal vendre ça a des gosses) ou des références qui ne parleront qu'aux adultes (le gag de la capote ^^), ce qui rend Howard The Duck au fond très déstabilisant a mater pour le spectateur non-averti, mais c'est aussi ce côté imprévisible qui le rend attachant. Voila donc un OVNI relique de son époque qui n'a jamais été fait et qui ne sera jamais refait en somme.

7/10


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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Mark Chopper » Mar 21 Avr 2015, 09:15

Je vais finir par me laisser tenter.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar osorojo » Mar 21 Avr 2015, 09:33

Je vais me laisser tenter :mrgreen: J'ai des potes chez moi ce we, je pense que c'est le genre de film parfait pour une fin de soirée :mrgreen:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Hannibal » Mar 21 Avr 2015, 09:36

c'est ta voisine qui va être déçue :mrgreen:
Mark Chopper a écrit:La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Scalp » Mar 21 Avr 2015, 09:40

Le seul moyen de voir ce film c'est alcoolisé.
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Big Racket (The) - 9/10

Messagepar Jed_Trigado » Mer 22 Avr 2015, 18:17

The Big Racket - Enzo G Castellari (1976)


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Pour beaucoup Enzo Castellari restera l'homme d'un seul film, le sublime western crépusculaire Keoma qui brille au sein d'une filmo très inégale, complètement fondée sur les modes du cinéma populaire italien. Ceci dit, il a le mérite d'avoir un penchant tout particulier pour le cinéma d'action, lui-même affirmant que c'est la chose qu'il préfère tourner et The Big Racket, sorti la même année donc que le film précité est probablement le titre qui confirme le mieux cela, en offrant un polar bourrin très généreux pour l'époque où Castellari a comme tout bon styliste la force d'assumer ses défauts et les retourner a son avantage : on le sait que le poliziotti se base sur une réalité contextuelle violente (les fameuses années de plomb où les italiens vivaient dans la peur absolue d'attentats en tout genre), mais également que le cinéma italien est l'un des cinémas les plus excessifs du monde, dès lors il y a une tendance a la démesure qui me plait tout particulièrement, la violence frappe n'importe qui, femme ou enfant.

Et qu'est ce que Castellari décide de faire ? Il va réduire les enjeux de son scénario au maximum (on est pas dans un film-dossier a la Damiani donc), au point de littéralement virer la moindre scène de transition, dès l'excellent générique, tout est posé, les bandits sont des ordures unilatérales juste là pour semer le chaos et la population n’étant que du bétail bon a se faire harceler/violer/racketter (rayez la ou les mentions inutiles). C'est tout le talent de monteur de Castellari qui se met en place, jamais a un moment je n'ai ressenti la moindre faiblesse rythmique (si ce n'est avec l'arrivée de Vincent Gardenia, qui fait certes le pont avec Death Wish, mais dont le ton comique de son rôle n’était pas nécessaire au récit) tout est construit sur la structure du crescendo, et ce en osant des raccords complètement dingues qui feront grincer des dents ceux qui s'attendent a un polar classique. L'exemple le plus frappant du procédé étant une scène où le marchand de vin décide de témoigner, a peine qu'il a signé le papier de sa confession, le plan suivant enchaine directement sur les voyons ayant kidnappé sa fille en signe de représailles ! Fuck les explications, le public qui a vu des dizaines de polars n'est pas con et comprend le "message" du réalisateur, celui de montrer une Mafia omnisciente qui a tous les moyens de frapper quoi qu'il arrive. Mais ce que j'aime encore plus dans The Big Racket, c'est qu'il n'y a même plus le moindre complexe sur le terrain de l'idéologie, que ce soit clair, c'est un terrain sur lequel je m'aventure rarement mais là je peux comprendre que le spectateur non-averti pète littéralement un cable devant le film, en comparaison seul Le Justicier de New York peut se targuer d'être allé aussi loin dans le trip irresponsable, on hésite pas a faire évader des anciens mafieux déchus, des citoyens et même des flics pour déclarer la guerre aux loubards. Que dire a part que j'aime ce pays ? :mrgreen:

Ceci dit, le film reste tellement dans l'over the top qu'au final, on se prend plus a s'exalter sans arrière pensée devant cet opéra de violence final, hommage évident a la Horde Sauvage avec sa poignée de citoyens contre des dizaines et des dizaines d'ennemis dans un entrepôt où on sent l'ambition chez Castellari de faire quelque chose de très chorégraphique, d'ailleurs, il avait fait la même chose dans l’intéressant Le Citoyen se Rebelle mais cette fois en puissance 1000 que ce soit en termes de spectacle mais aussi en termes de contraintes, en gardant une lisibilité parfaite alors que l'espace est encombré a souhait. Chapeau.
Pour sa folie assumée jusqu'au bout, Big Racket reste l'un de mes polars italiens favoris (avec Rue de la Violence et Milan Calibre 9) et le meilleur film de Castellari aux côtes de Keoma bien entendu.

9/10
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