[Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Modérateur: Dunandan

Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar osorojo » Mer 22 Avr 2015, 18:28

J'avais déjà très envie de le voir, mais alors là tu confirmes. Oula la :bluespit: J'ai survolé, je lirai quand je l'aurai maté ^^
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Dunandan » Mer 22 Avr 2015, 18:54

Je l'ai en version anglaise toute dégueulasse, je pense que je vais essayer de le voir dans de meilleures conditions :mrgreen:
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Mort ou vif... de préférence mort - 7/10

Messagepar Jed_Trigado » Ven 24 Avr 2015, 16:32

Mort ou Vif....de préference mort - Duccio Tessari (1969)


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Le duo Giuliano Gemma/Duccio Tessari a le mérite de ne jamais m'avoir encore déçu avec des films aux ambitions très différentes a chaque fois, ce Mort ou Vif est une bonne surprise dans le sens où il amorce l'ère comique du western italien sans en avoir les défauts, autrement dit pas de gags a base de pets mais avec cet humour subtil qui caractérisait le personnage de Giuliano Gemma dans Un Pistolet pour Ringo, d'ailleurs il incarne son perso de la même manière dans les deux films ce qui renforce la comparaison. En plus, Tessari a le mérite d'avoir ajouté de bonnes influences bien digérées, en l’occurrence Buster Keaton dont il reprend ce goût du gag visuel, le meilleur exemple étant deux véritables morceaux de bravoure a la fois funs et rigolos : la bagarre dans la salle de bains où Gemma et son frère corrigent leurs ennemis sans jamais sortir de leur baignoire (étonnant que Jackie Chan n'ait jamais eu cette idée) et bien sur la scène finale dans le train qui s'amuse toujours a placer un élément perturbateur inattendu pour réactiver la dimension comique du film.

On reste bien accroché devant ce buddy-movie, certes moins exigeant en termes de fabrication que d'habitude (le 1.85 dans le western italien, je m'y ferais jamais) mais qui compense par sa bonne humeur communicative et son inspiration constante, tous les seconds rôles sans exception ne déméritent pas pour une fois, surtout Antonio Casas qui campe un sidekick aussi flegmatique que doué au shotgun et la VF assure le show (le doubleur de Gemma est magique). A conseiller donc aux Trinita haters. :mrgreen:

7/10
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Blanc, le Jaune et le Noir (Le) - 7,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Sam 25 Avr 2015, 11:27

Le Blanc, le Jaune et le Noir - Sergio Corbucci (1975)


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Les films de Sergio Corbucci auront toujours une place dans mon coeur, ils respirent la générosité et l'amusement même pendant la décade 70 où le western mourrait, il a toujours pété la forme en allant plus loin dans le délire. Si Far West Story restera le plus beau chant du cygne qu'on puisse offrir au genre, Le Blanc, Le Jaune et le Noir est un pétage de plombs gentiment vulgaire mais foncièrement cool, puisque il s'amuse de plus de 15 ans de western a lui tout seul : entre la trame qui est une parodie du Soleil Rouge de Terence Young où Tomas Milian joué le rôle d'un samouraï au rabais (doublé avec une VF a peine pas caricaturale :eheh: ), le trio principal qui est le liant entre trois visions différentes du genre (Wallach le distingué, Gemma le populaire et Milian le déviant) et il va même oser des citations directes a d'autres westerns via un monologue d'ouverture qui condense une vingtaine de références plus ou moins visibles aux films de Leone, Sollima, etc....

Je reste franchement étonné par la profusion du résultat, là où on le considère comme une purge honteuse et sans idées, en effet si vous recherchez quelque chose de raffiné et d’élégant vous pouvez passer votre chemin, mais contrairement a des Enzo Barboni et consorts, on sent que Corbucci s'amuse plus qu'il ne se moque de ses références, croyant plus que jamais au genre avec une réalisation et une photo très soignée (ça devenait rare des westerns de cette tenue, surtout quand il s'agit d'un film peu porté sur l'action), ainsi qu'une maitrise véritable des effets comiques, certes on échappe pas a des poneys qui pètent ou des mains dans la tronche façon Bud Spencer, mais dans l'ensemble c'est surtout la construction a base de chassé-croisés entre deux personnages opposés qu'il a mis en place depuis Le Mercenaire qui rend le film agréable a suivre, d'autant que Gemma et Wallach assurent le show comme il faut et n'hésitent pas a donner de leur personne (si on m'avait dit un jour que je verrais Gemma déguisé en indien et en femme, je l'aurais pas cru :eheh:), avec en fond les couillonnades de l'ami Milian qui passe son temps a perturber le duo, je peux vous dire le spectateur déviant que je suis s'est plus régalé que jamais.

Je regretterais juste que le film soit un peu chiche en action, d'autant que les rares scènes de cet acabit sont toujours impeccables en termes de découpage (c’était le cas même dans un truc mineur comme Le Spécialiste, preuve s'il en est que Corbucci était loin d'être un branleur) et que l'histoire s'y prêtait aisément, ainsi qu'une musique des frères De Angelis qui fait quand même pâle figure en comparaison des partitions tout aussi légères que Morricone avait composées pour Corbucci (je pense a Companeros surtout), mais jamais on s'emmerde et c'est ça le principal que j'attends de ce genre de film. :super:

7,5/10
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Rivière Rouge (La) - 8/10

Messagepar Jed_Trigado » Lun 27 Avr 2015, 15:29

La Rivière Rouge - Howard Hawks (1948)


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La Rivière Rouge c'est un peu le père d'un sous-genre du western US, le film de convoi, qui est lui-même l'ancêtre lointain du road-movie, le tout raconté avec un métier comme on en voit plus. Que ce soit dans la mise en place des enjeux qui est d'une limpidité rare et aussi des personnages dont on sent les fêlures internes (John Wayne bien que restant un acteur limité, m'a étonné dans sa capacité a porter ce personnage loin du héros bien sous rapports qu'il a toujours incarné) qui vont apparaitre pendant le trajet et donner une dimension étonnante au film, loin du voyage tranquille auquel je pouvais m'attendre. En effet, la Rivière Rouge surprend en allant parfois très loin pour l'époque (je suis certain qu'un remake pourrait être une bonne idée afin d'accentuer un peu plus l'aspect quasi-fantastique du film) dans la psychologie de ses personnages, très crédibles dans leurs motivations, tout débute par l'ascension d'un jeune éleveur joué par Wayne et qui va devenir un riche propriétaire de sa région, jusqu'au jour où sa terre est mise en péril et qu'il soit obligé d'organiser un convoi afin de remplir un contrat juteux pour lui permettre de continuer a vivre de son travail, sauf que Wayne vieillissant commence a avoir peur de tout perdre sur le chemin, se met a avoir un comportement tyrannique avec ses hommes et même avec celui qu'il considère comme son fils et successeur. Ce qui va bien entendu causer de vraies tensions sur le chemin.

Hawks prend le temps de construire son histoire (l'intro dure une bonne demi-heure, histoire de bien savoir qui est qui, ce qui mine de rien est bien utile pour la suite), tout en resserrant les enjeux autour de ses personnages (le convoi devient moins important que la "lutte" entre Wayne et Montgomery Clift au final), la réalisation est à l'avenant, bien que classique, Hawks sait parfaitement mettre en valeur les sublimes paysages qu'il a sa disposition (j'adore tout particulièrement le plan qui qui précède l'inauguration du convoi avec un superbe panoramique a 360° où l'on voit autour de nous toute l'immensité de la troupe de bovins), sans parler de la variété des situations géographiques et/ou météorologiques qui accentuent le fait que l'on voyage sur des milliers de kilomètres. Je conclurais juste sur un point qui me taquine toujours dans ce genre de film, la vision bien condescendante des indiens, qui lorsqu'ils ne sont pas des assassins sauvages, sont de purs débiles incapables de dire une phrase avec sujet/verbe/complément et accros aux jeux d'argent, mais là c'est vraiment du détail pour le coup.

8/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Mar 28 Avr 2015, 18:40

Tu l'as vu comment le Corbucci?
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Assassin(s) - 7/10

Messagepar Jed_Trigado » Mar 28 Avr 2015, 22:12

Assassin(s) - Mathieu Kassovitz (1997)


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Quoi qu'on puisse penser de son géniteur, Assassin(s) est une œuvre singulière dans le cinéma français des années 90 qui arrivait a nous foutre de vraies claques dans la gueule par une hargne et de vraies propositions de cinéma, aussi imparfaites soient-elles. Mathieu Kassovitz aurait pu choisir la voie du conformisme en profitant de l'immense succès critique et commercial de la Haine et pourtant a peine deux ans après avoir remué la Croisette, voilà qu'il balance ce bras d'honneur a la société de l'époque, tellement endormie par les médias qu'elle en vient a banaliser la violence et détruire a petit feu les générations futures, mais le tout emballé avec la fougue d'un jeune réalisateur qui ne sait pas encore comment structurer son propos (il lui faudra attendre L'Ordre et la Morale pour qu'il atteigne véritablement sa maturité de metteur en scène), chose qui lui donne un certain charme.

En effet, des nombreuses déclarations que j'ai pu lire ou entendre de Kassovitz, lui même est toujours un peu emmerdé pour expliquer de quoi parle véritablement son film, car il juxtapose à la fois un récit de filiation sur trois générations qui est la base narrative (le duo Serrault/Kassovitz fonctionne pas mal d'ailleurs), une approche visuelle empruntée au Natural Born Killers d'Oliver Stone dont il se réclame ouvertement par l'omniprésence de la télé et des jeux vidéos, ainsi qu'une expérimentation filmique où l'on sent que le réalisateur cultive a fond les paradoxes sur la forme, passant d'une séquence sur-stylisée avec des travellings a la DePalma a une réalisation plus télévisuelle. Un vrai bordel donc mais qui nous rappelle que le cinéma, c'est avant tout la force des images, car Assassin(s) arrive a plus d'une reprise a nous interroger par son aspect toujours actuel dans son regard sur la violence (on évoque la tuerie de Columbine deux ans avant les faits quand même), nous mettre mal a l'aise également (la parodie de sitcom AB qui vire au gang bang nécrophile !?), a noter que le score de Carter Burwell rajoute une couche dans l'atmosphère glauque du film.

Assassin(s) est donc pour l'exemple parfait du film fait pour être détesté et incompris par la majorité mais qui derrière dégage une sincérité indéniable car il est un instantané de son époque (ceux qui n'ont pas grandi dans les années 90 auront bien du mal a "saisir" le film), chose que Kassovitz ne me montrera plus vraiment la suite et c'est bien dommage....

7/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Pathfinder » Mer 29 Avr 2015, 13:01

:super:
Un film mal aimé qui mérite réhabilitation. Et tu y as parfaitement contribué!
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar DJ Fest » Mer 29 Avr 2015, 13:08

Ouais découvert il y a peu et effectivement c'est pas mal.

Ma grosse réserve c'est sur Serraut, il est un peu en roue libre et j'ai trouvé qu'il en faisait trop et que ça sonnait faux.
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Wrestler (The) - 5/10

Messagepar Jed_Trigado » Mer 29 Avr 2015, 18:42

The Wrestler - Darren Aronofsky (2008)


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Alors j'avoue ne pas trop comprendre l'engouement autour de ce machin faussement sincère qui pue le préfabriqué pour cérémonies en tout genre, nous refaisant le coup de la vieille gloire déchue (en l'occurrence Mickey Rourke alors en plein come-back) que l'on démystifie en le montrant sous son jour le moins reluisant avec approche intimiste a l'appui, bon jusque là j'aurais pas râlé mais le point qui me dérange le plus, c'est que ses partis-pris naturalistes n'ont pas l'effet escompté : parce c'est bien beau le coup de caméra portée avec l'image crado façon docu Strip-Tease pour filmer Mickey Rourke tour a tour faire les courses, aller chez le coiffeur ou marcher dans la rue, mais ce n'est pas avec ça qu'on peut atteindre une certaine vérité par l'image, honnêtement Aronofsky emploie des artifices vus et revus 15000 fois pour emballer son truc qui y aurait gagné a être plus "classique" dans sa fabrication. D'ailleurs, les moments réussis tiennent plus par l'implication des acteurs, que par l'écriture qui reste en soi assez commune (Fat City ou Rocky sont déjà passés par là en plus), se contentant d'enquiller platement des moments de vie toujours enfermés dans cette logique "cinéma vérité" qui ne décolle jamais en termes d’intérêt.

Reste un Rourke excellent d'humilité même dans les passages ridicules et une Marisa Tomei a la quarantaine bien tassée qui reste toujours aussi resplendissante (faudra m'expliquer comment cette femme fait pour ne pas vieillir !?), c'est bien peu hélas, mais ça permet de conserver une relative sympathie pour le film.

5/10
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Mother - 8,5/10

Messagepar Jed_Trigado » Ven 01 Mai 2015, 10:06

Mother - Bong Joon-Ho (2009)


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Bon la Corée et moi, ça fait deux, pourtant il y a un type qui s'est vite imposé a mes yeux comme un réalisateur majeur, c'est bien Bong Joon Ho. Là où je reproche une certaine taylorisation du cinéma local avec la sempiternelle recette du polar-karaoké-shiba-high-kick-dans-ta-gueule, ses films quant a eux ont le mérite de toujours surprendre, quand bien même ils abordent des genres codés, ici en l'occurrence le polar, on pourrait croire au vu du décorum rural et de la base scénaristique, a une redite évidente de son illustre Memories of Murder, mais il n'en est rien. Bong Joon Ho reprend les mêmes ingrédients mais les emploie d'une manière totalement différente, puisqu'au lieu de se concentrer sur son enquête et sa communauté rurale, Mother comme son titre l'indique va s'attarder sur la mère du supposé tueur, dont sa relation quasi-incestueuse avec lui va littéralement brouiller ses repères et remettre en question toutes ses certitudes.

Au delà de ça, Mother est le plus déroutant des films de Bong, car s'il a toujours été un adepte des ruptures de tons plus ou moins subtiles, j'ai eu l'impression d'être devant un film qui ne joue pas toutes ses cartes d'emblée, le récit se dessine progressivement a coups de scènes "dramatiquement drôles" où il y a systématiquement un truc qui vient plomber la normalité apparente de la scène (le coup de l'avocat qui mange toujours en marchant dans le self-service :eheh:) et même une intrigue simple qui se transforme en cours de route pour aller vers totalement autre chose. Ce qui pourrait être anodin devient finalement la force du film, puisque dès lors on peut s'attendre a tout et surtout au pire concernant le personnage de la mère pour protéger son enfant, comme on est en Corée, on sait que jamais on ne tombera dans une aseptisation ridicule en termes de cruauté physique et/ou morale, puis ça ira jusqu'au bout de sa logique (la conclusion est juste parfaite en ce qui me concerne) tout en gardant cet aspect poignant et compréhensible envers elle, comme quoi en plus d'être un excellent réalisateur Bong Joon Ho est également un scénariste brillant capable de montrer de l'émotion là où elle n'est pas censée se trouver, le film restant d'une noirceur assez poussée faut le reconnaitre.

8,5/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Alegas » Ven 01 Mai 2015, 11:05

:super:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Ven 01 Mai 2015, 21:01

Men in Black 2 - Barry Sonnenfeld (2002)


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Plus revu ce film depuis sa douloureuse découverte en salles, mais rien n'y fait, je trouve que trop de délire tue le délire, de Tommy Lee Jones qui est tourné en ridicule a l'accumulation de gags pas drôles sans le moindre fil conducteur en passant par des CGI d'une autre époque (la scène du métro, on dirait les derniers Tsui Hark...), pour un blockbuster pété de thunes ça la fout mal. Bref, très peu pour moi....

2/10


Men in Black 3 - Barry Sonnenfeld (2012)


Image


Alors là surprise, j'ai aimé ! Non pas que MIB 3 soit génial en tous points, mais il a le mérite d'être mieux construit (là au moins les enjeux sont un minimum intéressants) et plus drôle que son ainé, gardant l'approche narrative classique du premier opus tout en gardant certains aspects foufous du second film (le gunfight dans le resto chinois et le passage chez Andy Warhol avec le type capable de deviner à l'avance ce qui va se passer :eheh:), au final, on pourrait craindre de cette suite tardive une exploitation poussive d'une franchise oubliée (d'ailleurs on sent le duo Jones/Smith un peu aux fraises pendant tout le film, heureusement que Brolin est là), alors qu'elle se contente juste de la boucler de manière honnête, ce qui est déjà pas mal pour un truc a 220 millions de $.

6/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar logan » Ven 01 Mai 2015, 21:07

Scalp il met vraiment 8 à Mother? Putain il le revoit ca passe à 5.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Mark Chopper » Ven 01 Mai 2015, 21:09

Scalp aime Bong Joon-ho.

A partir du moment où il défend son dernier qui a tant divisé ici...
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