[Milkshake] Mes critiques en 2015

[Waylander]

Du jamais vu au cinéma oui et encore, c'est comme Mad max, pleins de trucs existaient déjà avant mais pas de succès, dans l'ombre, personne ne connait.... Mais moi je parle surtout des acteurs, de la réalisation et non désolé mais c'est loin d'être masterpiece.


Le scénario à la Joseph Campbell non non. Joseph ne faisait qu'étudier les mythes, ils ne les écrivaient pas. Il a juste mise en exergue le principe et l'évolution des mythes et de leurs acteurs.

[Milkshake]

Et justement, du peu que j'ai vu de The Force Awakens ça a l'air d'enculer profondément la trilogie sur le plan technique.

Quand tu verras le duel de sabre laser de l'épisode 7 tu diras pas ça. ça fait même pale figure même par rapport à la prélogie de Lucas. Là tu comprends que le film a été torché à la va vite même si les FX sont globelement réussi encore heureux Abrams a eu tout le temps pour peaufiner son film en post prod.

Par contre il y a beaucoup de fond vert et de CGI.

J'ai vraiment eu l'impression que le budget était assez limité. A mon avis Disney est loin d'avoir laché 200 millions. Après tu vas me dire Star Trek 2 a couté 190 millions et ça se voit pas à l'écran.

[Mark Chopper]

Le scénario à la Joseph Campbell non non. Joseph ne faisait qu'étudier les mythes, ils ne les écrivaient pas. Il a juste mise en exergue le principe et l'évolution des mythes et de leurs acteurs.

Et ainsi influencé l'écriture de scénario très efficaces. Comme Star Wars, Rocky, Matrix...

[Waylander]

Je ne vois pas vraiment ce qu'il a influencé en fait puisque qu'aucun mythe ne vient de lui. Il a juste une théorie sur le monomythe....comme quoi tous les mythes suivent un schéma commun. Ok. Donc bon c'est pas lui la source des ces histoires mais les mythes et c'est revendiqué. Je vois pas trop ce que peux prendre un scénariste chez un mec qui étudie des mythes....Il peut s'aider de son taff pour justement essayer d'échapper au fameux schéma mais ce n'est pas vraiment ce que j’appelle de l'inspiration.

Je vois de la Bible dans Star Wars, du mythe arthurien , du Cycle de Mars mais du Campbell...

edit: Lucas a dit avoir lu et retenu le livre de Campbell. Ok. Je capte pas trop.

[Mark Chopper]

Donc bon c'est pas lui la source des ces histoires mais les mythes et c'est revendiqué

Tu ne te dis pas qu'il est plus simple de lire une synthèse plutôt que d'étudier tous les mythes ?

Tout le monde n'est pas aussi érudit que Tolkien.

[Dunandan]

@ Way : ce qui change avec Campbell, c'est sa façon d'interpréter les mythes même si le matériau de base n'a pas changé, c'est en cela qu'il peut être une influence précieuse pour les scénaristes (tu le dis d'ailleurs mais avec tes propres mots )

[Milkshake]

Le gros problème scénaristique du film c'est qu'on affaire que à des gros novices dans les deux camps, tout ça c'est juste un pretexte pour pouvoir faire appel à la rescousse des papy. Cahier des charges Disney.

Le prochain ne pourra être que meilleur rien que sur le simple fait/base que tout le monde aura progressé ça donnera forcement de meilleure scènes.

La miss effectivement avec son look et son accent/phrasé british fait beaucou penser à keira knightley, Scalp va l'adorer

[Waylander]

Je vois ce que tu veux dire Mark. J'étais fixé sur l'inspiration pure concernant les éléments de l'histoire et pas juste concernant le fil de l'histoire.

[Mark Chopper]

OK, je parlais plus de structure scénaristique, qui permet de présenter au mieux un univers.

Ce qui explique aussi pourquoi certains films parlent au plus grand nombre, contrairement à d'autres films précurseurs plus obscurs.

[Scalp]

Ca vieillit pas très bien SW en plus, quand tu les revois, tout les défauts te sautent à la gueule.

[Mark Chopper]

C'est peut-être nous qui vieillissons mal

Je n'adhère plus au genre, alors je ne les reverrai plus de toute façon.

[Jed_Trigado]

Je confirme aussi, j'avais essayé de revoir l'épisode IV mais je trouve ça trop kitsch aujourd'hui. Je préfère rester sur mon souvenir d'enfance.

[Scalp]

Je vieilli très bien !!! non mais.

[Milkshake]

Another Woman de Woody Allen

Voilà une belle surprise ce Woody Allen totalement méconnu des 80s au milieu d'un grand nombre de film anecdotique qu'il a fait durant sa période Mia Farrow. Woody Allen n'est jamais aussi bon que lorsqu'il s'efface derrière son sujet et laisse une véritable troupe d'acteur interpreter ses dialogues chose rare dans sa filmo qui commence à devenir une habitude depuis sa période post Match Point. L'autre point fort est que Mia Farrow est ici un personnage fantome qu'on voit à peine, qui se limite presque à une voix. On évite donc la recette habituelle de Woody et sa femme du moment, le perso de névrosé lache accompagné d'une greluche/femme simplette qui pullule la filmo du réal.

Ici on a clairement son film le plus adulte, le plus fin et surtout le plus touchant de sa carrière bien plus que ses essais bergmanien dépressif précédent baclé (Interiors, September). Pour moi ce film rentre facilement dans le top 5 de ce que Woody a fait de mieux voir même top 3 tout ça essentiellement grâce à une personne Gena Rowlands. Quelle superbe actrice (fétiche de son mari John Cassavetes), elle élève chaque scène par sa présence rend palpable à chaque regard la mélancolie d'une femme 50s qui fait un bilan sur l'impression de vide dans sa vie et se remémore les passages clé de ses passions.

Jamais un Woody Allen aura été aussi bien joué, la moindre micro scène a du poids même lorsqu'elle sont joué par de jeunes acteurs, on a également Ian Holme et Gene Hackman parfait dans leur rôles. Bien que le film soit très court, ça fait à peine 1h15 est peut être un des rare voir le seul film de Woody ou le récit ne se perd pas dans des diverse storyline multiple/annexe pour gonfler la longueur du script d'un scénariste en manque d'inspiration. Là on reste avec 1 seul perso tout le long, c'est le plus beau portrait de la carrière d'Allen, une véritable introspection cohérente et bien pensé avec des séquences de rêves théatrale ou la miss rejoue sa vie. Jamais un de ses récits n'aura paru aussi fluide sans un bout de gras ou scène inutile.

Dans le cocktail de culture bobo-isante toujours présent chez Allen qui parle comme toujours d'écriture, opera, peinture (ici Klimt), de psychanalise (la voix off au début fait un peu peur comme procédé un poil lourd) et de passion/tromperie amoureuse, jamais Allen n'aura paru être aussi juste dans son propos, on pourra seulement regretter que formellement le film soit très fade comme toujours avec le réal, les looks 80s n'aidant pas bien qu'il y ait une proposition intéressante de montrer un New York vidé de ses âmes et une séquence au théatre avec enfin une tentative d'ambiance visuelle avec des cadres bien pensé, plongé dans le noir.

8/10

[pabelbaba]

Je l'ai bien aimé aussi, mais j'ai trouvé les parties de flashback complètement foireux avec des acteurs à la rue complet.