Dunandan a écrit:(celui qui a précédé le Chabat, c'est même de la belle daubasse)
C'te film.
Sim et Galabru dans le cast, c'est énorme.
Modérateur: Dunandan
Dunandan a écrit:(celui qui a précédé le Chabat, c'est même de la belle daubasse)




Comme dirait Deleuze, «traduire c'est trahir»(pas certain que ce soit de lui mais osef)





), il y a clairement une volonté de Dupontel de se mettre lui-même en scène dans cette comédie satirique virant carrément dans le malsain dans son dernier tiers. Globalement, le film ressemble beaucoup à Bernie dans son côté jusqu’au-boutiste, mais bénéficiant à la fois d'une rigueur d'écriture plus forte lui permettant d'avoir un fond vraiment pertinent, mais aussi d'un budget plus confortable où Dupontel s'exprime visuellement de façon plus libre (il y a un gros boulot d'éclairage sur le film, ça fait bizarre de voir une comédie française aussi chiadée). Et puis Dupontel oblige, le casting est nickel avec beaucoup de têtes revenant de l'expérience Bernie, je citerais notamment Michel Vuillermoz dans un rôle bien fun et surtout Philippe Uchan dans un rôle moins secondaire que d'ordinaire (je m'attendais d'ailleurs pas du tout au retournement final, que j'avais pourtant suspecté assez tôt dans le récit). A noter aussi la présence de Terry Jones en Dieu 









Alegas a écrit: là où Eastwood dans le Siegel était vu comme une victime à la fin, dans une ambiance quasiment film d'horreur, ici on va plutôt voir Farrell comme une menace évidente dès le début, et c'est seulement dans les ultimes minutes du métrage qu'on pourra prendre pitié de lui.







). De ce fait, pas mal de séquences restent en mémoire, mais la façon dont elles sont raccordées entre elles donne systématiquement le sentiment de voir un film paresseux, d’autant que visuellement le métrage a mal vieilli, notamment du côté de l’animation (ce qui est d’autant plus étonnant que le précédent avait plus de gueule). Le final me conforte dans cette impression mitigée : on a clairement l’impression que le duo ne savait pas comment finir l’histoire, et du coup on se retrouve avec une conclusion un peu WTF où les gaulois prennent le contrôle symbolique de Rome pendant que César prend sa retraite. Je vois bien les qualités du film (notamment visuelles : ça n’hésite pas à partir dans des délires assez étonnants pour du Astérix, comme le passage des fantômes), mais j’ai clairement du mal à considérer cet opus comme un des meilleurs animés Astérix, et j’aurais presque envie de me demander si sa réputation ne joue pas sur une certaine fibre nostalgique sur ceux l’ayant découvert plus jeune.

Je revois toujours ce film avec un vrai plaisir.


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