[Alegas] Mes Critiques en 2020

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Scalp » Sam 18 Avr 2020, 16:30

Le film joue de cette figure du super héros, c'est le Unforgiven du film de super héros.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Mr Jack » Sam 18 Avr 2020, 16:40

Logan c'est le héros qui ne s'assumait pas comme tel. Mais le film est bien peuplé de héros, de vilains et de moments de bravoure propres aux grands films du genre. Penser le film de super-héros uniquement en super slip serait un raccourci tout aussi idiot. Un film de genre peut aussi avoir un regard meta sans perdre sa nature.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar osorojo » Sam 18 Avr 2020, 17:35

Pff, bande de nouilles, c'est un film de super-mutants, rien à voir.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Mark Chopper » Sam 18 Avr 2020, 18:00

On va bientôt apprendre que Incassable est un film catastrophe.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Sam 18 Avr 2020, 18:04

Mr Jack a écrit:Logan c'est le héros qui ne s'assumait pas comme tel. Mais le film est bien peuplé de héros, de vilains et de moments de bravoure propres aux grands films du genre. Penser le film de super-héros uniquement en super slip serait un raccourci tout aussi idiot. Un film de genre peut aussi avoir un regard meta sans perdre sa nature.


Mais pour le coup, le film de super-héros n'a rien à voir avec les slips/costumes, ou alors tu m'as mal compris. Idem pour le regard méta, que Spider-Verse possède par ailleurs.
Seulement voilà : un film de super-héros, c'est avant tout un personnage qui doit comprendre que ses pouvoirs/capacités peuvent être utilisés pour faire le bien d'autrui. Alors oui, dans Logan tu as un peu de ça, mais le fait qu'il utilise le chemin inverse en supprimant peu à peu le pouvoir fait que c'est surtout l'histoire d'un mec anciennement héros, mais qui doit au fur et à mesure apprendre à faire sans, transforme le film en quelque chose d'un peu à part, et difficilement comparable avec le reste du genre.

Bref, tout ça change finalement rien au sujet de base : que Logan soit ou non un film de super-héros, bah pour moi ça change rien au fait que Spider-Verse est le meilleur film du genre depuis le Raimi. :mrgreen:

Mark, pour le coup Incasse est un vrai film de super-héros. Qui déconstruit à mort certes, mais c'est à mon sens le meilleur film du genre ever.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Sam 18 Avr 2020, 18:32

Le Punisher c'est quoi du coup?
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Sam 18 Avr 2020, 18:34

Bah lui c'est de base un anti-héros, non ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar pabelbaba » Sam 18 Avr 2020, 18:46

Du coup pas super héros?
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar Alegas » Sam 18 Avr 2020, 18:56

J'ai juste vu un film Punisher et jamais lu les comics : je pense pas être la meilleure personne pour juger pour le coup. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar angel.heart » Sam 18 Avr 2020, 18:56

Bah non. C'est un vigilante. Il n'a pas de supers pouvoirs et, contrairement à Batman, n'a pas de gadgets et tue.

Cette conversation... :mrgreen:
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Possession - 4/10

Messagepar Alegas » Sam 18 Avr 2020, 19:00

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Possession de Andrzej Żuławski
(1981)


J'ai beau connaître l'affiche depuis des années, elle qui m'a donné envie de découvrir le film, j'avoue que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre de la part de ce Possession, si ce n'est une prestation hallucinée de Isabelle Adjani. La découverte me laisse un sentiment mitigé : j'ai détesté tout le début, et après c'était le yoyo puisque j'appréciais les délires fantastiques, mais à côté de ça j'étais mort d'ennui et de gêne sur le reste. Dès le début, j'ai eu vraiment peur de ce qui allais suivre : pendant quasiment une heure il est question de juste suivre un couple sur le déclin, incapable de discuter correctement, et du coup cette partie du métrage est quasiment une suite ininterrompue de scènes où les acteurs hurlent à faire péter les tympans. Pour le coup, Possession est le film idéal à qualifier de métrage hystérique.

Mais c'est même pas du hystérique bien joué : la totalité des acteurs donnent l'impression d'être à côté de la plaque, et si pour Adjani ça peut se justifier par la suite via le script, le reste n'a pas vraiment d'excuse. C'est de l'acting en roue libre, et même un gars comme Sam Neill que j'aime beaucoup habituellement est ici affreusement gênant à regarder s'exprimer :eheh: . Heureusement, le film se calme par moment sur des passages assez réussis dans l'appartement d'Adjani où l'intrusion fantastique se fait petit à petit. Ça ne prend pas énormément de temps sur tout le film, mais c'est assez marquant pour bien rester en tête, et pour le coup sur ces passages il y a une bonne mise en scène qui rend chaque apparition de l'hôte d'Adjani (et paye ton design en plus !) glaçante. Mais voilà, entre chacune de ces scènes réussies, on se retape du délire hystérique, et autant je peux comprendre l'utilité de certaines scènes, autant le fait de voir Adjani plusieurs minutes hurler dans un couloir de métro a franchement peu d'intérêt pour moi en tant que spectateur :| . Ça se rattrape légèrement sur le final, intéressant sur le papier, mais maladroitement exécuté. Je vais pas mettre une note trop dégueulasse, parce qu'il y a quand même des choses marquantes et intéressantes, mais clairement la vision était pas des plus agréables pour mes oreilles.


4/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2020

Messagepar padri18 » Dim 19 Avr 2020, 10:41

Gros +1 pour ta crique du Spiderman :super:
Clairement un film autant solide sur le fond que sur la forme.
Côté acting pour Jake jonhson, il a rien fait de bien marquant mais il a un bon capital sympathie (surtout sur New Girl où il est probablement le perso le plus marrant)
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Traque (La) (1975) - 7,5/10

Messagepar Alegas » Lun 20 Avr 2020, 15:37

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La Traque de Serge Leroy
(1975)


Des films oubliés et qui le méritent, il y en a des milliers. La Traque ne fait pas partie de ceux-là. Drôle de destin pour ce film sorti en 1975, soit la même année que Le vieux fusil, trois mois d’écart ce dernier. Pendant que le film d'Enrico allait faire deux millions d'entrées et remporter le César du meilleur film pour en faire le classique que l'on connaît, celui de Serge Leroy, avec un postulat similaire (une chasse à l'homme meurtrière) va connaître une histoire moins glorieuse : passage anecdotique en salles, aucune nomination aux Césars, puis aucun réel suivi du film en vidéo jusqu'à très récemment. Bref, c'est un vrai film oublié, avec pourtant un casting pas dégueu (Marielle, Lonsdale, Constantin, Bideau, Mimsy Farmer, bref c'est pas de la distribution de seconde zone non plus), et un pitch carrément tentant pour du cinéma français, puisqu'il est question de suivre une partie de chasse qui dégénère, et qui se finira en traque pour mettre fin aux jours d'une femme qui ne cherche qu'à s'échapper de ce cauchemar. Le début du métrage a de quoi intriguer : dès qu'on ne suit plus Mimsy Farmer, on est limite dans une approche documentaire des parties de chasse entre campagnards. Comportement, langage, le repas avant la chasse, les tactiques pour tuer le sanglier, tout sonne vrai, et du coup le dérapage inattendu n'en est que plus prenant : il y a une volonté de réalisme, même dans la mise en scène, qui rend le tout incroyablement immersif, on a vraiment l'impression d'être dans cette campagne française peu accueillante (et je dis ça l'ayant vu avec les moyens du bord, je n'ose pas imaginer ce que ça donnera avec le futur blu-ray prévu cette année).

Et puis le film a l'intelligence de ne pas aller à fond dans le film de genre. On est pas vraiment dans le rape and revenge, on est pas non plus devant une course-poursuite tendue du slip de bout en bout, c'est plus une rencontre entre deux mondes qui n'aurait jamais dû se faire, que les deux parties regrettent amèrement, mais qui foncent tout de même vers une issue peu reluisante. Bref, pas de retournement de situation à la Revenge (pour prendre un équivalent contemporain tout naze de traque de femme par des hommes) avec une femme qui deviendrait Rambo d'un coup, pas d'écriture simpliste avec des hommes très méchants qui méritent de crever. Chez Serge Leroy, on humanise tout le monde, même les enfoirés, on crée de la nuance chez les traqueurs (j'adore le fait qu'il y ait une zizanie chez eux, rendant l'évolution de leurs relations captivante), le rapport de force reste réaliste, et surtout on en vient à plaindre tout le monde sur les dernières minutes : qu'importe les actes, bons ou mauvais, personne ne souhaitait en arriver là. Bref, là où Leroy aurait pu tomber dans le piège du spectacle facile, on sent la retenue pour arriver à quelque chose de simple, mais pas simpliste. Une super chasse à l'homme made in campagne française qui mérite de sortir de l'oubli.


7,5/10
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Dents de la mer, 2ème partie (Les) - 3/10

Messagepar Alegas » Lun 20 Avr 2020, 19:18

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Jaws 2 (Les Dents de la mer, 2ème partie) de Jeannot Szwarc
(1978)


Apparemment, le titre français et son "2ème partie" serait dû au fait que sinon, le film aurait été nommé Les Dents de la merde. C'est con, ça aurait eu du sens pour le coup :mrgreen: . Ce film, c'était un peu une énigme pour moi : comment diable peut-on envisager de donner une suite au film de Spielberg ? :eheh: Parce que outre l'appât du gain, il faut avouer que l'idée de reprendre le même personnage pour lui faire affronter un nouveau requin, c'est s'aventurer dangereusement vers le nanar niveau pitch. C'est d'ailleurs sans doute pour ça que les premières ébauches du scénario cherchaient plutôt à raconter le naufrage du U.S.S. Indianapolis qui était abordé dans la fameux monologue de Milius du premier film. Manque de bol, ce synopsis tentant ne verra jamais le jour, et sera remplacé par Roy Scheider face à un nouveau requin, avec un réalisateur inconnu à la barre, tout un programme :mrgreen: .

La scène d'introduction pose déjà le niveau : là où Spielberg avait su donner sa note d'intention en jouant l'économie via un découpage carré, ici on voit bien que le réal n'est pas touché par la grâce, c'est peu de le dire. Ça ne manque pas juste d'idées, c'est tout simplement foireux dans l'exécution. On voit deux plongeurs se faire attaquer par un requin, et pas une seule seconde on n'atteint le centième de l'intensité de la moindre scène d'attaque de Jaws premier du nom. C'est d'ailleurs une constante de cette suite : autant le film a ses bons moments, autant tout ce qui touche au requin est tout simplement foiré, à l'image d'un climax qui s'éternise pour rien, voire complètement ridicule, en témoigne les nombreux moments où on constate que le requin nage aussi vite qu'un hors-bord lancé à toute allure :eheh: . Et c'est pas gâté par la fabrication du métrage, car même si Spielberg avait galéré à mort sur le tournage de son film, il avait réussi à rendre son requin toujours crédible, alors qu'ici ça se voit comme le nez au milieu de la figure que les acteurs ont peur d'un truc en plastique qui reste constamment la gueule ouverte. Bref, côté horrifique, il faudra repasser, et pour les meilleurs moments du film il faudra plutôt se tourner vers le début avec un Roy Scheider que tout le monde prend pour un fou, hanté par l'idée de retrouver un requin sur ses plages, et que du coup personne ne croit lorsqu'il tire à nouveau la sonnette d'alarme (ça donne d'ailleurs la meilleure scène du film, où il croit voir une ombre dans l'eau). D'ailleurs, Scheider devait bien être dégoûté puisqu'il a préféré tourner ce film plutôt qu'un certain Deer Hunter où il aurait eu le premier rôle, c'est ce qui s'appelle la loose :eheh: .

Pour le reste, le film est rempli d'idées improbables, comme celle de penser que le spectateur pourrait trouver intéressant de suivre les aventures amoureuses du fils du héros, ou encore le fait de virer dans le slasher pur et simple à la fin, mais un slasher qui ne s'assumerait pas puisque ça se révèle assez radin en morts. Même côté musique, John Williams paraît peu inspiré, c'est redondant et surtout sa musique est omniprésente là où le premier avait l'intelligence de s'en servir uniquement lorsque c'était utile. Le mot de la fin sur un détail pertinent : après ses actions du premier film, où il répétait inlassablement qu'il n'y avait pas de requin et que rien de mal n'allait se passer, il s'avère que le maire de la ville a été réélu. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Trump et aux élections à venir :mrgreen: .


3/10
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Disaster artist (The) - 7/10

Messagepar Alegas » Mar 21 Avr 2020, 12:25

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The Disaster Artist de James Franco
(2017)


Un film qui entretient un rapport évident avec le Ed Wood de Tim Burton, puisqu'il est question, là aussi, de parler de la conception d'un film tellement mauvais qu'il est rentré dans la culture populaire cinéphile, mais il est aussi question de s'intéresser à l'artiste derrière le film, et particulièrement son caractère atypique. Et vu que personne ne sait grand chose sur Tommy Wiseau, James Franco a la bonne idée de parler avant tout de l'amitié qu'il entretenait avec l'acteur principal de The Room. Une manière qui va permettre de le voir non seulement à travers ses défauts évidents (comportement erratique, une fâcheuse tendance à vouloir tout contrôler sans jamais inspirer la confiance de ceux qui l'entoure) mais aussi de mettre en avant des qualités pas forcément visibles à la vision de The Room, notamment une envie de faire du cinéma qui ne peut que provoquer une certaine admiration.

Si The Disaster Artist n'arrive pas au niveau d'un Dolemite is my name pour prendre un autre exemple récent, il y a tout de même la capacité assez étonnante de la part de Franco à saisir le paradoxe absolu qu'est le personnage de Wiseau, autant en tant que réalisateur, qu'acteur (pour le coup, c'est vraiment la fine frontière entre la performance et l'imitation peu subtile). On est dans la moquerie, mais pas vraiment (la fameuse scène du I did naaaaat, on en rigole puis on vient à le prendre en pitié étant donné qu'il perd toute crédibilité auprès de son équipe), et pour le coup la balance entre comédie et tragique fonctionne vraiment bien (que ce soit la scène où l'acteur se fait raser la barbe, ou celle de la réaction de Wiseau face aux rires du public, c'est des séquences où on a vraiment plus envie de rire). Seul gros bémol : le générique de fin qui s'amuse à comparer des scènes recréées de The Room, c'est vraiment pas fin, dispensable, et surtout ça contredit le ton juste qui avait été trouvé avant. Bref, si c'est pas un film à la hauteur de son modèle (le Burton donc), il y a à mon sens un pari réussi, d'autant plus risqué que Wiseau est un mec impossible à cerner, et j'avoue apprécier la proposition que fait Franco vis à vis de sa psychologie/obsession/relation avec son acteur, notamment en n'hésitant pas à romancer la réalité.


7/10
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