[Scalp] Mes critiques en 2008

[Icemanbravo]

Speed Racer

Scalp, la version Québéquoise, elle est comment ?? J'hésite a le prendre a cause de ça... Merci...

[Scalp]

10/10????

Bon je vais penser à le commander alors, vu que pour tout ce qui vient de l'est profond je partage plutôt tes goûts

j'avoue je surnote un peu là ( mais ça vaut au moins un gros 8/10 ) a mes yeux c'est dans le top 3 des meilleur WXP de ces 10 dernieres années avec The Blade et Seven Swords.



Pour iceman, faut que je regarde pour speed racer, je regarde toujours en vo donc aucune idée.

[Icemanbravo]

Merci a toi

[Scalp]

et bien ça dechaine les foules ma super critique et le retour de john woo

[jean-michel]

désolé, mais mon genre de cinéma est plutôt sur les vieilleries!!

[kenshiro]

Moi tu m'as donnée envie scalp.

Merci pour cette critique bien sympa

[Scalp]

7/10

The Pianist de Roman Polanski - 2002

Seul film récent du R.Kelly juif que j'arrive encore à regarder, alors c'est pas génial, ça reste un film de Polanski quoi, mais le contexte historique fait que ça se laisse suivre avec plaisir, le sujet est fort et on s'attache rapidement au personnage, c'est encore une Palme d'Or politique mais au moins c'est pas un truc à la con. Alors en tout on est loin de la Liste de Schindler, parce que bon c'est pas comme si y avait un gouffre en Spielberg et Polanski.
Par contre je comprend pas le pitch du film qui spoil tout le truc, on te parle d'un officier allemand qui va apprécier la musique de Szpilman, sauf que l'allemand il arrive après 2h de film c'est pas comme si il se passait des trucs avant. Du coup la thématique du film qui tourne autour de la musique ça reste quand même vachement succinct.
Ce genre de film ça reste toujours captivant car il y a une vraie matière à raconter des choses, c'est pas un biopic de chanteur qui se drogue ou qui à la sida quoi, la vie dans le ghetto de Varsovie c'est autre chose qu'un concert de 20 minutes. Bon vu la durée y a des petits coups de mou mais de manière générale ça se suit bien et il se passe toujours un truc pour éveiller notre intérêt. Rien ne va être édulcoré et le film réussi à ne jamais sombrer dans le pathos malgré la noirceur de la situation. Et finalement on a pas tant de film sur ce passage très précis de l'histoire. Après malgré la durée y a des trucs qui s'enchainent parfois un peu vite, on passe 3 ans de vie en 30 minutes. Bon après le passage où il est seul est quand même bien ficelé et on s'emmerde jamais et de manière générale toute la partie dans le ghetto est bien, le ton est pile celui qu'il fallait, on nous montre les horreurs sans en faire des tonnes.

Polanski filme ça avec l'académisme qui le caractérise, bon ici y a rien de gênant, ça colle avec le sujet et que la caméra se fasse invisible et même un bon choix, bon pour un mec sans talent comme Polanski ça reste un choix par défaut. Après c'est pas le film le plus tendu du monde, on ressent jamais réellement de danger pour le héros, et là c'est à cause de Polanski qui ne sait pas trop comment faire ça. Bon après je vais pas être trop méchant car les scènes de guerre filmée en vue subjective fonctionne bien (même si ce choix est aussi dicté par le fait que Polanski ne sait pas filmer l'action) mais bon c'est clairement le genre de film où les images parlent d'elle même et on pas besoin d'en faire des tonnes, ainsi la première scène où les nazis buttent gratuitement c'est fait très sobrement, filmé au loin, mais ça fonctionne. Bon après le choix du cadre je suis pas fan, ça aurait mérité un scope, c'est pas parce que le sujet est grave qu'il faut pas mettre de scope.

Adrien Brody est bien mais il est pas renversant non plus, après j'ai jamais été bien impressionné par cet acteur, ici il fait le taf mais on pourrait avoir n'importe qui d'autre dans le rôle, pour l'officier allemand on a le seul allemand d'Hollywoood, Udo Kier ayant dépassé a date de péremption, c'est Kretschmann qui s'y colle. Le reste du casting est anecdotique et est surtout là pour faire le nombre, on relève aucune performance notable.
Maintenant que j'ai quasiment vu ou revu toute la filmo de Polanski, c'est le seul auquel je met plus de 5.

[Bik]

Sublime film !

Que donne l'apport HD ?

[Scalp]

Même si la comparaison avec Schindler est pour moi dispensable mais je trouve ta critique très juste et je suis d'accord avec la peur que tu as, vis à vis du Festival de Cannes! J'ai adoré en tout cas Beau et puissant

bein la comparaison avec Schindler est quand même inevitable, c'est pas comme si je comparais avec le soldat ryan.

Et pour Bik, je dirais que l'apport HD c'est proche du 0 pour ce film, j'avais pas le dvd donc m'en fout, a mon avis c'est du rachat inutile.

[Bik]

ok merci, d'autant que j'ai l'édition collector 2 dvd avec la BO

[Scalp]

First Snow



Réalisé par le gars qui a ecrit les scenario des fils de l'homme et Iron Man.

Jimmy (Guy Pearce), un vendeur en tout genre, tombe en panne en plein milieu du désert. En attendant les réparations du garagiste du coin, il tue l'ennui en décidant d'investir 10$ dans une conversation avec un diseur de bonne aventure (J.K. Simmons). Mais la séance ne se déroule pas comme prévu et le médium lui annonce sa mort prochaine...

Bon c'est tres moyen dans l'ensemble, on s'emmerde un peu quand même ( y a des passages bien longuet ). Guy Pearce est parfait c'est certains mais on peut pas en dire autant de Piper ( aka bouche à .... ) Perabo qui est une bien pietre actrice, JK Simmons dans un drole de role.
Le debut est plutot pas mal mais j'ai laché quand Pearce commence a pété un cable ça devient carrement soulant a partir de ce moment là, heureusement la fin vient relever le niveau par contre la toute fin j'ai pas aimé.

je vois pas pourquoi on devrait se poser la question, on dirait que le scenariste assume pas de le tue, le ton du film est tres melancolique, la mort du heros sonne comme une evidence et avec cette fin l'auteur n'assume pas son recit

Niveau real comment ça m'a gaver les 50 plans de route sinon ça va c'est correct.

5.5/10

[Dunandan]

Terminator 2 Directors Cut



Plus je le vois moins je l'aime, pourtant quand je l'ai vu au ciné (et oui je l'ai vu au ciné, je suis si vieux que ça) j'avais adoré, les fois suivantes aussi, mais aujourd'hui je m'emmerde un peu devant.
Déjà j'ai zappé la version directors cut neuneu, Cameron étant un mec qui sait pas faire de DC. Il opte ici une suite/remake bigger and louder du premier film (qui reste tellement meilleur), on reprend le même schéma narratif, les passages obligés mais avec un budget illimité ou presque (pour l'époque). Le film est moins désespérant et sombre que le premier (bon la scène du cauchemar c'est quand même pas mal pour un blockbuster familiale) et l'humour parasite un peu le truc (non parce que le coté Terminator nounou j'ai toujours autant de mal).
Après c'est carré, ça file droit, 2h15 qui passe toute seul mais jamais je trouve ça génial, c'est juste sympa. Les gros morceaux de bravoure c'est souvent un étalage de thune (oh tiens si on foutait un hélico contre un camion) et on perd la viscéralité du premier film. Et puis comme toujours avec Cameron c'est carré mais ça s'arrête là, y a pas la scène qu'on retiendra, et le dernier quart d'heure me gonfle, typiquement le genre de fin à rallonge où je me fait chier.

Schwarzy en cyborg c'est à peu près le seul truc où il est crédible, Robert Patrick en T1000 c'est le rôle de sa vie, Linda Hamilton c'est simple à part Terminator on se rappelle de rien de sa filmo, bon par contre en action woman, mouais bof, Edward Furlong en Bart Simpson en puissance est bien sympa et fait que la première partie du métrage soit pas chiante.

Cameron un mec qui a toujours fait des films moyens à une exception près en fait.

[Icemanbravo]

J'ai failli me le prendre tout a l'heure...

[Niko06]

J'ai enfin pu lire ta critique de Red Cliff et franchement ça donne envie, well done
Juste des petites questions: est-ce que l'apparition du logo est gênante? Est-ce que les sous-titres défilent à vitesse acceptable?

[Scalp]

8/10

Emperor of The North Pole de Robert Aldrich - 1973

"But now I'm going to show you what happens to people who ride on my train without a ticket."

La découverte de ce film avait été un grand moment, alors j'étais déjà fan de Aldrich mais je m'attendais tellement pas à ce genre de film, un film sans aucun équivalent et qui reste à ce jour un des plus grands films de son auteur (et vu le talent du mec ça veut dire beaucoup).
La Grande Dépression a été au coeur de tout un pan du cinéma ricain des 70's et ce film de Aldrich est sans aucun doute l'un des plus originales (et même les plus fous) sur cette époque. On est ici dans l'Amérique des marginaux avec des sans grades, des clochards, des pauvres types qui essayent juste de survivre et immédiatement prenant, bon en même temps quand tu vois Lee Marvin qui grogne dès sa première scène tu sais que ça va être bien.
Le film va être le duel entre le contrôleur SNCF le plus badass du monde (et là personne peut test) et un voyageur sans ticket plus que malin (c'est pas Nekfeu qui se cache dans les toilettes du train en mettant une pancarte HS), dans le rôle de ce contrôleur qui poinçonne les billets à coup de marteau dans la tronche on retrouve cette vieille trogne de Ernest Borgnine. L'intro du film annonce la couleur, un gars monte dans le train par filouterie, et ici ça parlemente pas à coup de "wesh j'ai pas mon billet c'est pas grave", non le gars prend un coup de marteau dans la tronche, tombe du train et se fait couper en 2 sur les rails, radical.
La suite du film c'est donc l'affrontement entre un clochard number 1 dont la réputation le précède (Lee Marvin plus cool que jamais tellement cool qu'il a même pas de nom, c'est juste number one ici) qui voyage gratuit par défi et la terreur des contrôleurs (Ernest Borgnine donc plus hargneux que jamais et dans un rôle sur mesure et au nom qui claque The Shack, il était donc là avant Shaq) dont la fierté est de virer tous les clodos de son train (d'ailleurs dès qu'on voit que c'est lui dans le train, les gars lâchent direct l'affaire), et c'est parti pour 2h de filouterie (avec pleins de techniques de pute pour faire mal ) où Marvin se montrera pleins de ressources pour s'incruster dans ce train, il sera accompagné le toujours impeccable Keith Carradine (j'adore son phrasé et son accent) en jeune chien fou à la grande gueule qui veut devenir le boss des clodos (pourquoi pas). Et puis on a une bonne galerie de seconds rôles qu'on a déjà vu dans pleins de trucs (Matt Clark, Elisha Cook Jr, Sid Haig).
La trame narrative est donc ultra simpliste, un train, un duel bigger than life et en avant pour l'aventure où Marvin sera donc pleins de ressources pour ridiculiser ce fonctionnaire tyrannique et Aldrich arrive à nous captiver 2h avec un truc aussi basique, on appelle ça le talent. Il tente quelques trucs comme le splitscreen qu'il utilisera bien plus dans son film suivant Longest Yard (que j'ai trouvé bof à la revoyure, gros problème de ton pour moi). Bon on sent aussi qu'il prend plaisir à rester avec ces hobos qui vivent dans la galère sans jamais se plaindre. Et comme tous les Aldrich (ou presque) c'est du film 100% masculin, ici il n'y a pas de place pour les personnages féminins.
La BO est en total décalage avec le film, ainsi le film s'ouvre sur un gars coupé en 2 et en guise de BO on a un truc tout léger et guilleret, le contraste est saisissant et donne un aspect surréaliste au métrage.
Un hymne aux losers auquel Aldrich donne carrément un coté mythologique. Un des meilleurs Aldrich.

"Hey kid you got no class. Hit the bums, kid. Run like the devil. Get a tin can and take up mooching. Knock on back doors for a nickel."