The Spirit de Franck Miller




















The Spirit de Franck Miller est un film qui avait un potentiel énorme, mais qui s’avère être au final une énorme déception.Cette adaptation du comics du même nom s’avère être une coquille vide. Le film est esthétiquement très réussi, mais il est beaucoup trop creux pour être intéressant.
Le film se perd dans des situations grotesques ou le comique omniprésent s’avère être une énorme tare. À ce point cela en devient ridicule.
On a bien trop souvent l’impression d’assister à une parodie de Sin City plutôt qu’a un film boxant dans la même catégorie.
On commence avec un scénario ultra simpliste et convenu. Le méchant veu devenir le maitre du monde en obtenant l’immortalité alors que le super héros veut l’en empêcher. Bien sûr ce résumé est rapide, mais si vous voyez le film vous constaterez qu’on n’en est pas loin.
Le tout est accompagné de dialogue de bas étage avec des répliques au dessous de la ceinture tombant complètement à plat et des situations n’amenant que le ridicule surtout pour Le Spirit . Cet humour aurait pu être rafraichissant dans ce film comme c’est le cas dans Iron Man, mais la succession devient franchement pénible. Les personnages jouant les gardes du corps d’Octoppus sont les personnages les plus ridicules du film et chacune de leur apparition est une torture. On a qu’une envie qu’ils meurent ! Malheureusement quand c’est le cas d’autres arrivent.
On comprend donc bien vite que l’on ne sortira de ce pseudo comique qui nous accompagnera jusqu’à la fin du film.Le Spirit n’est pas du tout charismatique et n’a pas la classe d’autre super héros. À part son immortalité il n’a rien d’exceptionnel et heureusement pour lui que ses adversaires ne sont pas plus en forme.
Je me demande encore ce qu’est venu faire Samuel L. Jackson dans cette galère. Il passera le plus clair de son temps à cabotiner dans tous les sens et en faire des tas. Son Octopus est franchement très décevant et il lui manque cette cruauté inhérente aux « méchants » des films de super héros.
Reste à The Spirit une mise en scène et des effets intéressants même si la plupart sont copiés à Sin City. C’est bien simple, si au début on m’avait dit qu’il s’agissait de Sin City 2 je l’aurais cru un instant. Les effets de couleurs sont les mêmes avec une forte dominante du blanc et du noir avec quelques couleures pétantes pour faire ressortir les éléments importants tels que la cravate ou le sang..
Le film use (et abuse ?) de fond vert afin de rajouter par la suite tous les décors du film. Ainsi il est bluffant de savoir que toutes les scènes aquatiques du film ont été tournées sans eau.
On retrouve aussi la même utilisation de la voix dictant la pensée du personnage principal.
Les scènes d’actions sont plutôt bien réussies avec de beaux effets, mais sont beaucoup trop prévisibles et classiques.
Au final, The Spirit s’avère donc être un film décevant à l’esthétisme flatteur et c’est d’ailleurs ça qui le sauve un petit peu, mais quand on compare le film de Frank Miller à Sin City, le bilan est sans appel : The Spirit est une énorme déception !

Titre : The Spirit
Date de sortie cinéma : 31 décembre 2008
Réalisé par Frank Miller
Avec Gabriel Macht, Samuel L. Jackson, Scarlett Johansson …
Long-métrage américain, britannique.
Genre : Action, Thriller
Durée : 1h43 min
Synopsis (allociné) :
« Denny Colt, un ancien flic, revient mystérieusement d’entre les morts. Il est désormais le Spirit, combattant du crime dans les rues obscures de Central City. Son ennemi juré, Octopus, a un but bien différent : dans sa folle quête d’immortalité, il s’apprête à détruire la ville. Aux quatre coins de la cité, le Spirit traque le tueur. Sur son chemin, le héros masqué croise des femmes, toutes sublimes, qui cherchent à le séduire, l’aimer ou le tuer… Seul son amour de toujours ne le trahira pas : Central City, la ville qui l’a vu naître… deux fois. »



Démineurs est un film qui amène une vision différente sur la guerre en Irak en nous plongeant directement au coeur de l’action et coté de ces soldats américains.
A la manière d’un Jarhead ou de la chute du faucon noir, Démineurs nous montre également le destin d’homme parfois brisé face à la guerre. Ils abordent tous ces situations de manières différentes et leur capacité de réaction face aux dangers est différente : certains ont peur, d’autres en ont besoin comme le sergent James. Il fait partie de ses soldats pour qui la guerre est un besoin essentiel à son équilibre et pour assouvir ce besoin il n’hésite pas à faire courir de grands risques à ses hommes.
Le film donne l’impression que 3 soldats ont été choisis et qu’on les suit durant leur « séjour » en Irak. Le film reste d’ailleurs exclusivement centré sur 3 soldats ce qui évitent à l’histoire de s’éparpiller et accentue ce sentiment d’isolement. Même au milieu de centaine de soldats américains, ils ne sont que 3. Ils ne peuvent compter que sur eux même.
un film que j'ai apprécié!!!




Après avoir réalisé Donnie Darko en 2002 et Southland Tales en 2006 Richard Kelly s’attèle cette fois-ci à l’adaptation d’une nouvelle de Richard Matheson : « Le jeu du bouton ». C’est donc son premier film dont l’histoire ne provient pas de son imagination.On y reviendra par la suite, mais il est clair que Richard Kelly a dû broder pour arriver à transformer cette nouvelle de 8 pages en film d’une durée de 1h40.The Box est un thriller de science-fiction ou un couple doit choisir en appuyant ou non sur un bouton de la vie d’un inconnu. En appuyant sur le bouton, une personne meurt et ils gagnent 1 million de dollars.Il était certain que cette décision entraine une énorme prise de conscience et c’est bien là ce qui fait l’attrait du film. Appuyer ou ne peut pas appuyer ?
La réussite de Richard Kelly est tout de même de transformer une boite en véritable personnage. Elle a quelque chose d’attrayant et de repoussant à la fois alors qu’il ne s’agit que d’une simple boite en bois, mais elle possède un tel pouvoir qu’elle en devient immédiatement l’enjeu de toutes les curiosités.
Et puis arrive la troisième et dernière partie du film ou enfin Richard Kelly sort de son trip et recommence à faire un film regardable. Le réalisateur se recentre sur les personnages principaux du film pour nous donner la conclusion de cette histoire.


Sky Crawlers est pour moi une déception. J’avais adoré son film Avalon qui bercé d’une douce mélancolie arrivait a captiver le spectateur.
J’ai eu du mal a adhérer au style graphique un peu particulier, car il y a un mélange entre animation traditionnelle et images de synthèse pour les combats aériens. Les combats aériens bien que finalement peu nombreux s’avère d’une rare beauté avec des images saisissantes de réalisme. Mais le style traditionnel est trop pauvre et dessert le film. Les visages des personnages n’arrivent pas à transmettre les émotions du film et accentue l’effet de lenteur. On dirait que tout le budget est passé dans les scènes de combat aérien et que le reste du film est fait à la va-vite. Certains mouvements paraissent même saccadés, c’est un comble pour un film sorti en 2010.
Titre : Sky Crawlers


Max et les maximonstres est un projet qui revient de loin et qui aurait pu ne jamais voir le jour, car le projet daté de 1997 bien avant que Spike Jonze ne soit impliqué.
Il vivra ainsi les évènements différemment. Lui qui était maltraité par les amis de sa soeur va à son tour faire du mal à un des ses nouveaux amis (le bouc) et il répètera à Carol certaines phrases que se mère lui a dit.
J’aurais aimé voir le montage original, car ce film s’oriente plus vers un public adulte.
Titre : Max et les maximonstres

