[Droudrou] Mes critiques en 2010

Modérateur: Dunandan

Re: [Droudrou] Mes critiques en 2010

Messagepar jean-michel » Dim 16 Mai 2010, 18:15

cool!! :love: des bons achats je pense!! :bluespit: :mrgreen: je vais m'éclater sur l'image grand écran de mon vidéoprojecteur!! :love: :love:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar droudrou » Mar 18 Mai 2010, 13:58

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En marge de JFK un film à voir de Roger Donaldson avec Kevin Costner qui, cette fois, est un conseiller de John Kennedy – Même si on connaît l’issue du film, c’est passionnant ! aspect intéressant sur le plan technique pour nous confronter à un format « actualités » l’image passe en noir et blanc certains moments - les séances d’Etat-Major nous confrontent à des réalités stratégiques qui illustrent bien les aspects de la crise des missiles de Cuba -
9/10

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Étau (L') - 6,5/10

Messagepar droudrou » Mar 18 Mai 2010, 14:12

L'étau

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Dernier volet consacré à JFK ce film d'Alfred Hitchcock très mal connu -
1962. Boris Kusenov, un haut fonctionnaire Soviétique, décide de passer à l'Ouest, avec sa femme et sa fille. En échange de l’asile politique aux U.S.A., Il doit fournir des informations aux Américains sur l'installation des missiles Russes à Cuba.
Il révèle aux agents de la CIA qu'un membre de la délégation Cubaine aux Nations Unies détient des documents qui font toute la lumière sur cette affaire. Cet homme peut être approché, mais il refusera de parler aux Yankees. La CIA fait alors appel à André Devereaux, un agent français afin de contacter Uribe
Au terme de multiples rebondissements, qui conduisent André Devereaux à Cuba, le transfuge révèle l'existence d'un réseau prosoviétique dans les plus hautes instances du contre-espionnage Français.

Topaz (qui sortit en France sous le nom de l'Etau afin d'éviter toute confusion avec Topaz) est un étrange film. Pour la première fois Hitchcock y exprime ouvertement une opinion politique et adopte violemment un point de vue anticommuniste.
Ce parti-pris s'exprime, de façon symbolique, dans la réponse à l'image d'ouverture que constitue celle qui referme le film. Le film s'ouvre sur un impressionnant défilé militaire traversant la place Rouge de Moscou et se termine par une vue printanière de l'avenue des Champs Elysées de Paris. Le monde est libéré de la menace des missiles soviétiques, à l'image du Paris libéré de l'occupation, à l'image des Champs Elysées débarrassés du rituel des défilés quotidiens des troupes d'occupation.
Pour des raisons qui ne tiennent certainement pas à ce parti pris anti-castriste, même s'il ne peut être considère comme négligeable - en 1969 une fraction importante de la jeunesse regardait l'île des Caraïbes avec sympathie -, le film fut un échec, tant auprès du public que de la critique.
F.Truffaut, l'un des plus grands admirateurs d'Hitchcock et ami personnel du cinéaste, dit de ce film : « En dépit de réelles beautés éparses - groupées essentiellement dans l'épisode cubain -Topaz n'est pas un bon film ».
Pour comprendre l'échec de ce film, il convient d'examiner la genèse de ce projet.
Pour la première fois Hitchcock accepta une commande et se résolut à adapter le roman d'espionnage Topaz que venait d'acquérir l'Universal et qui était un best-seller aux U.S.A.. L'auteur de ce roman affirmait que l'histoire, qu'il y narrait, était une histoire vraie, que le réseau prosoviétique, qu'il y dénonçait, existait vraiment et que le responsable en était un proche du général De Gaulle. Vrai ou faux, toujours est-il que le livre avait été interdit par la censure gaulliste.
L'auteur du livre n'avait pas seulement vendu les droits, il avait aussi exigé, et obtenu, le droit d'écrire le scénario en cas d'adaptation cinématographique. Pour la première fois Hitchcock ne put choisir librement son scénariste et ce n'est que quand le fiasco fut flagrant qu'il réussit à faire appel à Samuel Taylor et qu'ensemble ils entreprirent de simplifier l'intrigue.
Mais les ennuis ne s'arrêtèrent pas là. Les autorisations, pour filmer en France, tardèrent et, pire que tout, la France refusa l'une des fins envisagées : il n'était pas question que le film se termine par le passage, à l'Est, d'un proche du général De Gaulle. Alors Hitchcock imagina une nouvelle fin, une fin en accord avec lu film : le responsable du réseau Topaz se laissait tuer au cours d'un duel au stade Charlety. La scène fut tournée, mais ce coup-ci le public, qui assista à une projection « privée », la refusa… Hitchcock du se soumettre aux pressions des Studios et envisager une nouvelle fin. Mais comment faire ? Piccoli qui tenait le rôle de l'agent double n'était plus disponible… Alors on bricola une fin avec les chutes…

- ce film est tiré d'un roman de Léon Uris( TOPAZ ) à qui on doit EXODUS et auteur du scénario de Règlement de comptes à O.K. Corral - L'Etau comporte 4 fins alternatives qu'il convient de connaître et donc en marge de l'affaire des fusées de Cuba sachant que le roman de Léon Uris nous propose un 5ème dénouement. ma note 6.5 /10

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Jugement à Nuremberg - 9/10

Messagepar droudrou » Lun 24 Mai 2010, 18:00

Jugement à Nuremberg – film de Stanley Kramer 2 oscars 1962 dont meilleur film - 9/10


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Jugement à Nuremberg a reçu onze nominations et remporta 2 Oscars :
Oscar du Meilleur acteur : Maximilian Schell
Oscar du Meilleur scénario adapté : Abby Mann
Onze nominations :
Dont meilleur film; meilleur réalisateur : Stanley Kramer; meilleur acteur : Spencer Tracy; meilleure actrice dans un second rôle et meilleur acteur dans un second rôle : Judy Garland et Montgomery Clift.

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[img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a5/Judgment_at_Nuremberg-Montgomery_Clift.JPG
[/img]
sujet : Jugement à Nuremberg est adapté d'une pièce de théâtre basée sur le véritable procès de magistrats allemands à Nuremberg en 1947. Il apporte une réflexion sur la culpabilité des juges et, au-delà du peuple allemand, sur les différents degrés de culpabilité. Les Américains ne sont pas présentés simplement comme des héros libérateurs. Le personnage de Hans Rolfe, interprété par Maximilian Schell, avocat de Ernst Janning, fait un discours vers la fin du film où il explique que finalement si l'Allemagne est coupable, le monde l'est aussi. Il s'appuie sur le fait de l'inaction des différents gouvernements internationaux devant l'arrivée de l'auteur de "Mein Kampf" au pouvoir, du support dont Hitler a bénéficié d'industriels Américains. La distribution est prestigieuse. Le film présente des images de la libération des camps, projetées à Nuremberg en 1947. Cette irruption du réel est un véritable choc.
Le film – le juge américain Daniel Haywood (Spencer Tracy) préside le procès de quatre juristes allemands accusés d’avoir légalisé les atrocités nazies. Mais tandis que les récits de stérilisations et de meurtres se succèdent dans la salle d’audience Haywood subit des pressions politiques de plus en plus intenses en faveur de l’indulgence. Il est alors contraint de prendre la plus difficile décision de toute sa carrière.
Cinéaste engagé et militant Stanley Kramer offre ici une vision controversée de la plus sombre période de l’histoire de l’humanité . Jugement à Nuremberg retrace avec réalisme et méticulosité – documents d’archives à l’appui- les débats d’un des
procès des criminels de guerre nazis. Provocateur et passionnant le film est servi par une pléiade d’acteurs hors pairs : Spencer Tracy, Burt Lancaster, Marlène Dietrich, Richard Widmark, Judy Garland, Maximilian Schell et Montgomery Clift


Documentation je cite textuellement un article de juin 2004 relevé sur un site consacré au cinéma (je n’aurais su mieux dire)
Les fais historiques : Pendant presque un an, de novembre 1945 au premier octobre 1946, s’est tenu à Nuremberg le procès de 24 Allemands devant un tribunal international militaire. Ces 24 hommes étaient des militaires, des ministres, des décisionnaires de l'Allemagne nazie. Ce que l'on sait moins, c'est que les procès continueront jusqu'en 1949 mais uniquement sous l'égide des Etats-Unis qui poursuivront 177 autres intervenants moins centraux du Nazisme, mais également des collaborateurs au régime. 24 seront condamnés à mort, 35 acquittés et le reste condamnés à de la prison avant d'être graciés en 1956.

Le film : La très bonne idée de Jugement à Nuremberg est de n'avoir pas traité le premier procès, le procès le plus connu, le plus retentissant... mais aussi le plus facile. Le plus facile car il est évident (de nos jours en tout cas) que les accusés étaient coupables. Ils savaient, ils avaient mis en place, chacun à leur échelle, le système nazi. Faire un film sur le sujet, c'était faire un film sans surprise sur le dénouement, sans réel intérêt non plus sur les motivations des uns et des autres. C'était faire un film entérinant l'envie de vengeance face à un des plus horribles comportements sociaux et humains qu'ait connus l'Histoire récente.
Jugement à Nuremberg préfère s'attarder sur un procès secondaire, tardif. Cela permet d'abord de poser des questions comme : "A quoi servent ces procès maintenant que l'attention est retombée, à quoi bon juger ceux-là (4 juges) plutôt que d'autres ?" ; "Quand commence la participation au nazisme ?". De plus, les accusés étant des juges, cela permet de faire un procès sur des faiseurs de procès, c'est finalement une mise en abîme. Des juges jugent des juges.

Au centre du dispositif scénaristique, on a les personnages américains : Richard Wydmark dans le rôle du procureur Lawson, Spencer Tracy dans celui du juge Haywood. Ils forment une paire classique : l'un est virulent, réagissant impulsivement, alors que l'autre est troublé, s'identifiant finalement aux accusés. Le corps d'un côté, l'esprit de l'autre. Le trouble du juge Haywood est passionnant. Les juges sont là pour appliquer des lois, et non pour les faire. De nouveau où doit se situer la "réaction" aux lois, à la société. Quand - à partir de quelle limite - doit-on dire non. Lui-même, dans son propre quotidien, aurait pu se poser la question? Qu'aurait-il fait à leurs places?

Du côté allemand, on a deux personnages encore plus forts que les Américains. D'abord, l'avocat joué admirablement par Maximilian Schell, et surtout le personnage de Ernst Janning joué par Burt Lancaster. C'est lui finalement qui tient tout le film sur un jeu... inexistant. Ernst Janning est un ministre de la justice, il a publié de nombreux livres brillants sur la justice. Il est même un idéaliste. Alors, comment a-t-il pu basculer dans la collaboration nazie ? Cette question court durant tout le procès, durant tout le film, et incarne magnifiquement le thème du film. On n'est pas dans le débat de savoir s'ils seront condamnés ou non, mais dans un débat plus intéressant : comment fait-on pour ne rien faire ? Comment devient-on une partie active d'une institution fasciste ? Le personnage est magnifiquement campé car il est là mais il ne dit rien, refuse de parler durant le procès, semble différent des autres juges accusés. Il est mystérieux, on a envie de savoir son secret et il nous permet de tenir plus de 3 heures de film sur son mutisme et notre envie d'en savoir plus sur lui.

Jugement à Nuremberg est une très bonne surprise. On aurait pu s'attendre (vu notamment son casting international, presque consensuel) à un film de propagande, facile, qui n'enfoncerait que des portes ouvertes. Ce n'est pas le cas. Il y a certes certains passages obligés, pédagogiques, comme la scène où l'on montre les camps et les horreurs, mais l'essentiel est ailleurs, dans des personnages compliqués, complexes. Finalement, ce qu’illustre le film, c'est la théorie de la grenouille et de l'eau brûlante. Plongez une grenouille dans de l'eau bouillante, elle s'agite et sort tout de suite de l'eau. Mettez-là dans de l'eau froide que vous portez lentement à ébullition et elle se laissera mourir.
La mise en scène est somptueuse, avec de très beaux mouvements de caméra (les plans circulaires notamment) et une grâce visuelle. A noter que le film tourné en anglais rencontre un problème de taille : la langue. Le procès se passe en Allemagne, avec des accusés allemands, des avocats allemands et des juges et procureurs américains. Un système de traduction a été utilisé et les images des intervenants avec des casques sur la tête sont devenus célèbres. Le film tente de respecter cela, seulement, la traduction prend du temps (celui de dire dans une langue, se faire traduire, répondre, et retraduire ensuite). D'un côté, le film dans son souci "réaliste" ne peut renoncer à cette traduction et à cette barrière des langues. Mais en même temps, il ne peut pas l'assumer. Stanley Kramer recourt à un procédé, tout aussi osé qu'étonnant. Lors de la première longue prise de parole en allemand de l'avocat de la défense, il fait un long travelling latéral sur les traducteurs, les franchit d'un mouvement de grue, et zoome sur l'avocat qui parle alors en anglais.

mes notes personnelles – c’est là un film que l’on ne peut aborder sans une bonne culture historique – pour ma part j’ai la nette impression que ces faits qui se sont déroulés en 1947 se situent bien loin par rapport au public d’aujourd’hui et le cinéma qu’il affectionne : on est très loin des démonstrations de gens comme Spielberg (la liste de schindler) ou Tarantino (Inglourious Basterds) ou Bryan Singer (Walkyrie) – c’est un film qui à mon sens ne peut être vu de façon isolée pour bien comprendre le cadre de l’époque où se déroulent les évènements – la vision de deux films de Samuel Fuller n’est pas inutile the big red one (au-delà de la gloire) et Verboten ! (ordres secrets aux espions nazis) – le premier amènera les combattants jusque la libération de camps de la mort le second se ponctuera avec le procès des criminels de guerre à Nuremberg !
Le film qui décrit parfaitement le cadre d’une Allemagne qui survit dans les décombres et où les habitants ont trouvé de l’emploi avec les besoins des troupes d’occupation et s’essayant à reconstituer une vie sociale et culturelle ; fait figure prophétique car depuis nos rapports politiques et économiques avec le peuple allemand ont bien changé et détail important l’action se situe en 1947 en plein moment où les russes font le blocus de Berlin et où les américains vont mettre en place l’un des plus formidables ponts aériens qui chaque jour viendra livrer à Berlin des milliers de tonnes de vivres et de fournitures pour assurer sa subsistance ! au lendemain de cette guerre Berlin capitale du 3ème Reich était le symbole de la liberté face à l’hégémonie marxiste communiste ! Pour mieux appuyer ma démonstration pour ceux que ça intéresse je recommande la lecture d’Armageddon le best seller de Léon Uris auteur d’Exodus qui n’a strictement rien à voir avec le titre du film homonyme !

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Re: [Droudrou] Mes critiques en 2010

Messagepar jean-michel » Lun 24 Mai 2010, 18:13

Article que j'ai trouvé intéressant!!! bien documenté et soucis du détail!! bien droudrou! :super:
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Re: [Droudrou] Mes critiques en 2010

Messagepar droudrou » Lun 24 Mai 2010, 18:17

merci Jean-Michel ! :oops: :love: :love: :eheh:
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3 Royaumes (Les) - version longue - 8/10

Messagepar droudrou » Mar 25 Mai 2010, 08:50

Les trois royaumes version longue film de John Woo - 8/10

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Je ne sais plus qui a déjà évoqué le film qu'il avait vu dans sa version courte et se posant la question de savoir s'il y avait une différence entre un film qui dure 2 heures et demi et le même qui durerait près de 5 heures ? Question inutile : pourquoi certains d'entre nous priviligieraient la version director's cut qui bien souvent est plus longue parce qu'elle nous apporte parfois des éléments qui font défaut dans la version cinéma !
donc j'ai regardé deux fois ce film très long qui m'a surpris par la qualité de sa mise en scène et de son interprétation ainsi que pour la flamboyance de son image et certaines scènes de bataille absolument épiques :
au risque de surprendre deux personnages ont retenu mon attention zhao wei dans le rôle de la princesse sun shangxiang et son petit copain du camp ennemi ce sont les deux héros sympathiques de cette histoire ce qui ne veut nullement dire que les autres personnages ne peuvent captiver notre attention !
certes les séquences de bataille sont bien menées et époustouflantes mais j'avoue que trop longues elles finissent par lasser parce que trop répétitives dans leur débauche de mouvement ce qui semblerait être la même critique pour le livre (3 volumes de 650 pages)... J'ai préféré le film dans sa version originale sous-titrée qui fait nettement plus authentique que la version français doublée !
Malgré mes réserves je le reverrai avec plaisir car je couperai alors les scènes qui m'importunent pour m'en tenir à l'essentiel !



complément au film Les trois Royaumes

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A l'une des premières scènes des Trois Royaumes qui se déroule au 3ème siècle de notre ère et où l’on voit la cavalerie de Cao Cao foncer sur les troupes adverses à bride abattue et tomber dans un piège où les fantassins retournent leurs boucliers face au soleil ce qui éblouit les assaillants et désorganise leur charge !

J’opposerai une des scènes de Salomon et la reine de saba film de 1959 réalisé par King Vidor à qui on doit la version américaine de Guerre et Paix quand les chars de pharaon chargent dans le désert les troupes Israélite avant d’être désorganisés par le soudain éblouissement du soleil se reflétant sur les boucliers des armées de Salomon

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Vers l’an 1000 avant JC, David (Finlay Currie), âgé de 70 ans, roi de la Terre d’Israël, doit passer le pouvoir à l’un de ses fils : le prince Adonias (George Sanders) est un grand chef de guerre et le prince Salomon (Yul brynner) est un homme sage et pacifique. David fait un rêve, où Dieu lui dit que son royaume sera plus prospère et heureux par la paix que par la guerre. Il désigne donc Salomon comme son successeur.
Salomon doit alors régner et résister contre son puissant voisin, le pharaon d'Égypte Siamon (David Farrar) -978/-959 qui veut l'anéantir, son demi-frère aîné Adonias qui veut le tuer pour récupérer le trône malgré les dernières volontés de son père le roi David, et la très belle et puissante reine de Saba (Gina Lollobrigida) (royaume situé quelque part entre le Yémen et l'Éthiopie), complice du Pharaon d'Égypte, venue tenter de le séduire pour trouver ses points faibles et le détruire. Mais les deux puissants et séduisants souverains tombent amoureux l'un de l'autre et la reine de Saba veut se convertir, avec son peuple, au Dieu de Salomon...
ce peplum qui date de 1959 était à l’origine produit et interprété par l’acteur Tyrone Power dans le rôle de Salomon ! de fait le film était presque terminé quand à l’issue d’une scène de combat l’opposant l’acteur à George Sanders il fut emporté par une crise cardiaque qui obligea à le remplacer par Yul Brynner et retourner toutes les scènes où Tyrone Power apparaissait ce qui explique l’abondante crinière dont est ici pourvu le très célèbre chauve de l’Histoire du Cinéma hollywoodien …
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Re: [Droudrou] Mes critiques en 2010

Messagepar Jipi » Mar 25 Mai 2010, 09:50

jean-michel a écrit: Article que j'ai trouvé intéressant!!! bien documenté et soucis du détail!! bien droudrou! :super:


Ah oui c'est un crac ce Droudrou.
Je n'ai hélas pas vu Jugement à Nuremberg que j'espère chopper sur Tcm un jour.
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Ruée vers l'Ouest (La) - 6/10

Messagepar droudrou » Jeu 27 Mai 2010, 22:34

La ruée vers l’Ouest


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est une des deux adaptations du best seller d’Edna Ferber

interprété par Glenn Ford – Maria Schell – Anne Baxter mise en scène par Anthony Mann – d’une durée de 2 h 25 c’est un film de 1960 – ma note 6/10


l’histoire : en 1989 le président Harrison ouvre aux pionniers l’Etat de l’Oklahoma jusqu’alors vierge de toute population. A cheval, munis de leurs chariots ou des engins les plus divers ceux-ci envahissent alors cette nouvelle terre ! Yancey « Cimarron » Cravat et sa femme en font partie. Ils s’installent dans la ville d’Osage et fondent un journal qui, peu à peu, acquiert une renommée qui confère aux Cravat une place privilégiée au sein de la ville.
La ruée vers l’ouest est une saga réussissant le tour de force de nous raconter l’histoire d’un homme, d’un pays et d’un amour. La ruée vers l’Ouest fait honneur au célèbre roman d’Edna Ferber dont il s’inspire



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mon avis – Edna Ferber est à l’Ouest Américain ce que fut Margarett Mitchell pour le Sud avec le célèbre Autant en Emporte le Vent dont je vous parlerai un peu plus tard. Pour bien situer ces deux romancières si Edna Ferber se raconte au travers de récits qui ont donné de grands films au cinéma comme Cimarron

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ou plus connue l’épopée de Géants
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ou ce qui deviendra un grand musical de Broadway mis en scène par Fred Zinnemann réalisateur du célèbre Le train sifflera 3 fois


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moins connu de nous Européens que Image

il y a fort à parier que Margarett Mitchell nous aurait gratifiés d’autre romans sur le Sud et la guerre de sécession !

Cimarron est un de ces aventuriers comme l’Ouest Américain a connu faisant mille métiers et doublé ici d’un idéaliste qu’on retrouvera sur tous les fronts s’engageant même dans les Marines puisqu’il ira combattre à Cuba avant de trouver la mort au côté des troupes anglaises sur l’un des champs de batailles de la guerre de 14/18 et qui pour ses convictions refusera même un poste de Gouverneur !
La première partie du film est une puissante description de ce que fut cette ruée sur le territoire de l’Oklahoma et qui a servi comme toile de fond à une des aventures du célèbre Lucky Luke de Morris et Goscinny .

Si l’interprétation est sympa bien que Maria Schell manquerait de relief , on y retrouve deux thèmes chers à Edna Ferber : le pétrole et le racisme qui sont les éléments clés de Géants de George Stevens qui fera l’objet d’une de mes futures interventions…
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Re: [Droudrou] Mes critiques en 2010

Messagepar jean-michel » Ven 28 Mai 2010, 06:09

:super: pas encore vu celui là! je suis sur les westerns de kirk douglas..
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Re: [Droudrou] Mes critiques en 2010

Messagepar Jipi » Ven 28 Mai 2010, 16:25

Jean-Michel et Droudrou
je viens de revoir avec un peu d'émotion "Seul sont les indomptés" sur TCM western moderne avec Kirk Douglas 94 ans cette année (l'age de mon père) cowboy marginal qui regarde le ciel en y détectant le passage d'un jet. La même scène est reprise dans "Les cavaliers" avec Jack Palance.
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Re: [Droudrou] Mes critiques en 2010

Messagepar droudrou » Ven 28 Mai 2010, 17:15

ça m'emmerde d'avoir coupé l'effet potentiel de l'intervention de mon pote Jipi avec mes éblouissements issus des trois royaumes et de Salomon et la reine de Saba mais comparer un avion qui passe dans le ciel avec la voluptueuses poitrine de Gina Lollobrigida est une hérésie ! ... J'ai honte !
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Re: [Droudrou] Mes critiques en 2010

Messagepar Jipi » Ven 28 Mai 2010, 17:20

Finlay Currie consommable majeur des peplums des années 50. Crucifié tête en bas dans Quo Vadis.
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Re: [Droudrou] Mes critiques en 2010

Messagepar droudrou » Ven 28 Mai 2010, 17:37

Finlay Currie consommable majeur des peplums des années 50. Crucifié tête en bas dans Quo Vadis. nous dit Jipi

Ouaip triste Saint Pierre dans Quo Vadis et formidable Balthazar dans Ben-Hur...
Et puisque Jipi a déclenché les hostilités avec Saint Pierre pour ma part mon meilleur Saint Pierre du cinéma Michaël Rennie dans La Tunique de Henry Koster et Demetrius et les gladiateurs de Delmer Daves.
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Il faut sauver le soldat Ryan - 4/10

Messagepar droudrou » Ven 28 Mai 2010, 17:59

Il faut sauver le soldat Ryan

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Je risque fort de déclencher tout à la fois une levée de boucliers et une volée de bois vert à mon encontre en critiquant le film de Steven Spielberg. J’accorderai au film de monsieur Spielberg la note de 4/10 !

Monsieur Steven Spielberg vous êtes un esbroufeur !

Par souci du détail vrai et de vouloir trop bien faire et montrer à tous qu’il est un immense réalisateur monsieur Spielberg s’est littéralement fourvoyé ! Et pour les besoins de ma démonstration je ne m’embarquerai pas sur ce terrain sans munitions !

Mauvaise surprise le film est au format 1.85 quand j’attendais une image cinémascope 2.35 voire même 2.55…
Monsieur Spielberg s’est égaré dès les premières images du film :
souvenez-vous de cette première scène qui s’ouvre sur cet immense cimetière américain qui n’a rien à voir avec les lieux mêmes où est censée se dérouler la promenade commémorative de cette famille Américaine conduite par un Ryan très vieilli qui vient visiter les lieux et se recueillir sur la tombe du capitaine Miller…

Très curieux de nature et intéressé par les faits militaires qui ont marqué mon année de naissance entre autre le débarquement du 6 juin 1944, au début des années 80 j’ai voulu effectuer un long périple en Normandie qui m’a amené sur les plages du débarquement, musées ports et cimetières alliés ou Allemands. Entre autres j’ai donc visité le cimetière américain de Colleville-sur-Mer (Normandy American Cemetery and Memorial) qui est un cimetière militaire américain, situé juste au-dessus de la plage dite d’Omaha Beach, dans la commune de Colleville-sur-Mer dans le Calvados, sur l'un des sites du débarquement allié du 6 juin 1944.
On peut y découvrir la tombe du brigadier général Théodore Roosevelt Jr. rôle tenu par Henry Fonda dans le film le Jour le plus long !

LIEN

c’est un lieu extrêmement typique caractérisé par une statue et des stèles immenses sur lesquelles sont gravés les noms des défunts ce que Spielberg n’a pas su exploiter pour donner une autre ampleur à son film ce que je ne lui pardonne pas ces lieux étant demeurés gravés au plus profond de ma mémoire ! D’autre part contrairement à ce que voudrait encore nous faire croire Spielberg il n’existe pas de chemin de promenade du côté gauche du cimetière qui longe la mer et les plages dont et surtout Omaha Beach à laquelle le mémorial est dédié !
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que le souci de Spielberg soit allé jusqu’à reproduire les « sounds of battle » en faisant tirer à balles réelles sur des carcasses d’animaux et enregistrer le bruit des impacts de balles déchirant les chairs peut être louable encore que pour faire plus poignant il nous gratifie d’une séance de morphing qui aboutit à une hérésie. Louable certes si les faits avaient été respectés !

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on voit Ryan se recueillir sur la tombe du capitaine Miller et saluer sa mémoire gros plan sur Ryan suivi d’une séance de morphing extraordinaire qui aboutit à un autre gros plan sur Miller à bord d’une des péniches du débarquement « souvenir des évènements de cette journée qui aboutiront à son sauvetage ». Or toutes ces scènes du débarquement et celles qui suivent sont impossibles : « Ryan ne peut pas les avoir vécues telles qu’elles nous sont racontées ! »

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Ryan fait partie de la 101ème Airborne et parachuté sur la Normandie la veille du débarquement il ne peut pas avoir connu l’enfer d’Omaha Beach ! « Seul un des survivants de l’équipe de Miller aurait pu nous raconter l’histoire d’Omaha la sanglante et tout ce qui s’est passé ensuite…

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Jusqu’au moment de retrouver Ryan et les derniers instants du capitaine Miller !

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On nous dit dans le battage qui a précédé le lancement de « saving private Ryan » que des vétérans du débarquement ont pleuré à l'avant-première, du film à New-York ce qui est trop facile comme argument car c’était ce qu’ils avaient déjà fait à propos du film de Darryl F. Zanuck « le Jour le plus long » que je commenterai ultérieurement !
si je ne renie pas les qualités techniques de cette reconstitution d’un épisode particulièrement sanglant de la journée du 6 juin 1944 en revanche une fois quitté les plages du débarquement Spielberg nous entraîne dans un film de guerre où les situations n’ont d’extraordinaire que les moyens techniques qu’il met en œuvre et où il ne faudrait pas que les Tom Hanks et Tom Sizemore nous fassent accroire qu’ils sont des vétérans de 6 juin 1944 et du 7 décembre 1941 pour le second !
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