Modérateur: Dunandan









 En adaptant le mythe Arthurien sur grand écran, John Boorman livre à la fois une fresque sublime et une film désespérément brouillon où règne un chaos palpable notamment sur la réalisation confuse et vraiment bancale à travers laquelle le cinéaste ne transcende vraiment pas son sujet. Là ou un scope aurait permis des plans panoramiques magistraux , Boorman décide de tourner en 1:85, format appréciable mais ici gâché par une multitude de plans serrés qui empêchent de saisir la grandeur époque du film. Les batailles violentes perdes en intensité pare qu'on a tout simplement l'impression de ne voir que 10 mecs sur foutre sur la gueule alors que des armées et des royaumes sont en jeu.
En adaptant le mythe Arthurien sur grand écran, John Boorman livre à la fois une fresque sublime et une film désespérément brouillon où règne un chaos palpable notamment sur la réalisation confuse et vraiment bancale à travers laquelle le cinéaste ne transcende vraiment pas son sujet. Là ou un scope aurait permis des plans panoramiques magistraux , Boorman décide de tourner en 1:85, format appréciable mais ici gâché par une multitude de plans serrés qui empêchent de saisir la grandeur époque du film. Les batailles violentes perdes en intensité pare qu'on a tout simplement l'impression de ne voir que 10 mecs sur foutre sur la gueule alors que des armées et des royaumes sont en jeu.
 Autre souci du film : les acteurs qui signent une interprétation globale plutôt théâtrale où tout est surligné par des réactions et une gestuelle trop appuyée, peu naturelle où le mythe côtoie involontairement ou non le cabotinage excessif (Gabrial Byrne,,,). La photographie passe du magnifique au banal et réaliste , dépouillée et granuleuse : choix artistiques indiscutables qui permettent au film de rentrer au panthéon des œuvres bien picturales que cinéphiles, Sauf à des rare moments, les cadrages semblent ratés ou en tout cas peu réfléchis en amont de la création du long-métrage.
Autre souci du film : les acteurs qui signent une interprétation globale plutôt théâtrale où tout est surligné par des réactions et une gestuelle trop appuyée, peu naturelle où le mythe côtoie involontairement ou non le cabotinage excessif (Gabrial Byrne,,,). La photographie passe du magnifique au banal et réaliste , dépouillée et granuleuse : choix artistiques indiscutables qui permettent au film de rentrer au panthéon des œuvres bien picturales que cinéphiles, Sauf à des rare moments, les cadrages semblent ratés ou en tout cas peu réfléchis en amont de la création du long-métrage.
 Au-delà de l'aspect aujourd’hui très vieillot , le film gagne vraiment ses points pour l'écriture des dialogues (Merlin c'est juste un putain de personnage, l'acteur est inspiré (malgré le choix du casque métallique qui pourtant lui sied à merveilles), et c'est véritablement le vrai grand rôle du film et le protagoniste le mieux écrit, le plus emblématique) et l'aura mythologique qui se dégage du film : quelques plans instaurent vraiment une frontière très mince entre l'historique et l'imaginaire , les paysages, la nature...tout est emprunt d'une imagerie légendaire presque onirique cependant très ténébreuse ou ne règne que la folie des hommes : cupidité, désir charnel, amour,  combat, honneur, loyauté, le combat contres les démons intérieurs ; le scénario tend concrètement à revitaliser un mythe universel trop souvent résumé à un duel pour une femme.
Au-delà de l'aspect aujourd’hui très vieillot , le film gagne vraiment ses points pour l'écriture des dialogues (Merlin c'est juste un putain de personnage, l'acteur est inspiré (malgré le choix du casque métallique qui pourtant lui sied à merveilles), et c'est véritablement le vrai grand rôle du film et le protagoniste le mieux écrit, le plus emblématique) et l'aura mythologique qui se dégage du film : quelques plans instaurent vraiment une frontière très mince entre l'historique et l'imaginaire , les paysages, la nature...tout est emprunt d'une imagerie légendaire presque onirique cependant très ténébreuse ou ne règne que la folie des hommes : cupidité, désir charnel, amour,  combat, honneur, loyauté, le combat contres les démons intérieurs ; le scénario tend concrètement à revitaliser un mythe universel trop souvent résumé à un duel pour une femme.
 Boorman se permet un revisited honorable basé sur le livre du Mythe Arthurien le plus adulte et le plus cru voir le plus dérangeant, Avec autant de défauts que de qualités, Excalibur ne se rattrape pas dans sa narration un peu confuse où les ellipses sont assez bâclées. Un film que je revois à la baisse malgré son apport a genre « fantasy médiévale » indéniable mais à la fois op long trop bref : on passe très vite d'une scène à un autre, d'un lieu à un autre, d'une décennie à une autre, tout est trop survolé, La durée est pas très bien gérée au final du coup certains passages clés ou importants passent un peu à la trappe.
Boorman se permet un revisited honorable basé sur le livre du Mythe Arthurien le plus adulte et le plus cru voir le plus dérangeant, Avec autant de défauts que de qualités, Excalibur ne se rattrape pas dans sa narration un peu confuse où les ellipses sont assez bâclées. Un film que je revois à la baisse malgré son apport a genre « fantasy médiévale » indéniable mais à la fois op long trop bref : on passe très vite d'une scène à un autre, d'un lieu à un autre, d'une décennie à une autre, tout est trop survolé, La durée est pas très bien gérée au final du coup certains passages clés ou importants passent un peu à la trappe.
 Techniquement, les meilleurs plans et la meilleure ambiance -dans laquelle les chevaliers sont confrontés à un mysticisme exacerbé-reste la quête du Graal (sans relief toutefois), des choix de costumes/armures restent très douteux (Mordred,,,) tandis que d'autres relèvent d'une qualité indéniable (Arthur et la majorité des chevaliers) surfant à la fois sur la vague réaliste et crasseuse mais  aussi magique et étincelante (mais on peut aussi relever la scène où Merlin irréel tourne autour du lit de Morgan : en terme d'ambiance hypnotique . L'inceste, l'adultère, la trahison, régicide , parricide, infanticide, les plaisirs de la chaire...effectivement, le film est loin de dresser un portait flatteur des mythes de la table Ronde mais même avec pareil atout le film ne transporte pas vraiment. On peut tout de même féliciter l'aspect visuel cohérent avec le fond et débarrassé de la féerie/niaiserie habituelle. Excalibur reste un film et un univers d'hommes au fond pessimiste.
Techniquement, les meilleurs plans et la meilleure ambiance -dans laquelle les chevaliers sont confrontés à un mysticisme exacerbé-reste la quête du Graal (sans relief toutefois), des choix de costumes/armures restent très douteux (Mordred,,,) tandis que d'autres relèvent d'une qualité indéniable (Arthur et la majorité des chevaliers) surfant à la fois sur la vague réaliste et crasseuse mais  aussi magique et étincelante (mais on peut aussi relever la scène où Merlin irréel tourne autour du lit de Morgan : en terme d'ambiance hypnotique . L'inceste, l'adultère, la trahison, régicide , parricide, infanticide, les plaisirs de la chaire...effectivement, le film est loin de dresser un portait flatteur des mythes de la table Ronde mais même avec pareil atout le film ne transporte pas vraiment. On peut tout de même féliciter l'aspect visuel cohérent avec le fond et débarrassé de la féerie/niaiserie habituelle. Excalibur reste un film et un univers d'hommes au fond pessimiste.
 Boorman en montre parfois trop (l'ambiance onirique/fantastique lors des scènes de nuit avec Merlin et Arthur entouré d'animaux et des cris des bêtes nocturnes ça appui trop le propos surtout les pythons posé ici et là (pareil dans l'antre du" Dragon" métaphorique) ça fait film de pauvre. Viviane dans qui transparait dans ls eaux pour donner l’épée reforgée à Arthur ça en en montre trop : c'est le plan le plus inutile du film. Les mains suffisaient. Bref, à la fois un film très ambitieux et profond mais embrouillé et bancal. Reste des moments cultes  comme l'ouverture du film , l’apparition de Merlin, la quête du Graal, le final ultraviolent , tragique et désespéré, ou encore la magie du film (décors surtout) qui opère bien moins qu'avant. Dommage.
Boorman en montre parfois trop (l'ambiance onirique/fantastique lors des scènes de nuit avec Merlin et Arthur entouré d'animaux et des cris des bêtes nocturnes ça appui trop le propos surtout les pythons posé ici et là (pareil dans l'antre du" Dragon" métaphorique) ça fait film de pauvre. Viviane dans qui transparait dans ls eaux pour donner l’épée reforgée à Arthur ça en en montre trop : c'est le plan le plus inutile du film. Les mains suffisaient. Bref, à la fois un film très ambitieux et profond mais embrouillé et bancal. Reste des moments cultes  comme l'ouverture du film , l’apparition de Merlin, la quête du Graal, le final ultraviolent , tragique et désespéré, ou encore la magie du film (décors surtout) qui opère bien moins qu'avant. Dommage.











Alegas a écrit:Un film que j'arrêtais pas de mater quand j'étais ado mais j'ai carrément peur de le revoir.
Heatmann a écrit:ptain ces screen et la musique , en plus du sujet , ca me donne envie de le mater quoi , j etait sur de l avoir vue , et enfait j ai du confondre avec un autre truc , car les film arthurien y en a pas des masse et celui la je l ai pas vue



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Heatmann a écrit:pourquoi ? boorman en plus c est pas mal non . c'est pas pire que le lancelot avec conney et gere quand meme ? ( ultimement pourri celui la)









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