(oui le concept est similaire mais le traitement n'a rien à voir). Duel c'est subtil. On t'explique jamais rien et le film n'a pas eu besoin de se justifier de son non-sens par un monologue d'ouverture totalement foireux, foiré et ridicule.Modérateur: Dunandan
(oui le concept est similaire mais le traitement n'a rien à voir). Duel c'est subtil. On t'explique jamais rien et le film n'a pas eu besoin de se justifier de son non-sens par un monologue d'ouverture totalement foireux, foiré et ridicule.
Scalp a écrit:C'est quoi cette ingratitude ( pas de commentaire ??!! ) devant la merveilleuse critique de Way pour ce chef d'oeuvre japonais !!!



Mark Chopper a écrit:La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.




Court, sympathique, agréable à regarder, ce premier survival/aventure (ultra remaké) est intéressant par bien des aspects comme l'enchainement des péripéties dont l'ordre chronologique a été mainte fois répété. Plusieurs décors de King Kong ont servis pour ce film (comme l'arbre-pont) étant donné que les deux films furent tourné en même temps et par la même équipe.
Évidemment l'âge du film le trahit par des détails grotesques, une interprétation trop appuyée et théâtrale mais ces "défauts" étaient pour l'époque d'énormes qualités. Faut-il rappeler qu'au début du cinéma, chaque film était la plupart du temps un divertissement à ne pas prendre très au sérieux ou ne tout cas à ne pas trop chercher la crédibilité dans des œuvres pour le moins purement divertissantes? Le temps n'était donc pas encore au perfectionnisme minutieux établit plus tard où les acteurs s'investissaient et s'impliquaient totalement dans leur rôle ne donnant un naturel hors norme. Les cinéastes étaient moins regardant, les techniques émergeaient et évoluaient, c'était tout simplement le début du Cinéma et contrairement à ce que certains pensent, TOUS les arts ont évolués.
L'intérêt de ce type de film est de se cultiver et de comprendre un genre, de comprendre les œuvres actuelles et percevoir les références de certains réalisateurs contemporains. Oui il ya des ereurs de montages, oui le jeu des acteurs est de nos jours très passables et certaines situations/péripéties sont minables et peu développés mais niveau écriture et rythme mais aussi "personnages" et fond c'est , pour l'époque, le plus fin que j'ai pu voir après King Kong tout fade et sans émotions et Frankeinstein par contre très sympa. d'ailleurs, la fin des ces deux films (et aussi la Belle et la Bête) sont identique : traqué par des hommes et des chiens les "victimes" courent et s'échappent dans la nature.
Pourtant, des films comme Zaroff possède un vrai fond sur la nature humaine et notre condition. Chasseur ultime d'une chaine alimentaire qu'il surpasse et domine, l'homme est peut-être amené à s'entretuer par manque, par pur ennui ou par la force des choses. Notre nature nous rattrape toujours malgré notre capacité à "taire" nos instincts les plus primaires. Zaroff est quelqu'un de subtil, raffiné, éduqué, riche et charmeur mais aussi charismatique et effrayant. Il est devenu ce qu'il est mais ne l'était pas à l'origine. Chasseur hors pair, les proies peu intelligentes qu'il chassait l'ennuyait et la blessure infligé au visage par un buffle l'a chamboulé : peut-être s'est-il vu pour la première fois dans le rôle de la proie et cela ne lui a plut surtout venant de la pat d'un animal lui-même au bas de la chaine alimentaire. Cet évènement l'a enhardit et conforté dans une nouvelle passion: la chasse à l'homme, le gibier le plus dangereux. D'égal à égal, deux chasseurs s'affrontent. Le jeune "chasseur est lui bine plus équilibré mais aussi moins expérimenté que Zaroff et quand lui-même va se retrouver traqué par le comte, il va "comprendre" ce que peux ressentir un animal chassé. Le traitement est aujourd'hui dépassé, en surface et peut exploité finalement mais toute la partie finale vaut le détour : la brume, le décor, le montage. C'est sympa.
| Film: Chasses du comte Zaroff (Les) Note: 7/10 Auteur: Alegas |
Film: Chasses du comte Zaroff (Les) Note: 6,5/10 Auteur: pabelbaba |





dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs


Précurseur d'un genre très restreint, Altered States lorgne plus du côté du téléfilm dans sa globalité que d'un pur film faute à une photo quelconque, pas très inspirée (hormis quelques mouvements de caméra et 2-3 plans) et une interprétation qui connait des hauts et ses bas : William Hurt est à la fois habité par son personnage passionné, obsédé, torturé et excité par sa découverte mais le reste du casting est banal malgré une présence féminine qui à du caractère et un jeu correct. L'écriture est excellente : adaptation d'un roman, le scénario est passionant pour peu qu'on s'intéresse à se genre de sujet : psychotropes, monde des visions, chamanisme (effleuré), univers quantique, religion, Vie, univers...
C'est complexe, très dérangeant (le genre de malaise qui peut survenir quand un artiste traite de ce genre de thèmes qui nous dépassent complètement et nous entraine soit dans l'infiniment petit soit l'infiniment grand) et c'est tout de même surprenant de voir un film qui mêle une histoire d'amour aussi bien avec la personnalité d'un homme entêté et concentré sur sa vocation tout en parsemant le film de visions que l'on retrouvera plus tard dans des films comme Blueberry, Enter The void (peut-être The tree of Life)...
Ici, c'est largement plus abordable , largement moins long et pas du tout expérimental ou film d'autiste (hein Scalp 
Faut aussi savoir que le film se base sur des expériences avérées et que ce n'est plus un secret officieusement que certaines pantes ne sont pas des drogues mais des outils pour "voyager". Plusieurs scientifiques se sont penchés sur la question et après de longues études ils n'ont rien prouvés mais admettent l'évidence : ces choses les dépassent et des peuples ancestraux connaissaient ces pratiques alors même que la science actuelle n'arrive toujours pas à expliquer comment il leur fut possible d'accéder à un savoir engrangeant plus d'un millions d'espèces de plants différentes dans la Jungle. 
| Film: Au-delà du réel Note: 8/10 Auteur: nicofromtheblock |
Film: Au-delà du réel Note: 8/10 Auteur: Pathfinder |





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