[pabelbaba] Mes Critiques en 2011

[Scalp]

Je suis un Aventurier je suis pas trop d'accord, pour le moment c'est même un des meilleurs westerns 50's que j'ai vu, et je parle pas de ta critique de True Grit

[Heatmann]

ben quelqu'un qui a pas ete subjuger par les perso et le texte quoi ! ont est plusieur , ca va jme sent moin seul

[pabelbaba]

Je suis un Aventurier je suis pas trop d'accord, pour le moment c'est même un des meilleurs westerns 50's que j'ai vu, et je parle pas de ta critique de True Grit

Pour les westerns 50's t'as pourtant vu Les 40 Tueurs de Fuller et Les Affameurs?

[Scalp]

Si 40 tueurs, ça tue, y a ma critique de référencé d'ailleurs, par contre les Affameurs pour moi c'est clairement un bon cran en dessous de Je suis un Aventurier ( la critique des 2 films arrive bientôt )

[pabelbaba]

Coup de Fouet en Retour de John Sturges - 1956

Difficile de parler du film sans spoiler à mort (ne lisez pas le résumé allociné, en trois lignes vous savez tout!)...

Ce western, malgré un petit semblant de suspens, est assez basique : un pistolero, une veuve, de méchants indiens, un grand méchant propriétaire et 60.000$! Ca fonctionne bien pendant une petite heure, Widmark cherche l'assassin de son père en se mangeant embûche sur embûche (indiens, frères vénères, sosie gay de Tony Curtis...).

C'est plutôt agréable à suivre, Widmark pète la classe, ça tire souvent et les grands espaces sont monnaie courante. Dommage cependant que les indiens soient des blancs peinturlurés qui tombent de cheval avec la grâce d'un Seagal dans un concours de danse! Puis arrive la confrontation Widmark/McIntire (le shérif/juge de Je Suis un Aventurier). Les réactions deviennent légèrement grotesques et surtout la grosse tuerie qui s'annonçait tombe à l'eau .

La fin est donc bien décevante, sachant que dans le même genre de mélodrame, Fulci avait dynamité son Temps du Massacre avec un gunfight presque d'anthologie et avait remplacé l'histoire d'amour par une fratrie bien virile.

6/10

[Scalp]

Le temps du massacre comme pas mal de Fulci c'est vachement surcoté je trouve.

[pabelbaba]

C'est pas un chef d'œuvre, la première partie est un peu longuette. Mais le duo Hilton/Nero déboîte bien (surtout Hilton d'ailleurs) et le gunfight dans la hacienda est bien jouissif. En tout cas c'est bien meilleur que Texas Adios, avec encore la même histoire mais Hilton en moins!

Cadeau :

[Heatmann]

houla les western de fulci y en a encore pas une que j ai vue qui me plaisent

[pabelbaba]

C'est pas non plus son genre de prédilection. Il a dû en faire un ou deux autres dont Les 4 de l'Apocalypse qui est bien strange (scalp translator => bien pourri).

[pabelbaba]

Borsalino & Co de Jacques Deray - 1974

Il s'agit de la suite directe de Borsalino, mais sans Bébel! Finalement, ce n'est pas plus mal. L'histoire se concentre sur la vengeance de Roch Siffredi et c'est tant mieux. Pas de triangle amoureux, d'histoire d'amitié à la vie à la mort ou de rivalité. Ca ne finasse pas, le scénario est bas du front mais c'est assez jouissif. Du coup ça tire dans tous les sens et le body count est élévé, il y a de quoi être jouasse.

Delon bouffe l'écran, on ne voit que lui. Mais le casting des seconds rôles n'est pas mal du tout. Pourtant il n'y a quasiment pas de noms connus : Lionel Vitrant ne me disait rien du tout (un petit tour sur sa fiche imdb, il a joué partout sans être crédité! ), mais il assure avec sa tête qui fait un bon mix entre celle de Rufus et celle de Statham!

Faut pas trop en demander à ce genre de film et Deray s'est contenté d'une mise en scène fonctionnelle. Rien de flamboyant, mais au moins on comprend grosso modo tout ce qui se passe. La course poursuite finale dans les entrepôts est d'ailleurs très bien gérée. Dommage que sur chaque gros plan de Delon on ait droit au petit bandeau de lumière sur ses yeux pour bien les faire ressortir.

6,5/10

[Dunandan]

Shanghai Blues de Tsui Hark - 1984

J'appréhendais un peu de revoir cette comédie qui n'est que le 6ème film du maître. Finalement les doutes ont été rapidement levés, le charme a opéré tout de suite. Le film a été presque intégralement tourné en studio, ce qui lui donne des relents de comédie US des années 40-50. Malgré cela, le tout fait très contemporain grâce à un rythme survolté, davantage dû au jeu des acteurs (en premier lieu Sally Yeh, qui pourrait concurrencer Jackie Chan en terme de grimace et de gesticulation!) qu'au montage ou aux effets de caméra du réalisateur qui restent très discrets. Le rythme est tel qu'on se sent presqu'en apnée tant les plages de calme et de "récupération" sont courtes.

Ce n'est pas pour autant que le film est indigeste. Tsui Hark a eu la bonne idée de mêler tout un tas de genres différents à l'écran : on passe de la comédie musicale au slapstick, de l'opéra de Pékin au vaudeville en un clin d'oeil et avec un naturel déconcertant. Si le décor fait souvent faux, les enchaînements de scènes restent néanmoins cohérents et on rigole tout du long.

Enfin, la beauté de Sylvia Chiang ( ) et la partition de James Wong achèvent de rendre le tout harmonieux, ce qui n'est pas plus mal dans un film qui va à 100 à l'heure. Ca permet aussi de lui donner un petit côté mélancolique pas désagréable.

8/10

[Scalp]

Du bon Tsui Hark, un poil en dessous de The Lovers et Peking Opera.

[angel.heart]

C'est quand-même pas du niveau de "the lovers" mais c'est quand-même vachement bien.

[pabelbaba]

J'aurais du mal à classer les 3... La fin de The Lovers m'avait bien dégoûté alors que tout le reste faisait baver!

[Dunandan]

Shock Corridor de Samuel Fuller - 1963

Vus le réalisateur et le thème très prometteur, j'en attendais beaucoup. Un journaliste qui se fait interner dans un asile pour y mener une enquête sur un meurtre... Ca c'est du pitch! Tout se passe bien jusqu'à l'arrivée dans l'hôpital. L'histoire était bien mise en place, mais la suite est décevante.

Le montage apocalyptique cher à Fuller est bien présent, les plans durant moins d'une seconde sont légions. On retrouve des juxtapositions, des stockshots en couleur, tout ce qu'il faut pour créer une ambiance étrange. Malheureusement, le script pêche sur la façon dont le perso principal perd la boule. Sa rencontre avec les nymphos est surréaliste, ses tentatives de mimétisme pour obtenir des témoignages des cinglés sont poussives, sa passivité devant les séances d'électrochocs laisse perplexe.

Sachant que l'enquête est liquidée rapidement, l'intérêt de le voir péter les plombs est donc la seule chose à laquelle se raccrocher, et comme dit plus haut, c'est pas fameux. Il reste pour se consoler les trouvailles techniques de Fuller et la plastique de Constance Towers, qui nous gratifie d'un mini strip tease! C'est un peu léger.

4/10