[Scalp] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Sam 12 Mai 2012, 10:13

Oue en mode Steven Seagal :mrgreen:
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Sam 12 Mai 2012, 10:18

Je viens de réaliser que j'ai vu ce film... mais avant de lire ta critique, je l'avais complètement oublié.

Un truc à laisser moisir dans le puits de l'oubli.
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Cape et Poignard - 6/10

Messagepar Scalp » Sam 12 Mai 2012, 16:15

Cape et Poignard Fritz Lang - 1946

]


Film d'espionnage très très naïf ( c'est pas Ciceron quoi ) à la construction en serial qui a surement dut inspirer Indiana Jones ( le perso de Cooper a un petit coté Indy ), Lang livre donc un film anti-nazi basique à la gloire des résistants ( c'est pas gênant ).
On suit donc les aventures de Gary Cooper, scientifique qui va devenir espion et partir en Europe à la recherche de scientifique sous la coupe Allemande, après 40 minutes en Suisse la première scientifique étant morte on repart sur une autre mission dans un autre pays, direction l'Italie toujours à la recherche de scientifique.

Le film a quelques longueurs ( le long passage chez Lily Palmer où ça roucoule est quand même un peu chiant ) et le script n'est donc pas très passionnant pour ce qui touche à un film d'espionnage durant la seconde guerre mondiale, mais Gary Cooper assure et y a suffisamment d'action pour qu'on ne s'ennuie pas ( sauf le passage amoureux donc ) et puis la fin est très belle et très sobre.
Lang à la réal assure bien entendu, y a plusieurs séquence assez impressionnante ( pour l'époque ) un fight avec main nue, l'assaut final, et j'aime aussi beaucoup la première scène de Lily Palmer (super jeu sur les sources de lumières) et la suite de la séquence est aussi très bien, avec un Lang qui sait instaurer un vrai suspens (et puis des plans avec une nana qui tient une sulfateuse ça me rend toujours tout chose )

Le casting est emmené par un excellent Gary Cooper ( en pré Indy donc ) qui est aussi convaincant dans les séquences d'action ( 2 bagarres à main nue très correct ) que pour son jeu, le reste du casting on retiendra la belle Lily Palmer, les autres ça fait le taf ni plus ni moins.

Loin des grandes réussites de Lang, le film se laisse agréablement suivre malgré tout, un petit film d'espionnage à l'esprit serial qui se regarde encore bien aujourd'hui.

6/10
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Re: Suspicion - 2/10

Messagepar Jed Trigado » Sam 12 Mai 2012, 18:44

Faudra que tu viennes la poster sur la Wild, histoire de faire rigoler les copains, elle est collector cette review de Under Suspicion. :eheh:

A te lire, un remake ça doit reprendre tout les ingrédients à la lettre près, sinon c'est pourri, argument un peu difficile à avaler pour ma part tant les deux films sont très différents (et réussis) dans leur registre, je mettrais ça sur le compte de la fatigue parce que là, car là ça pue un peu trop la mauvaise foi. :|
Jed Trigado
 

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Sam 12 Mai 2012, 18:54

Pas de la mauvaise foi, j'ai rien contre Hopkins, c'est un gars que j'aime bien, quand on fait un remake et qu'on choisit de changer des trucs bein faut s'assurer que c'est meilleur que l'original et là y a RIEN de meilleur que l'original.
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Colors - 7,5/10

Messagepar Scalp » Dim 13 Mai 2012, 05:38

7.5/10

Colors de Dennis Hopper - 1988

"How? Maybe I go to Hollywood. Be Eddie Murphy. Hey Frog, think America is ready to love two niggers at the same time?"

Vraiment un film qui vieillit très très bien (on peut pas dire ça de tous les polars des 80's) mais ce qui sur le papier est juste un petit polar se révèle un film très important et même carrément une date, et à ce titre le film est pas reconnu à sa juste valeur. Il est gangsta avant l'arrivée du gangsta rap (et on le dit pas assez), il est hood avant l'arrivée des Hood movie, et surtout il est clairement annonciateur des émeutes de 92 suite à l'affaire King et c'est aussi l'ancêtre de The Shield, et j'aime bien l'optique choisie par Hopper de ne pas appuyer sur les trucs racistes qu'on a souvent dans ce genre de film.
Le coté buddy movie du film est pas lourd et la relation qui se crée entre le jeune rookie et le vieux de la vieille ( 2 personnages que forcément tout oppose ) est bien amenée et surtout le duo fonctionne bien, c'est filmé à hauteur d'homme on va dire, pas d'enquête over the top, juste le quotidien de 2 flics en voiture dans un LA tout sauf carte postal entre terrains vagues, quartiers délabrés, vieilles bagnoles et pauvreté généralisé et le seule solution pour les jeunes pour s'en sortir c'est l'appartenance à un gang. Et ici on tue juste pour une couleur de foulard différente.
Bon par contre je suis pas trop convaincu par le fait de raconter l'histoire via 2 points de vue, car celui des gangs restent finalement assez simpliste et je trouve pas que ça amène réellement quelque chose au film ( en gros on voit juste les gangs s'entretuer ) ce changement de point de vue se fait malheureusement au détriment d'une vraie ligne directrice et le film manque donc un petit peu d'enjeu narratif ( c'est amené sur la fin quand tout le monde croit que Pacman est le tueur ) et le film manque de surprise ( on devine aisément où tout ça nous emmène ). Mais finalement on a peu de film avec les Crips et les Bloods ( y manque le film référence sur le sujet, y a eu un film avec Jamie Foxx mais il était vraiment pas terrible) et c'est prenant de bout en bout.

Le film semble assez réaliste pour ce qui touche au gang mais ça me parait surprenant de voir un gang latino avec des blacks dedans quand même (bon après je dis ça sans vérifier, c'est ptet possible). Mais on sent que clairement Hopper film ça avec beaucoup de respect, il respecte la culture hip hop qui était alors en plein essor (comme dit plus haut c'est fait juste avant l'arrivée de NWA dans le game) et il ne juge jamais ses personnages, c'est d'ailleurs pour ça qu'il choisit de prendre leur point de vue (même si d'un plan purement narratif ça apporte rien de concret à l'histoire donc).
La réal de Hopper ne fait pas d'étincelle, il filme ça simplement sans effet de style et les moments de violence sont bien cash et surprenant même et le 2 courses poursuites du film sont sympa mais je suis pas impressionner par sa façon de filmer la jungle de LA, ça reste assez neutre, c'est plus l'environ urbain qui fait que c'est bien plutôt que la mise en scène de Hopper (qui n'était pas un grand réalisateur de tout de façon et dont c'est largement le meilleur film, bon après vu le reste de sa filmo ça veut pas dire grand chose).

"There's two bulls standing on top of a mountain. The younger one says to the older one: "Hey pop, let's say we run down there and fuck one of them cows". The older one says: "No son. Lets walk down and fuck 'em all"."

Sean Penn en chien fou est très crédible, bon c'est pas un rôle qui demande énormément de talent (ça tombe bien car il en a pas ) et il a pas besoin de tirer la tronche donc il est très bien et l'évolution de personnage même si dans la logique du genre est bien amenée, Robert Duvall en vieux sage c'est une évidence, il cherche toujours le compromis et respecte tout le monde (et c'est une des raisons qui fait que le film est aussi marquant, pour cette prestation de premier ordre d'une légende), le reste du casting c'est plein de têtes plus ou moins connues : Don Cheadle en chef gangsta notamment, Glenn Plummer comme dans beaucoup de films de gangs et même Tony Todd pour une courte apparition, un des frères Wayans (caution comique du truc) et Leon qui aurait mérité une meilleure carrière ciné tant il a un charisme évident. Et puis Maria Conchita Alonso était toujours une bonne idée de casting.
La BO c'est la grande classe outre l'excellent titre de Ice T (de loin son meilleur morceaux et ici quand il est balancé dans le film ca fait clairement son petit effet, il est vraiment puissant ce morceau) en soundtrack on a Herbie Hancock en compositeur.
Un bon polar auquel y manque peut être d'une vraie rigueur narrative ( genre ça sert à quoi de nous introduire Don Cheadle en bad guy si c'est pour le voir 2 fois ) pour être une grande réussite, dans le genre mix polar/hood je préfère Clockers, et End of Watch s'avère le pendant 00's réussi de Colors mais on est clairement devant un film important, un film à voir, un film qui reste, pas une merde avec Michelle Yeoh dans un multiverse (ouais cette merde est partie pour prendre toute l'année)
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Animal factory - 7,5/10

Messagepar Scalp » Dim 13 Mai 2012, 14:44

Animal Factory Steve Buscemi - 2000

Image

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Better to reign in hell than to serve in heaven.


Ed Bunker c'est dans mon top 3 d'écrivains préféré, son vécu donne à ses romans un aspect brut et réel de premier ordre, l'adaptation du Récidiviste était déjà très bien, bon Animal Factory c'est le seul Bunker que j'ai pas lu mais je connais par coeur ses autres romans de prison et donc ici je peux affirmer sans mal que l'essence du bouquin est respecté et que le soucis de réalisme est bien là, en même temps : Bunker produit ( avec Danny Trejo ) , s'est occupé de l'écriture de l'adaptation et joue un petit rôle.

Comme toujours avec Bunker l'histoire est sans réel fil conducteur, c'est juste une tranche de vie dans une prison alors forcément y a rien de neuf on est en terrain connu, un jeune débarque et il va être confronté aux problèmes de la prison ( sans que le traitement soit cliché ) : viol, trafic, drogue, les petites combines, haine racial toujours sous-jacente ( d'ailleurs j'aime bien dans ses romans comment il traite des problèmes raciaux par contre ici clairement Buscemi a adoucit le truc, et ça vient de lui, Bunker le confirme dans les bonus ), l'univers carcéral qu'on a déjà vu des tonnes de fois n'a jamais sonné aussi vrai que chez Bunker ( tout comme l'univers des truands pas pour rien que le gars a été conseiller technique chez Mann ), on est loin du coté over the top de Oz, et puis quand il démontre par ses écrits que c'est la prison qui façonne le criminel on est d'accord, Buscemi a pris le partit pris de filmé ça avec beaucoup de façon assez optimiste avec quasiment que des détenus sympa ( voir le parcours du héros qui n'endure rien de ce qu'endure généralement les persos de ce genre de film ) et on sent que Buscemi a couper toute la violence du livre ( en général c'est un truc qui me gène mais curieusement pas ici ) et il se concentre avant tout sur la belle relation entre les 2 personnages et la fin est très belle et ne tombe pas dans le pathos.

ImageImageImage


Buscemi signe ici son premier film ( il s'était la main avant sur Sopranos et Oz ) ne se prend pas pour un grand formaliste, il emballe ça tranquillement et sans esbroufe ( bon y a bien un plan dialogué en 360 à la Tarantino mais c'est le seul moment où on sent la caméra ) et sa caméra colle au plus près des détenus ( très peu de plan d'ensemble )

Le casting est impérial, Willem Dafoe trouve ici un rôle à la mesure de son talent, il est si bon quand il joue sobre, il a une présence magnétique et au début on ne sait pas trop dans quel sens va s'orienter son personnage, il est donc génial dans son rôle de boss de la prison comme il se présente lui même, Edward Furlong c'est simple c'est sa meilleure performance à ce jour ( et on peut affirmer sans risque qu'il ne fera jamais mieux ), le parcours initiatique de son personnage est très bien et il le rend crédible, le reste du casting est un défilé de tronche : Mickey Rourke en folle ( d'ailleurs a cette époque où il n'était pas encore revenu au premier plan il enchainait les seconds rôles marquant entre ici, The Pledge et l'Idéaliste ), Danny Trejo en pilier de la zonzon c'est forcément le choix idéal ( je rappel l'anecdote pour ceux qui ne savent pas, Trejo a fait de la prison avec Bunker et ils sont devenu pote ), Tom Arnold en méchant violeur, Chris Bauer & Mark Boone Jr complète le casting de taulard et Seymour Cassel joue le vieux chef de prison.

La bo est bien mais c'est surtout les quelques morceaux de blues du soundtrack qui sont excellent.

Alors oui le film ne révolutionne en rien le film de prison, toute les situations ont été vu ailleurs ( et des fois en mieux ) mais le coté réaliste et le casting impeccable font que le film est un des meilleurs du genre.

7,5/10
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 13 Mai 2012, 16:19

Aaaah Colors , au dela des qualiters intrinseque et toussa , ptain cque jle kiff ce film ! y juste tout ce que j'aime , la BO , le background , le style de real et ambiance 80's et pis gros bonus duvall :love: bon c'est vrai la rigueur narrative ca peut gener un peu si on est regardant sur cet aspect . moi jm'en tape un peu , d ailleur pour ca que jkiff autant Ayer et surtout harsh times
comme tu dit , vivement End of Watch :bluespit:
par contre n'est aucun espoire pour rampart :(

animal factory par contre perso j'ai jamais trop aimer :?
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Dim 13 Mai 2012, 16:38

Bizarre pour Animal Factory, il a tout pour te plaire celui là.
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 13 Mai 2012, 16:42

en plus je l'ai revue car je me disait la meme chose , mais meme si le cadre et le genre j'aime ( en plus de la caution Bunker ) mais je fait un gros bloquage sur le perso de furlong , que deja je n'aime pas en tent qu'acteur et en plus j'aime pas sa gueule , donc ca fait bcp , j'accroche pas a sont perso , et pis rourke jtrouve que ca en fait trop , jsais pas j'ai pas du tout trouver sont role subtile
le prophete aussi sur le papier j'etait sur que j 'allait adorer et j'ai pas aimer :? defois tu sait ...
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Jeepers Creepers 2 - 6/10

Messagepar Scalp » Dim 13 Mai 2012, 17:54

Jeepers Creepers 2 Victor Salva - 2003

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Chaque succès surprise d'un film d'horreur engendre une suite et Jeepers Creepers n'y échappa pas. Salva nous offre donc un second épisode mais il fait une erreur, il choisit la jurisprudence Aliens ou Evil Dead 2 avec une approche bigger and louder avec sa suite mais il opte pour le même style de narration que le premier en ne dévoilant son Creepers seulement après 40 minutes seulement ce qui fonctionnait dans le premier ( tout le mystère autour du streum ) ne fonctionne plus ( la suggestion est foirée ) et alors que dans le premier on avait 2 personnages plutôt attachant ici on a une équipe de footballeur débile juste là pour servir de chair à canon, du coup le film souffre de problème de rythme absent du premier film ( ça dure 15 minutes de plus et ça se sent bien ) et surtout Salva ne se montre pas très généreux dans son optique Bigger & Louder ( j'aurais aimé avoir plus de mort et de gore ), alors sur le papier le choix de faire un truc plus action c'est cool mais ça marche pas trop à l'écran.
Au lieu d'enrichir la mythologie de son monstre génial, Salva préfère s'attarder sur sa bande d'ado inintéressant ( et bien entendu débile pour la plupart ) où Salva y va à fond dans l'imagerie gay (et ça a un coté malsain vu le passé du mec).
L'idée de l'unité de lieu est ici très mal exploité ( le bus offre très peu de possibilité ), la seule bonne séquence du bus c'est quand le Creepers ( prédateur sexuel ultime ) choisit ses victimes, mais le manque d'empathie envers les personnages fait qu'on regarde ça d'un oeil distrait et qu'on est content de les voir crever alors que dans le premier la fin est véritablement tragique.

Passé une intro magnifique où le scope flamboyant de Salva fait des merveilles dans ce champ de blé baigné par le soleil ( rare sont les intro de films avec boogeyman en plein jour ), Salva se la coule douce et oublie toute l'ambiance malsaine qu'il avait su mettre dans son premier film, bon par contre on peut pas dire que ce soit mal filmé, c'est juste que tout ce qui faisait la force du premier film est ici oublié pour une longue exposition très neutre, alors que le premier était plutôt bien écrit ici on sombre dans le ridicule avec la fille qui fait un rêve et explique à ses camarades d'où sort le Creepers, idée merdique au possible qui ressemble à un aveu de faiblesse, Salva ne sachant pas comment expliquer.

Heureusement quand tout le monde sort du bus ( soit après presque 1h10 de film quand même ) ça redevient sympa avec du plan bien iconique et des séquences d'action bien torché ( on sent qu'il a eu bien plus de budget que pour le premier et que du coup il se fait plaisir entre la citation à Moby Dick (ou Jaws au choix ) et une course poursuite avec le Creepers c'est même bien sympa ), par contre Salva se laisse aller a quelques débordements comics books qui sont tout sauf iconique, ainsi noyé au milieu de merveilleux plans nocturne du Creepers faut se taper un truc à la Bip Bip et le Coyotte ( ou Tex Avery ) avec le Creepers s'enlevant un javelot de la tronche, enfin heureusement Salva aime sa créature et il nous en fait bien profiter, on peut encore plus l'apprécier que dans le premier et les FX ont vraiment de la gueule.

Le casting à part Ray Wise ( pas génial en plus en Capitaine Achab du pauvre) on s'en fout, de la bonne tronche de tétard, enfin c'est bien y a un acteur de Malcom et moi j'aime bien les acteurs de Malcom.
Si le film n'atteint pas la qualité du premier ( que du coup je revois même un peu à la hausse ) il reste malgré tout divertissant car le Creepers est toujours un monstre fascinant, mais pour préféré le 2, je dis faut vraiment être aveugle.

6/10[/center]
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Killbush » Dim 13 Mai 2012, 18:06

:eheh: (t'aurais pu aussi mettre le screen quand il renifle les slips des têtards)
Faut que je remate les deux tiens :super:
Starting to see pictures, ain't ya?
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Dark Blue - 6/10

Messagepar Scalp » Lun 14 Mai 2012, 06:32

6/10

Dark Blue de Ron Shelton - 2003

Quand on pense polar hardboiled à LA, on pense pas à Ron Shelton à la réalisation et c'est bien le problème du film, j'aime bien Shelton mais le mec est bon dans un seul registre, le film de sport et là on en est loi. Quand c'est sorti fallait donner ce film à Carnahan, ça aurait eu une autre gueule, mais bon ça reste un petit polar sympathique. Bon Ellroy a beaucoup gueulé sur le film en disant que son script avait été malmené ( par Ayer qui est clairement un mec capable du meilleur comme du pire mais si y a un truc où il gère c'est LA et sa faune) alors on voit bien ce qu'il reste : des ripoux et un shotgun ithaca, tout ce qui fait l'essence des romans de Ellroy est ici oublié, pas de script alambiqué ( le perso de Gleeson est bien cliché ça fait vraiment la corruption policière pour les nuls ), une narration beaucoup trop linéaire, pas de personnage véritablement torturé ( le perso de Eldon Perry est loin d'un Buzz Meek ), peu de violence et la toile de fond de l'affaire Rodney King se révèle finalement complétement inutile ( on est loin de vraiment ressentir la tension qu'il devrait y avoir alors que la ville était proche du chaos ), enfin ça reste du polar urbain regardable, l'histoire qui si elle n'est pas originale se révèle tout même sympa à suivre ( ça dure quasiment 2h et on s'emmerde pas ), les dialogues sont très bien et puis même si à la fin les méchants sont châtiés on est loin d'être devant un happy end et une certaine noirceur se dégage de ce film. C'est con car sur le papier y avait vraiment tout pour avoir un truc assez ultime, le LA de la période de Rodney King ça a un potentiel de fou.

Shelton est donc loin de livrer un gros travail ( son meilleur film est Les Blancs ne savent pas sauter (ou Cobb si on veut) c'est clairement pas un film qui éblouit par sa réal ), ça mise en scène se révèle passe partout, le scope est mal exploité, la ville de LA n'a pas la place qu'elle devrait avoir, et c'est pas assez punchy, le climax final dans les rues de South Central en feu est loin d'être une énorme réussite ( je suis vraiment déçu que les émeutes soient aussi mal traitées en gros on a 4 gros bras qui jettent des canapés ), heureusement la mort d'un des personnages principaux est bien surprenante ( et là pour le coup c'est vraiment une scène 100% Ellroy ) et efficace mais c'est bien un des seuls passages du film où Shelton élève son niveau, l'autre bon passage étant le braquage d'intro sans concession.

Kurt Russell sans livrer une énorme performance se révèle convaincant en flic corrompu, violent et raciste, dommage qu'il n'aille pas plus dans le coté sombre du personnage ( enfin ça c'est un problème de script, y a juste la scène avec sa femme où il explique comment il a tué un truand qui soit une scène vraiment intéressante pour la psychologie du perso ) mais bon il fait le boulot avec talent et on regrette de voir qu'il ai fait si peu de polar, Speedman a la tronche qu'il faut pour ce genre de perso malheureusement la descente aux enfers de son personnage est là aussi pas spécialement bien écrite ( ça manque de scène marquante pour son perso ), les seconds rôles font le boulot mais on a déjà vu Rhames et Gleeson bien meilleur.

A la BO on retrouve Terrence Blanchard qui est loin ici de signé une BO dans la ligné de ses collaboration avec Spike Lee, ça reste sympa.
En tant que film basé sur des écrits de Ellroy c'est pas bon, en tant que polar écrit par Ayer c'est pas mal, en gros ça ressemble plus à Training Day qu'a LA Confidential ( et donc bien entendu c'est bien meilleur que le pitoyable Cop ).
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 14 Mai 2012, 06:43

ah bah sans surprise moi j'aime bien , alors bon je compare jamais a Ellroy que j ai jamais lue donc je le prend comme tel et ca me suffit :wink:

Scalp a écrit:Shelton son meilleur film est Les Blancs ne savent pas sauter


mmm la par contre non jsuis pas d'accord , tu t'avance bcp en declarant ca . faut preciser : parmis ceux que t'as vue . parceque dieu sait que j'ai de l'affection pour Wesley et woody , mais alors COBB c'est carrement autre chose , de loin le meilleur film de shelton et meme un des meilleur du genre , une petite perle , et pis meme bull durham est plus interressant et maitriser
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Lun 14 Mai 2012, 06:46

Pareil que Scalp : quand on a lu Ellroy, on ne peut qu'être déçu devant ce petit film.
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