[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar maltese » Ven 17 Aoû 2012, 15:48

dunandan a écrit:
qui n'est ni plus ni moins qu'une réécriture contemporaine du Livre de Job


Ben voilà j'ai envie de le voir maintenant, c'est malin ...


Fais-toi plaisir, il en vaut la peine :super:

Sinon, très bonne critique, je te rejoints en tous points, A Serious Man, c'est carrément une fable mystique, l'une des plus belles oeuvres des deux frères 8)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Ven 17 Aoû 2012, 15:48

Burn c'est top. Les autres m'en souviens moyen mais ça peut pas être moins drôle que 21 jump street. :wink:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 17 Aoû 2012, 16:13

Fan aveugle !

Casse au moins un de leurs films, sinon ça manque de crédibilité.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Ven 17 Aoû 2012, 16:24

Ok va pour Ladykillers. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 17 Aoû 2012, 16:27

Je considère Intolérable cruauté comme leur vrai gros ratage.

Mais bon, ça passe :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 17 Aoû 2012, 19:41

Je suis un gros fanboy des Coen mais alors Intolerable Cruauté et surtout LadyKillers, c'est vraiment pas terrible. D'ailleurs, je suis bloqué dans ma rétro des frangins, j'ai peur de me relancer Burn After Reading (que j'avais pourtant apprécié un peu plus). Va falloir que je m'y remette en rentrant de vacances...
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Killbush » Ven 17 Aoû 2012, 19:52

Burn After Reading, c'est un chef d’œuvre à coté des deux autres !
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 17 Aoû 2012, 19:56

Ouais, mais avant de le revoir, j'aimais bien Ladykillers...maintenant je trouve que c'est leur pire film (sous la torture, à choisir, je lui préfère Intolérable...). Let's see.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar maltese » Ven 17 Aoû 2012, 21:25

Jimmy Two Times a écrit:Je suis un gros fanboy des Coen mais alors Intolerable Cruauté et surtout LadyKillers, c'est vraiment pas terrible. D'ailleurs, je suis bloqué dans ma rétro des frangins, j'ai peur de me relancer Burn After Reading (que j'avais pourtant apprécié un peu plus). Va falloir que je m'y remette en rentrant de vacances...


T'façon, Burn after reading, ça a le bon goût de ne pas durer longtemps (1h30 maximum), regarde-le vite fait, puis tu pourras enchaîner A Serious Man et True Grit :love:
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Seul au monde - 9/10

Messagepar Alegas » Lun 20 Aoû 2012, 15:04

Image


Cast Away (Seul au Monde) de Robert Zemeckis

(2000)


On appréhende toujours la vision nouvelle d'un film qui nous a touché de façon très personnelle des années auparavant, de peur que l'on découvre une toute autre œuvre qui ne nous parlerait plus autant qu'avant. Pourtant, dans le cas d'un film comme Cast Away, qui a clairement été l'un des films qui a permis mon amour infini pour le Septième Art, force est de constater que le plaisir produit répond toujours présent, et même si l’œuvre n'est pas dénuée de tout défauts comme j'avais pu le penser avant, on est bien en face d'un excellent film qui s'inscrit parfaitement dans la logique des thématiques de son auteur tout en arrivant à se démarquer des habitudes de Robert Zemeckis sur bien des points. Car si le changement des genres se confirme souvent dans sa filmographie, Cast Away s'impose évidemment comme sa plus grosse prises de risques à l'époque. Après l'échec critique en grande partie injuste de Contact, Zemeckis se tourna vers un projet sur lequel personne ne l'attendait, à savoir une sorte de réactualisation du mythe de Robinson Crusoé sur lequel l'efficacité entière du film serait basée non seulement sur la mise en scène mais aussi et surtout par l'acteur principal qui serait seul à l'écran pendant près d'une heure et demie de métrage. Exit donc l'aventure pure de l'ouvrage original, Zemeckis recherchant le réalisme avant tout et donc forcément la mise en avant de la survie mais aussi de la psychologie de son personnage.

Car si Cast Away est bien entendu le témoin d'une performance d'acteur monumentale, il serait dommage d'occulter la richesse de son script, que ce soit sur la forme, via la rythme et la mise en place de la dramaturgie, que sur le fond, le film étant finalement un voyage au sens premier du terme mais aussi un voyage psychologique au même titre que celui de Contact, la mise à l'épreuve d'un homme qui base sa vie entière sur quelque chose d'aussi subjectif que le temps qui passe et qui devra finalement remettre tout en question, aussi bien sa place dans le monde que sa façon de concevoir la vie. Ainsi, Cast Away est avant tout un film sur le temps et sur la façon dont l'être humain le perçoit, le personnage de Chuck Noland devenant prisonnier de ce sur quoi il se basait en pensant le battre chaque jour par son métier, il devient donc, dès son arrivée sur l'île, l'esclave de cette force subjective qu'il a osé défier. L'île devient alors presque une entité fantastique (le dernier plan sur celle-ci le montre clairement), un personnage à part entière du métrage qui renvoie toujours à cette notion du temps, que ce soit dans ses formes (une sorte d'horloge au beau milieu de l'océan où les secondes seraient remplacées par le déchaînement incessant des vagues meurtrières) ou dans la façon dont elle filmée par Zemeckis (nombreux recourt à des panoramiques lents et circulaires, la découverte de l'île dans sa totalité sur la montagne est profondément évocateur de cette mise en image). Via le voyage dans le temps (retour aux sources primitives) et le travail psychologique de soi, cette entité changera profondément l'homme qui considérait toute sa vie pour acquise, lui apprenant que c'est finalement les choses les plus simples qui sont les plus importantes et que l'on ne sait jamais de quoi l'avenir sera fait, à l'image de ce carrefour qui ouvre et clôture le film, véritable fenêtre sur des horizons prometteurs d'un nouveau départ. D'une puissance étonnante et d'une tristesse infinie, le script ne cède jamais à la facilité quand à la démonstration de son propos, en témoigne sa conclusion poignante qui, malgré quelques longueurs, nous rappelle que c'est souvent dans les désillusions les plus intenses que l'on retrouve la force de vivre. Chuck Noland aura tout perdu et ne pourra jamais revivre comme avant, mais c'est un homme nouveau qui se tient au milieu du carrefour, un homme conscient et heureux des possibilités infinies qui s'offrent de nouveau à lui.

Niveau mise en scène, et malgré un classicisme trompeur, le film est clairement une des œuvres les plus travaillées de son auteur, arrivant non seulement à toujours conserver l'attention de son spectateur mais livrant aussi un travail formel aussi subtil que marquant. Car si, comme dit plus haut, le film entier est imprégnée de cette thématique du temps pour donner un sens nouveau à certains plans, le métrage possède aussi ses tours de force, que ce soit sur le spectaculaire (le crash de l'avion, certainement le plus immersif encore à ce jour) ou sur l'émotion de certaines séquences comme les retrouvailles avec Kelly ou la perte du compagnon de fortune. Malgré quelques incrustations numériques qui montrent aujourd'hui leurs limites (les baleines notamment), force est de constater que les effets visuels conservent toujours leur efficacité via la subtilité de leur utilisation, une habitude chez Zemeckis. Quand à la bande-son d'Alan Silvestri, elle sait se montrer discrète (aucun passage musical du crash de l'avion jusqu'à la fuite de l'île) pour un maximum d'efficacité, mention spéciale au thème principal, beau à en pleurer. Enfin, comment parler de Cast Away sans évoquer la performance monstrueuse de Tom Hanks qui trouve là l'un de ses derniers très grands rôles à ce jour (seuls Steven Spielberg et Sam Mendes auront depuis offerts des rôles dignes de l'acteur), arrivant à trouver une palette d'émotion très large et communiquant de façon innée avec le spectateur, certainement son plus beau rôle. Œuvre d'une tristesse étonnante au propos profondément humaniste, Cast Away s'impose véritablement comme l'un des meilleurs films de son auteur, celui-ci trouvant dans la revisite d'un mythe connu de tous le moyen d'évoquer pleinement ses thèmes fétiches afin de multiplier la puissance évocatrice de son métrage. Certainement pas un chef d’œuvre, mais le grand film est bien là.

NOTE : 9/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 20 Aoû 2012, 15:12

Alegas a écrit:221 : Doomsday, Neil Marshall, 2008, DVD VOST : 7/10


etonner ! mais en bien :super: ta fameuse ame enfouit de bourrin qui se reveille defois ? :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Count Dooku » Lun 20 Aoû 2012, 15:25

Énorme souvenir en salles ce Seul au Monde, jamais revu depuis (faudra que je pense à me choper le BR). La scène de la perte de Wilson est un crève-cœur absolu, et ça montre à quel point Zemeckis et Hanks ont réussi leur coup puisque le spectateur en arrive à être ému de la perte d'un ballon de volley, faut quand même le faire! :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 20 Aoû 2012, 15:33

Moi la seule envie que j'avais quand je voyais le ballon c'était de l'éclater, tin quel film de merde ( comme 80 % des films de Zemeckis quoi )
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Lun 20 Aoû 2012, 15:49

Comment j'ai souffert devant ce film à Oscars.

Une qualité tout de même : le ballon jouait mieux que Tom Hanks.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar zack_ » Lun 20 Aoû 2012, 17:33

Magnifique critique
Je t'approche à 100%
Après je suis toujours partagé entre laisser Hanks sur l'île ou le laisser revenir sur terre avec la dramatique rencontre avec sa femme. Ca reste un film coup de cœur pour moi.
zack_
 

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