

Rocky 3 brise un peu l'aura des deux premiers qui étaient essentiellement basé sur des scénarios touchants, simples et loin d'être centrés sur la boxe. Avec cet opus, Stallone perd du poids, sèche complètement et c'est avec une mine bien plus sérieuse et un maintient plus coincé qu'il interprète son personnage. Le changement est radical mais cohérent avec le titre qu'il détient et le succès qui l’enivre: fans, argent à gogos, publicités, une vie opulente qui nous le montre plutôt à l'aise de cet célébrité mais l’œil du tigre n'est plus. Tout ce qui nous attachait à lui est perdu et on peut reprocher ce facteur au film mais la suite s'améliore et on comprend aisément que toute l'intrigue qui ne repose malheureusement que sur un adversaire meurtrier la reconquête du titre se veut une étape dans la vie du héros. Les personnages sont de retour, Creed devient entraineur (qui fait découvrir à Rocky dun nouveau type d'entrainement, plus complet), Paulie est toujours aussi peau de colle, jaloux et gueulard,
, le training est encore plus intense et mieux montré et les combats sont encore une fois bien intense (les droites Clubber

) et paraissent réels, filmés en live et les plans d’ensemble imposent une authenticité présente depuis le premier film. Pas de caméras qui bougent de partout, pas de montage cut et cie mais pas non plus d’immersions. Tant pis. Plus bourrin que les deux précédents longs-métrages, largement moins attachant mais poignant .
Voir cette "mythologie" sportive s'accomplir et nous fidéliser à ces personnages permet une ferveur à toute épreuve malgré que ce 3ème rocky se concentre un peu trop sur la boxe. (genre le môme à Ropcky on en entend à peine parler, on le voit 2 fois etc....)

Bon par contre ça fait un peu gay par moment les débardeurs qui s'arrêtent au nombril et cie (le début des années 80 quoi

et l'aspect urbain paumé des deux premiers est absent).