[Dunandan] Mes critiques en 2012

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Lun 30 Avr 2012, 11:32

Ouais je sais, j'ai beaucoup de lacunes en cinoche HK :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Lun 30 Avr 2012, 11:33

Tant que tu ne présentes pas Sammo Hung comme un acteur seulement connu pour "Le Flic de Shanghaï", ça va :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Lun 30 Avr 2012, 11:37

Ah oui j'oubliais de citer sa série pour le présenter :mrgreen:, puis "comment peut-il bouger aussi bien en étant aussi gros, pas crédible le mec" :roll: (sérieux il m'impressionne de bouger ainsi malgré sa corpulence, et il n'a jamais été très fin, même à sa période '70).
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Lun 30 Avr 2012, 11:43

Bah c'est sûr que quand tu vois son combat contre Donnie, tu comprends qu'il ne faut pas l'emmerder.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Lun 30 Avr 2012, 12:26

Killbush a écrit:
Par contre, regarde jamais Ballistic Kiss, le script va te tuer :mrgreen:


Faut juste que je sois informé quand c'est nawak, parce que je peux être preneur si je suis d'humeur :mrgreen: (j'ai encore en tête la scène de la fête des pères, je me demandais ce qu'ils attendaient, puis la musique qui démarre derrière pour souligner l'émotion et donner un peu de consistance à ces personnages qu'on ne connaît ni d'Eve ni d'Adam (juste qu'ils sont potes), et qui vont connaître un bien mauvais quart d'heure. Collector cette scène :mrgreen: ...).
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Lun 30 Avr 2012, 12:43

Je suis assez d'accord avec toi. Au niveau des persos et du script, SPL m'avait pas mal déçu. Heureusement il y a du fight de qualité (dans les meilleurs, cette scène entre les deux immeubles, avec donnie et Wu Jin elle est juste monstrueuse ! :p) mais c'est vrai qu'on reste un peu sur sa faim en terme d'histoire et de dénouement surtout.

Mais bon, c'est vite pardonné, Donnie a la savate folle, Wu Jin le couteau assassin, Yam mène ses troupes avec le charisme qu'on lui connait, du tout bon pour une séance vitaminée qui livre plus que la came ! :love:
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Dans l'ombre du Loup - 6/10

Messagepar Dunandan » Lun 30 Avr 2012, 21:56

Image
Dans l'ombre du loup, Hideo Gosha (1982)

L'ombre du loup, première des trois collaborations entre le réalisateur Hideo Gosha et la romancière Tomiko Miyao, porte sur la difficile traversée des femmes dans l'univers cruel des hommes au début du siècle dernier. Et décidément, j'ai beaucoup de mal avec le tournant cinématographique de Gosha inauguré par ce film, étant en quelque sorte obligé, à partir des années 80, de s'adapter à son public de l'époque qui délaissait progressivement les écrans de cinéma pour la télévision (d'où peut-être la narration feuilletonesque - même si ce n'est pas une première : elle est ici différente, plus maniérée et stylisée - qui a ses défauts, j'y reviendrai), et était dominé par la gente féminine (d'où l'intérêt pas si nouveau de Gosha pour les femmes désormais au centre de quasiment tous ses films).

Pourtant, j'aime bien la première partie malgré une thématique qui me rebute un peu. Nous suivons le parcours d'une petite fille, confiée à un parrain local (Tatsuya Nakadaï) pour que ce dernier protège sa famille qui vient d'arriver dans la région. On nous montre ainsi les coulisses de l'univers impitoyable des yakuzas via le regard des femmes, véritable métaphore d'une certaine représentation de la vie, illustrée par un combat de chiens (même image que dans Chien enragé, visiblement très courante au Japon pour figurer ce mode de vie) auquel assiste le parrain et la jeune fille au lieu que celle-ci aille à l'école (seul échappatoire pour elle, au sens propre et figuré, voie royale pour se construire une vie entièrement personnelle). Bref, la vie est dure, il faut se battre comme une bête pour ne pas se laisser faire, avec des femmes utilisées comme des objets sexuels par les hommes qui ont du pouvoir et n'ont pas le droit de résister à leurs avances (oui, Gosha nous gratifie de séquences croustillantes dans le genre), ce qui donne lieu à quelques scènes ambigües entre le parrain et la jeune fille.

On ne pourra pas dire le contraire, les personnages apparaissent toujours très vivants devant la caméra de Gosha, hauts en couleurs, surtout Nakadaï qui porte le film. À première vue, son interprétation peut paraître exagérée et cabotine. Mais si on pense au reste de la carrière de Gosha, cette tendance à se moquer des yakuzas et de leurs rituels est dans la continuité dans ce qu'il a fait. En tous cas, j'ai trouvé son personnage plus intéressant cette fois-ci. Personnalité exubérante mais sincère, on est tour à tour subjugué par son charisme, son sens particulier de la dignité (cette volonté pour venger son chien et sa droiture devant l'appel de la chair !) et de l'humour, mais aussi par sa cruauté surprenante lorsqu'on vient l'approcher de trop près (comme ces scènes où ça dégénère avec sa fille adoptive, ou son gendre, contraint à se trancher le doigt).

Malheureusement, même si ça se prête bien à la narration feuilletonesque du film, ça manque parfois de nuance dans la caractérisation des personnages, et aussi des classes sociales, trop bien tranchées, ce que n'arrange pas le problème des transitions narratives. En effet, il n'y a pas de vrai sens du temps dans ce film, et ainsi le profil psychologique des personnages se modifie devant nos yeux alors que l'histoire est censée durer au moins dix années (les deux seules ellipses que j'ai trouvé réussies sont le passage de l'enfance à l'âge adulte, et l'une des séquences ultimes de Nakadaï qui rend bien compte de la transformation morale de ce dernier). Le parrain local (Nakadaï) passe en une scène (celle du fameux molestage du professeur qui subit tout en résistant verbalement) d'un malfaisant à un bienfaiteur de la société, et surtout la jeune fille, après tout ce qu'elle a subi, d'une volonté constante de se démarquer de cette famille à un attachement affectif à cette dernière (le pompom arrive avec sa mère adoptive alors que rien ne semblait amener à un tel dévouement de bonne petite fille), marquée par ce fameux moment où elle est insultée par ses beaux-parents qui l'accusent de la mort de leur fils (on comprend que ce revirement procède de cette volonté primaire de ne pas se laisser faire, et de ne pas être rejetée quelle que soit son identité ou ses origines, mais bon après avoir été molestée par son père adoptif, on ne comprend plus trop ses réactions). Dernier soucis, la seconde partie verse un peu trop dans le pathos généralisé à mon goût, dominée par la maladie, la mort des proches, la déchéance sociale du parrain, le désir du parrain de consommer sa relation incestueuse avec sa fille adoptive, et la difficulté de vivre en dehors de la micro-société des yakuzas. Ainsi le temps m'a semblé bien long (2h20 dont plus d'1h00 allouée à ces séquences).

Tout n'est pas à jeter, c'est parfois touchant et fort (tel que le beau climax avec Nakadaï qui devient concrètement un chevalier et la déception qui s'en suit), mais vu qu'il nous manque des scènes pour relier les personnages (entre la fille et le parrain, et entre la fille et sa mère adoptive), on a du mal à avoir vraiment de l'empathie pour eux. Leur personnalité n'en est pas moins intéressante à suivre, en tête le personnage de yakuza qui finira, en essayant d'être une bonne personne malgré ses origines, abandonné de tous, et cette jeune fille, qui fera montre d'une véritable détermination en dépit de tout pour s'en sortir à tous points de vue (ce plan final avec le parapluie, cette dignité qu'elle suggère malgré sa peine évidente, c'est beau).

Malgré tout, on nous offre deux beaux portraits d'homme et de femme (traités d'égal à égal, ce qui est une première avec Gosha), comme Gosha savait déjà si bien le faire dans ses précédents films, mais cette tendance maladive commencée avec Les Loups à ne plus savoir écourter ses films est quand même bien pénible. Pourtant, ce film ne manque pas d'intérêt dans sa filmographie, car en explorant son rapport aux femmes, il accordera de plus en plus de place à ces dernières en faisant d'elles les nouveaux personnages forts de ses histoires. Mais ça reste quand même en deçà de ce que ce réalisateur a pu proposer avant, rien qu'en termes de rigueur narrative et d'approfondissement des personnages qui manquent ici de cohésion. Heureusement que Nakadai apporte encore ici son charisme légendaire tout en livrant un final plein de fureur qu'on ne retrouvera plus chez Gosha pendant un bout.

Note : 6/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Lun 30 Avr 2012, 22:08

Globalement les années 80, pour le cinéma japonais, c'est une catastrophe.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Lun 30 Avr 2012, 22:11

Je prends note ... (me reste plus que deux Gosha à voir après j'arrête les frais avant de compléter plus tard quand j'aurai du courage et du temps à perdre). Sa meilleure période reste de loin les années 60-70.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Lun 30 Avr 2012, 23:53

BILAN AVRIL


45 films vus :

USA : 27
Japon : 14
Chine : 3
Norvège : 1

Meilleurs (re)découvertes (les plus marquantes, indépendantes des notes - ça commence à partir de 7.5 -) :

- L'ultime razzia : un des meilleurs films noirs que j'ai vus, et accessoirement permet de découvrir un Kubrick plus accessible, bien que déjà maîtrisé.
- Les forbans de la nuit : un autre excellent film noir (l'un des meilleurs selon certains).
- Sanjuro : un classique du chambara (Kurosawa), mettant en avant davantage les rapports de force à partir d'une gestion maîtrisée de l'espace et de l'air nonchalant de Mifune, que les combats au sabre vite expédiés.
- X Men le commencement : l'un des meilleurs films de super-héros grâce à une très bonne écriture des personnages et aux deux acteurs principaux.
- Alexandre Revisited : un des meilleurs peplum contemporains, avec un tout nouveau montage qui m'a fait redécouvrir ce film.
- Clerks 2 : très bonne comédie geek avec un sous-texte social intelligent sur la sexualité, le travail, le projet de vie, via un langage vulgaire et proche de nous.
- L'affaire Cicéron : un des meilleurs films d'espionnage naphta (tout court ?) grâce à une écriture parfaitement maîtrisée.
- Shock corridor : à découvrir surtout pour sa photographie et les interprétations complètement folles des acteurs incarnant ... des fous.
- Onibaba les tueuses : un audacieux travail esthétique ayant pour objet les rapports entre la guerre, la survie, et le sexe.
- Adam's apples : comédie noire très drôle sur des choses très dramatiques (rédemption, intégration, religion, mort, ...)
- Sonatine : une guerre inter-clanique de yakuzas prise pour prétexte pour traiter de manière poétique des thèmes tels que l'isolement, la mort, la violence, le problème de communication, ...
- Les derniers samouraïs : un des meilleurs chambaras (dans mon TOP 10) que j'ai vus mettant en place les valeurs de la solidarité humaine face au chaos des changements sociaux.
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Syndicat du Crime II (Le) - 6/10

Messagepar Dunandan » Mar 01 Mai 2012, 15:14

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Le syndicat du crime 2, John Woo (1987)

Je n'avais pas enchaîné autant de scènes nawak à la suite depuis bien longtemps. A ce niveau, c'est du grand art. Aucune cohérence et crédibilité dans le script et les scènes d'action (j'en ai retenu une seule de bien torchée, celle dans l'hôtel). Heureusement j'ai beaucoup d'humour, ça m'a rappelé la première fois que j'avais découvert Histoire de fantômes chinois, sauf qu'ici il s'agit à la base d'un polar, d'où mon appréciation bien plus basse que ce dernier. Le premier Syndicat du crime préfigurait le style de John Woo en bien, alors que là ce n'est que du délire, une suite absolument commerciale qui résulta à l'époque d'une divergence artistique du réalisateur avec son producteur Tsui Hark.

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Ce dernier est en effet la cause de l'introduction de bien des scènes gogols du film, avec un personnage absolument collector (Dean Shek, qui avait déjà sévi dans Le Maître Chinois), un ex-fabricant de faux billets qui devient fou et que le jumeau de Mark (sorti de nulle part) veut guérir en le forçant à manger ce qu'il va foutre par terre, dégoûté de son découragement (on rigole pas avec la bouffe chez J. Woo). Et les scènes WTF, il y en a : je ne cite que la résurrection de Mark (son frère jumeau, qui est exactement pareil que l'autre, sauf qu'il sait cuisiner, qu'il parle anglais avec un accent épouvantable, et enfin qu'il aime tout faire sauter), la scène où ce dernier imite De Niro dans son restaurant avec face à lui des américains qui ont un accent bien forcé.

ImageImage

Heureusement qu'il y a un climax qui déboîte bien à la fin avec 3 types qui se déchaînent contre 200 (en introduisant grenades à gogo et un sabre), mais c'est quand même nawak, limite cartoon (une ou deux balles suffisent pour en faire tomber dix d'un coup), et surtout il y a un gros problème de synchronisation entre les tirs et les impacts. La scène d'arrestation représente bien, que je vous laisse le plaisir de découvrir. Du pur Tex Avery. Bref, il ne s'agit pas d'un très bon film, mais j'aime bien les comédies débridées complètement foutraques (au niveau de la mise en scène, il y a quelques bons trucs, mais c'est noyé dans la mayonnaise). Bref vous êtes prévenus.

Film complètement con et nawak, mais finalement bien jouissif, avec des scènes collectors de débilité et d'excessivité signées HK.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mar 01 Mai 2012, 15:30

Climax de merde, t'abuses quand même (le reste, je suis d'accord).
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 01 Mai 2012, 15:34

Ce n'est pas méchant, mais voilà c'est nawak. Jouissif mais nawak. parfois les cascadeurs sautaient avant que la balle arrive dessus ou après que l'explosion se produise. En manière de synchro, John Woo a fait bien mieux dans le genre.

EDIT, je rectifie ça, c'est vrai que ce n'est pas clair ce que je dis :mrgreen: :

Heureusement qu'il y a un climax qui déboîte bien à la fin avec 3 types qui se déchaînent contre 200 (en introduisant grenades à gogo et un sabre), mais c'est quand même nawak, limite cartoon (une ou deux balles suffisent pour en faire tomber dix d'un coup), et surtout il y a un gros problème de synchronisation entre les tirs et les impacts.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 01 Mai 2012, 16:57

Je n'avais pas prévu de mater le Syndicat du Crime 2 en étant stone. Maintenant, j'y songe fortement. :mrgreen:
I'm the motherfucker who found this place!
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 01 Mai 2012, 17:40

Ou bourré au choix :mrgreen:
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