[Scalp] Mes Critiques en 2013

[Killbush]

Ah oui c'est vrai, j'avais déjà oublié ce grand moment

[Heatmann]

c'est quoi la scene post generique de iron 3 ?

[Scalp]

La pire scène jamais fait par marvel, t'as Tony Stark qui raconte son histoire et Bruce Banner qui dort.

[pabelbaba]

Nick Fury qui se suicide.

[Heatmann]

La pire scène jamais fait par marvel, t'as Tony Stark qui raconte son histoire et Bruce Banner qui dort.

ah ouai ... , ok , et ca veut dire quoi comme message ? ....

[Scalp]

C'est une mise en abyme pour nous dire que le film était chiant surement.

[Heatmann]

je savait pas que tu aimait autant le snyder zombie pareil pour moi , jle trouve

curieusement le seul snyder ou pour le moment je suis mitiger , c'est watchment , mais vue juste une fois a sa sortie , a revoir donc , peut etre ce soir pourquoi pas

[Scalp]

Je peux même encore augmenter la note, je l'aime vraiment ce film, c'était la 4ème fois que je vois et je m'en lasse pas.

[Heatmann]

ouai je l'avais revue debut 2012 , et ca doit bien autant de fois que je le mate et kiff pareil , la gallerie de perso , et surtout leur sorts , c'est

super bien rythmer , ca dure pas trop longtemp et riche en situation et forcement en bodycount bien cradingue et etonnant , et pis filmer de facon bien classe . cte fin

[Scalp]

La galerie de perso je trouve que c'est la plus intéressante dans un film de zombie, CJ y déchire et j'adore le gars tout cynique.

[Logan]

La même

Je pourrais monter à 8 pour ce film je pense, le meilleur film de Zombie des 00's loin devant.

Et ouais Ty Burrell en mec cynique et CJ y dechire bien, loin d'être manichéen la galerie de perso.

[Scalp]

Bilan Avril

35 films vu, Moyenne : 5,10 ( ce qui est pas mal )

US : 24
HK : 2
France : 3
Italie : 1
UK : 1
Espagne : 3
Japon : 1

[center]Film du mois



Purge du Mois



Beauté du mois

[Alegas]

Les Loirs de l'Attraction Roger Avary - 2002

"Don't fuck up my karma, man. Don't fuck it up."

Les films de petits malins ça a très vite tendance à me péter les couilles et en plus ça vieillit mal, là où je prends plus aucun plaisir à revoir Fight Club, alors que j'aime Fincher, je peux revoir à l'infini ce film de Avary, alors que Avary c'est Killing Zoé quoi, soit un bon gros film de merde. Bon j'ai pas lu le bouquin de Bret Easton Ellis mais j'imagine que la matière est solide comme pour American Psycho.
On se retrouve devant donc un teen movie perverti, un genre avec son lot de clichés et situations vues et revues, tout ça est ici dynamité par une grosse dose de cynisme, mais le film n'oublie jamais d'avoir de l'empathie pour ses personnages ce qui rend ce passage à l'âge adulte souvent mélancolique. Le film a souvent été vendu comme trash mais cet adjectif est un peu abusé je trouve, alors certaines situations font pas dans la finesse mais je trouve pas que ce soit réellement trash pour autant.
Le film arrive donc a être drôle et poignant à la fois. On se retrouve devant un vrai film choral, mais pas les films chorals à la Altman complètement chiant, ici on a un vrai truc passionnant de bout en bout car on a pas une galerie de perso à la con. Le film a donc soi disant un coté trash mais c'est jamais too much car les scènes ne sont pas vraiment drôle, par exemple la scène où Lauren perd sa virginité et qu'elle se fait vomir dessus, ça aurait pu opter pour l'option c'est drôle, non ici c'est glauque. Le film n'est jamais moralisateur ou fait une quelconque apologie, il nous montre juste la vie étudiante telle qu'elle est, sexe, drogue, alcool et des fois des cours. Mais c'est avant tout un film sur une jeunesse perdue, tout le monde est à la recherche de quelque chose, de sa conception du bonheur, de l'amitié, de l'amour mais rien ne se passe comme ils le rêvent à cause d'une incapacité flagrante à communiquer. Véritable étude de moeurs qui ne vieillit pas, The Rules of Attraction n'est pas un film générationnel, il ne décrit pas la jeunesse de telle période, il garde un coté intemporel.

Avary essaye tout les effets de style possible, narration éclatée, split screen, flashback, retour en arrière, voix off de tout les persos, même scène vu sous 2 possibilités en split screen, alors par moment on frôle l'overdose mais ça sombre jamais et ça rend le tout terriblement énergique. Et il réussi même à rendre certaines scènes très belle comme le split screen qui se rejoint lors de la première rencontre entre Van Der Beek et Sossamon. Des teen movie qui ressemblent à quelque chose visuellement, ça court pas les rues, non parce que les soi disant films géniaux de Hughes ils étaient quand même bien moche. Après si on prend le film en grippe on peut dire que c'est de la virtuosité gratuite, mais quand on voit la scène de suicide, la forme colle carrément au propos et vouloir faire de la mise en scène là dessus c'est normal et ça prouve juste qu'on est doué. Et puis a les 5 minutes de Kip Pardue et son coté forcément épileptique.

"Since when does fucking somebody else mean that I'm not faithful to you?."

Sur le papier on est devant un film avec un bon gros casting de merde mais le choix d'avoir prit des acteurs de série TV et autres trucs pour ado de l'époque ici s'avère judicieux, Dawson en gros con ça fonctionne et il rend même son personnage touchant, Jessica Biel est pas nulle, ce qui est assez rare pour être souligné, et tout le reste du casting campe des personnages soit attachants soit bons les 3/4 du casting ont eu une carrière de merde depuis mais on a aussi cette vieille trogne de Clifton Collins Jr et lui on est toujours content de le voir.
La BO tue, bon faut se taper The Cure mais y a Gainsbourg et Gainsbourg dans un film ricain c'est pas tout les jours, par contre la scène gay sur du George Michael c'était ptet pas obligatoire.
Les Lois de l'attraction c'est les films de Hughes mais pour les grands et pas ceux qui vivent dans un monde de bisounours, non parce que la filmo de Hughes ça se revoit juste par nostalgie, et encore ça c'est parce que je suis gentil. Avary au vu de ses problèmes juridiques et du reste de sa filmo, on peut clairement affirmer que ça restera l'homme d'un seul film.

"Nobody knows anyone. You will never ever know me."

8/10

[Dunandan]

7/10

Barton Fink de Coen Bro - 1991

Avec le temps j'aime de moins en moins le cinéma des Coen (et leur dernier bon film commence à dater, et vu que je suis méchant je vais même dire qu'en 25 ans ils ont fait que 2 bons films et le reste c'est vraiment pas fameux avec des très grosses merdes dans le tas), déjà leur humour j'y arrive plus, déjà qu'avant y avait bien que The Big Lebowski que je trouvais réussi mais aujourd'hui c'est un film que j'ai absolument plus envie de voir, de manière générale y a que No Country, Blood Simple et Miller's Crossing (et à la rigueur True Grit) que je peux vraiment revoir mais le reste je me fais un peu chier, alors qu'il y a des films que j'avais adoré comme The Barber ou Fargo. Et donc ce Barton Fink c'est un film dont je peux nier les qualités, je vais ptet même pas en dire du mal mais c'est un film qui me passionne plus vraiment. Déjà c'est un film que j'ai mis des années à découvrir, je repoussais sans cesse la vision car le pitch me tentait pas des masses ( la peur de la page blanche ça me motivait pas ) mais ça avait été une agréable surprise. Mais voilà la revision ben j'ai un peu regardé ça de loin, tout en y voyant ce qui est vraiment réussit.
Ca commence gentiment, la première demi heure j'ai ressenti un ennui poli, je regardais sans être plus impliqué que ça puis plus le film avance plus j'ai été pris par l'histoire et j'avais vraiment envie de voir où ça allait nous emmener car ici c'est plutôt imprévisible dans son déroulement et puis le mélange : Humour, peur, émotion le tout saupoudré d'une petit dose de thriller fantastique donne un ensemble qui tient bien la route. On sent que le sujet parle particulièrement au Coen, qu'ils savent de quoi ils parlent avec cette enferment d'un scénariste qui doit rendre un sujet sur un truc qu'il ne connaît pas, la mise en abyme est parfaitement bien retranscrite et cette vision d'Hollywood est intemporelle ( toute les scènes qui traitent du script, du producteur ou même de l'écrivain préféré de Fink sont géniales ). Mais ça reste un sujet qui me passionne pas des masses.
Par contre je trouve que le fait d'avoir ancré l'histoire dans les 40's apporte rien au film, j'y vois strictement aucune plus-value, on aurait eu le même film dans n'importe quelle décennie.

La réalisation des frangins ça commence doucement et puis plus le film avance plus le cauchemar devient suffoquant ( tu m'étonnes que Polanski a récompensé le film, il a dut pleurer de voir que Barton fink encule toute sa filmo ), toutes les séquences dans l'hôtel c'est juste hallucinant de maitrise, ils arrivent à rendre vivant cette chambre et ce couloir interminable et avec 3 fois rien il instaure une putain d'ambiance ( y a des putains de compos de plans ), du grand art et puis THE passage avec Goodman c'est dantesque et le film mérite la vision ne serait ce que pour cette scène. On regrette finalement que le film ne se passe pas intégralement dans l'hôtel car clairement quand on en sort les scènes sont vraiment pas intéressantes et par moment c'est même un peu relou, ce qui fait que pour moi le film ne peut pas être le masterpiece des frangins (qui reste à jamais No Country et y a même pas de débat là dessus).

John Turturro est touché par la grâce, il retranscrit à la perfection l'angoisse existentielle d'un écrivain en panne d'inspiration, j'adore comme son personnage évolue au fil du film ( notamment via de sa relation avec Goodman ), John Goodman dans un rôle pas facile où il aurait pu en faire des caisses et vampiriser le truc sort une excellente prestation et puis comme c'est de coutume chez les Coen, tout les seconds rôles sont soignés et chaque personnage existe le temps d'une scène ( y a toujours la petite idée pour que même un petit rôle ait son petit moment à lui )

Bon c'est clairement un film solide mais comme j'ai dis en intro, voilà je l'ai vu 2 fois et j'aurai plus envie de le revoir.

[Count Dooku]

Barton Fink c'est un film que j'ai vraiment revu à la hausse à ma seconde vision, la première fois que je l'ai vu j'avais aimé, mais sans pour autant être transporté comme avec d'autres films des Coen. La deuxième fois par contre j'ai complètement adhéré à l'ambiance, aux personnages et à la thématique du film. Aujourd'hui il a clairement sa place dans mon top 5 des frangins.