[Val] Mes Critiques en 2013

[Val]

Ce soir je mate Cloud Atlas. Si j'aime je serais aigri et next-gen la même semaine.

[erferf]

Et sans doute pendu

[Val]

Bon bah empêchement de dernière minute pour Cloud Atlas, ce sera pour plus tard. Il me reste ma note à The Blade au pire...

[Val]

Juillet 2013
Films vus : 29
Nb de découvertes : 26
Revu : 3


143) Le Grand Amour de Pierre Etaix (1969) [DVD] : 7,5/10
144) The Adventures Of Tintin : The Secret Of The Unicorn (Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne) de Steven Spielberg (2011) [Blu-Ray, VOST] : 6,5/10
145) Le Journal d’une Femme de Chambre de Luis Buñuel (1964) [Enregistrement Arte] : 6/10
146) Viridiana de Luis Buñuel (1961) [Enregistrement Arte, VOST] : 5/10
147) Dao (The Blade) de Tsui Hark (1995) [DVD, VOST] : 6,5/10
148) La Resa dei Conti (Colorado) de Sergio Sollima (1966) [Blu-Ray, VIST] (Version Longue) : 8,5/10
149) The Most Dangerous Game (La Chasse du comte Zaroff) de Ernest B. Schoedsack & Irving Pichel (1932) [DVD, VOST] : 7,5/10
150) Woman in the Window (La Femme au Portrait) de Fritz Lang (1944) [DVD, VOST] : 8/10
151) Une Journée bien remplie de Jean-Louis Trintignant (1973) [DVD] : 8/10
152) Quatre Garçons pleins d’avenir de Jean-Paul Lilienfeld (1997) [Enregistrement NT1] : 6,5/10
153) Topaz (L’Etau) de Alfred Hitchcock (1969) [Enregistrement Arte, VOST] : 6,5/10
154) Scarlet Street (La Rue Rouge) de Fritz Lang (1945) [DVD, VOST] : 7/10
155) Belle de Jour de Luis Buñuel (1967) [Arte HD] : 7/10
156) Tristana de Luis Buñuel (1970) [Arte HD, VF] : 6/10
157) Il Buono, Il Brutto, Il Cattivo (Le Bon, la Brute et le Truand) de Sergio Leone (1966) [DVD, VF] : 10/10
158) While the City Sleeps (La Cinquième Victime) de Fritz Lang (1956) [DVD, VOST] : 5/10
159) Beyond a Reasonable Doubt (L’Invraisemblable Vérité) de Fritz Lang (1956) [DVD, VOST] : 7/10
160) Pays de Cocagne de Pierre Etaix (1971) [DVD] : 6/10
161) Max mon amour de Nagisa Oshima (1986) [DVD] : 3/10
162) Domenica d’Agosto (Dimanche d’août) de Luciano Emmer (1950) [Enregistrement France 3, VOST] : 6/10
163) Q&A (Contre-enquête) de Sidney Lumet (1990) [Blu-Ray, VOST] : 8/10
164) Before the Devil Knows You’re Dead (7h58 ce samedi-là) de Sidney Lumet (2007) [Enregistrement Arte, VF] : 8/10
165) Beasts of the Southern Wild (Les Bêtes du sud sauvage) de Benh Zeitlin (2012) [Autre, VOST] : 6/10
166) Spring Breakers de Harmony Korine (2012) [Autre, VOST] : 6/10
167) Cet Obscur Objet du Désir de Luis Buñuel (1977) [Arte HD] : 7/10
168) They Live (Invasion Los Angeles) de John Carpenter (1988) [DVD, VOST] : 10/10
169) El Orfanato (L’Orphelinat) de Juan Antonio Bayona (2007) [Enregistrement NRJ12, VF] : 4/10
170) Witness de Peter Weir (1985) [Enregistrement France 3, VF] : 5/10
171) The Wolverine (Wolverine : Le Combat de l’Immortel) de James Mangold (2013) [Cinéma 3D, VF] : 7/10


Découvertes marquantes :

[pabelbaba]

6 à Tristana? T'étais avec la copine de Jack?

[Val]

Je sais, je suis généreux. En fait, je comprends ce que Bunuel veut faire, mais je ne prends pas de "plaisir" devant le film, donc je met une note moyenne.

[pabelbaba]

Moi aussi j'ai compris : il veut faire chier le monde. Pas la moyenne, stoo.

[Scalp]

6 à Tristana? T'étais avec la copine de Jack?

Running gag à fort potentiel détecté.

[angel.heart]

Je vois que tu as revu They Live à la hausse.

[Jed Trigado]

Moi aussi j'ai compris : il veut faire chier le monde.

[Val]

Je vois que tu as revu They Live à la hausse.

Et ouais : un coup de mou, qu'est ce qu'on fait ? On sort la carte Big John évidemment avec un révision qui fait du bien par où ça passe.
J'ai même récidivé ce soir avec l'Antre de la Folie. Je devrais réviser mes classiques plus souvent.

[angel.heart]

Le film avec lequel je suis devenu fan absolu de Big John.
La première scène où on voit le premier extraterrestre à travers les lunettes restera une des plus marquantes de ma vie de cinéphile.

[osorojo]

Vous me donnez envie de le revoir. je ne l'ai vu qu'une seule fois, ado et j'avais déjà vraiment bien aimé. Faudrait que je rafraichisse ce bon souvenir !

[angel.heart]

Moi c'est le film que je mate le plus souvent. Minimum 2 fois dans l'année.

[Val]

The Lodger de John Brahm (1944)

Enième variation sur l'histoire de Jack L'Eventreur, The Lodger est une petite surprise très sympathique et un peu trop oubliée. Le film suit l'enquête et la succession des meurtres par le point de vue d'une petite famille bourgeoise, liée au monde du spectacle et qui accueille chez elle un inconnu sur lequel les soupçons ne vont pas tarder à se focaliser. Au départ incrédule (chaque indices étant tout de suite décrédibiliser, notamment par le mari de la logeuse soupçonneuse), ils vont progressivement se mettre à douter de l'innocence de leur nouveau locataire. L'intérêt de l'histoire est de laisser un doute jusqu'a la fin, de sorte que chaque apparition de M. Slade (même si le mystère est peu épais) conserve une certaine tension, tant son personnage semble imprévisible.

Il est intéressant de voir que contrairement à beaucoup de film de l'époque, peu tourner vers les explications psychologiques, The Lodger se permet de dresser un portrait complexe de l'assassin, présenté comme un pervers sexuel, obsédé par la pureté et bien décider, sous impulsion biblique, de se venger des femmes qui ont causées la perte de son frêre. Mais l'Eventreur n'est pas pour autant une figure absolue du mal, comme il aurait été facile de le présenter, on le voit ainsi être tiraillé entre son attirance pour l'actrice et son désir de purification. En somme un portrait élaboré pour l'époque.

Le personnage de M. Slade bénéficie de l'interprétation excellente de Laird Cregar, décédé l'année même de la sortie du film, et qui donne une certaine humanité à son personnage au même titre qu'une certaine étrangeté. Aidé par son physique massif, il campe un personnage bourru et attachant malgré son caractère imprévisible. On le sent presque perdu au contact de l'actrice Kitty Langley. A ses côtés, la distribution est très bonne, sans sortir du lot pour autant.
Il faut ensuite dire un mot de la mise en scène, excellente elle aussi, John Brahm utilisant tout les outils à sa disposition, de la brume londonienne aux jeux de miroirs, en passant par des contrastes donnant un côté fantastique au film, et qui rappel parfois La Nuit du Chasseur.

En somme une excellente variation sur Jack L'Eventreur a voir, même si je ne suis pas tout a fait convaincu par la qualification de Film Noir.

8/10