Avis express pour les films découverts au cours des vols Paris/Tokyo et Tokyo/Paris.
Difficile de trouver conditions plus déplorables pour regarder des longs-métrages (par conséquent, avis à prendre avec des pincettes...).
Cold War, de Lok Man Leung et Sunny Luk (2012)
L'histoire : cinq officiers de police ont été enlevés et des équipements dernier cri dérobés. Deux policiers, favoris pour une grande promotion, s'opposent pour résoudre la crise, entre négociation et contre-attaque... Du polar HK anecdotique, qui manque de tension, torché comme un téléfilm et sans scène marquante. Tony Leung Ka-fai a la classe en vieux de la vieille, mais Aaron Kwok ne tient pas la route en jeune loup aux dents longues. Andy Lau vient faire coucou pendant cinq minutes et m'a empêché de m'endormir.
4/10
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40 ans : Mode d'emploi, de Judd Apatow (2012)
L'excellente première moitié de
Funny People mise à part, je pense toujours la même chose des films réalisés par Apatow (et vais donc cesser de les regarder) : une gestion du rythme
catastrophique (ce qui ne pardonne jamais pour une comédie), un humour qui ne fonctionne jamais (la blague sur la différence entre les moustaches gays et hétéros mise à part, je n'ai jamais ri), une écriture qui laisse à désirer (il faudrait apprendre à structurer un récit), une mise en scène qui surligne d'interminables dialogues... Sans Jason Segel, John Lithgow et les formes de Megan Fox, je ne retiendrai rien de positif. L'un des auteurs les plus surcotés de ces dernières années.
3/10
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Jack Reacher, de Christopher McQuarrie (2012)
Il me fallait un film pour me tenir éveillé sur le vol retour et j'ai fait le bon choix. Malgré la fatigue, le bébé qui braillait depuis des heures à côté de moi et un début de mal au coeur dû à l'atroce bouffe de l'avion, j'ai adoré. Captivé de bout en bout par ce film parfaitement écrit (histoire prenante, personnages bien caractérisés), un Tom Cruise
bad ass (entre punchlines et combats au corps à corps) et bien épaulé. Une mise en scène qui impose des morceaux de bravoure sans jamais céder à la mode de la shaky cam ou du montage ultra cut. Et cette radicalité ! J'aurais beaucoup de choses à dire, mais je préfère attendre de le revoir... La preuve qu'un bon film reste bon même avec un écran/un son de merde
8/10