[Pathfinder] Mes critiques en 2013

[Scalp]

Euh ... oue mais non, Volt, Miley Cyrus, les livres barbappa je sais pas si je pourrais continuer à le faire

[Pathfinder]

Bah mets toi à la lecture sinon...

[osorojo]

TU peux essayer la broderie aussi, ça t'apaisera certainement

[Mark Chopper]

Ou l'élevage de bébé en congélos.

[Pathfinder]

Hé Scalp! T'as tout vu dans le x? Y a peut etre de belles découvertes en perspective non?

[Dunandan]

La maison des 1000 morts 7.5/10

Une bien belle mise en bouche que voilà ! Malgré quelques choix hasardeux de réalisation, nous tenons là une sacrée promesse, largement confirmée avec le monumental Devil’s reject et les deux Halloween (certains hurleront mais je suis un fan absolu du bonhomme).

Ce premier essai a clairement le mérite d’imposer une patte, un style semblable à celui d’un fan de la première heure biberonné à Tobe Hooper et consort. Le mix entre humour noir et horreur craspec fonctionne bien. Encore une fois, la copie n’est pas parfaite, la faute à un montage épileptique MTViesque rappelant un certain NBK. Sorti en 2003, le film initie un vrai retour aux sources, signifiant au passage la mort (ouf !) du style Williamson. L’été suivant, Détour mortel viendra confirmer cette embellie. Outre le culot visuel déployé, j’ai bien apprécié la construction proposant, au premier abord, un scary movie 70’s pour déboucher sur un délire visuel et sonore équivalent à la version trash d’Alice au pays des merveilles. Loin de s’engluer dans un genre balisé, Rob Zombie se plait donc à mixer les références, plus ou moins évidentes, pour mieux les noyer dans sa description bien hardcore des poubelles de l’Amérique. Le final, ultra WTF, propose des images fortement explicites rendant hommage à tout un pan du cinéma de genre dont le chef de file, Texas Chainsaw, s’avère en être la référence principale.

Je pensais être lassé de le revoir et je me rends compte que le film fonctionne toujours aussi bien. Sa dernière demi-heure s’impose même comme un trip bien dément ou Zombie y loge tout ce qu’il peut afin de foutre la nausée à tous ceux qui aurait bravé l’expérience. Film concept, film hommage, renouveau d’un genre en putréfaction, House of 1000 corpses est tout cela à la fois, permettant également de faire connaissance avec l’un des réalisateurs les plus enthousiasmants du genre.

[Dunandan]

Un peu de mal avec celui-là (bon je dois tourner autour de 6-6.5), je préfère carrément Halloween meme s'il est plus conventionnel dans le genre ...

[Alegas]

The man with iron fists 5.75/10

Quand RZA fait son gros caprice auprès de la Tarantino connection, ca donne the man with iron fists. Un gros film de fanboy surfant sur la mode grindhouse au pays de la Shaw brothers. Dis comme ça, le projet a tout pour exciter les mirettes. 110 minutes plus tard, le verdict est un peu plus nuancé. Le film possède un vrai cachet puisqu’il puise son énergie d’un profond respect du genre. Mais la volonté de moderniser l’approche (la musique, le sang, les guests) a plutôt eu tendance à le déséquilibrer que l’enrichir. Paradoxalement, le spectacle ne repose pas sur la qualité de ses combats. Redondants dans l’ensemble, j’ai préféré me focaliser sur les nombreux personnages. Mais hormis Russell Crowe, le reste du casting est plutôt venu se faire mousser chez Tarantino « producteur exécutif » (sauf peut etre Bautista, charismatique en bovin bourrin). Et il ne faudra certainement pas compter sur un RZA qui doit immédiatement penser à une autre reconversion.

Finalement, j’ai un peu de mal à rédiger un avis clair sur cette péloche. J’en ressors satisfait…mais pas enthousiaste. Il y a une palanquée de petits défauts à tous les niveaux qui ampoule sérieusement le déroulement. Des fautes de gout (de débutant peut être ?) qui a la longue peuvent flinguer le film dans le temps. Je ne boude pas mon plaisir mais je reste quand même mesuré, la faute à un manque flagrant de climax burnés et de rigueur.

[Pathfinder]

Death race, inferno

Dans la continuité du 2, Death race inferno propose un spectacle carré, fun et (cette fois ci !)solide techniquement. L’idée de déplacer la course dans une nouvelle zone géographique permet d’éviter la redondance et multiplie les possibilités. Roel René confirme, au passage, son statut de bon faiseur et balance de belles poursuites maitrisées, à la fois longues et spectaculaires. On sent clairement que le budget a été utilisé à bon escient. Et les multiples séquences d’action nous rappellent ce qu’aurait du être le troisième Mad Max, si ce dernier n’avait pas souffert de ses relents ultra commerciaux. Pour le reste, rien de nouveau sous le soleil. Pépés, grosses cylindrés et personnages badass se côtoient dans un torrent de testostérone. Le casting du volet précédent est de retour avec un Luke Goss bien charismatique épaulé par un Danny Trejo à l’aise en faire valoir de luxe. Le petit nouveau se nomme Dougray Scott (vous vous rappelez la courge de MI 2 ?) et il s’amuse comme un porc avec un surjeu calqué sur son prédécesseur, Sean Bean. J’aime bien cette série et surtout sa tournure DTV. Je me prends même à préférer ses suites décérébrés bien moins vaniteuse que l’opus de Paul Anderson. Et finalement, je ne serais pas contre un petit quatrième tiens !

Racoleur comme j'aime!

Death race 1: 6/10
Death race 2: 6/10
Death race 3: 6/10

Belle régularité!

[Pathfinder]

Allez je sors les poubelles!


Iron sky 2/10: con comme la lune au début (le black qui devient aryen ) mais ça se chauffe un peu trop la patate par la suite pour etre considéré comme un nanar de luxe.


Resident evil retribution 1.5/10: une vraie suite insipide qui balance l'argent par les fenetres, qui se regarde le nombril, qui ne défend rien et qui s'obstine à recycler des effets matrixiens avariés. Manque de bol, faudra s'en fader un septième.


Silent hill, revelation 2/10: très long, très chiant, très ampoulé...Visuellement c'est à des années lumières du film de Gans. Le budget restrient n'explique pas tout puisque le réalisateur s'amuse à saloper toute la mythologie du jeu. Un signe de mauvais gout, meme Sean Bean ne meurt pas dans d'atroces souffrances!


The marine 3 2/10: moins pourri que le volet 2, cet épisode manque quand meme de tout. Budget, action, charisme, tout pue l'économie au détriment du spectacle. Le résultat est à la mesure de la radinerie des producteurs, 50% du film sans action, un fight, un gunfight, une explosion...

[Alegas]

Sur la route de Madison 8/10

Je n’aurais jamais cru capable le grand Clint de sortir un drame romantique aussi maitrisée. J’ai toujours squeezé ce film de sa filmographie. Volontaire ou pas, mais voir le Dirty Harry s’atteler à de la « romcom » ne m’a jamais mis en confiance. Malgré tout, je suis allé au-delà des apparences et grand bien m’en a pris ! Reposant sur deux acteurs charismatiques, sur la route de Madison propose 120 minutes de passion et une belle réflexion sur l’essoufflement du couple. Porté par un duo magnétique, le film est surtout un drame poignant au final lacrymal puissant. Le regard d’Eastwood sous la pluie restera une belle image de cinéma. Presque 20 ans après, je me réveille mais je reste plutôt content d’avoir découvert un film aussi beau. En tout cas, je retire, immédiatement, tous les qualificatifs de midinettes que j’ai pu balancer par le passé !

[Pathfinder]

Personne veut référencer mon death race 3?

[Moviewar]

C'est fait

On a fait les paresseux avant ^^

[Pathfinder]

[Alegas]

Tuer n'est pas jouer 7/10

Plus j’avance dans cette redécouverte d’envergure et plus je constate que les Timothy Dalton sont ceux qui vieillissent le mieux. Pourtant le bougre ne s’est imposé que deux fois avec des fortunes diverses. Il s’agit clairement là des épisodes les plus ombrageux de la saga avec les derniers Craig. Bond y apparait déterminé et bien souvent plus proche de la violence froide du roman que les excès classieux de Connery ou les clowneries mongoloides de Moore. Après une ère débilitante de presque 8 épisodes, Dalton arrive sans crier gare et impose un charisme correct doublé d’une belle réappropriation du personnage. Les producteurs font donc le choix d’une rupture assumé ne se doutant pas que le prochain épisode sera l’un des plus gros four de la saga. Mais la recette fonctionne dans Tuer n’est pas jouer avec de belles séquences d’action (tout le prologue et surtout l’explosive séquence finale). Au milieu, Bond mixe punchlines, sérieux et une classe non négligeable. Il manque finalement un méchant d’envergure (au secours l’insipide Jeroen Krabbe et Joe don Baker qui réapparaitra à deux reprises du coté des gentils). Je mettrais même un gros missile à cette horripilante James bond girl bien moche et inutile. Pour le reste, je me suis bien éclaté avec un épisode rythmé et pas trop ringard.

Retro Bond (à mon rythme):
Au service secret de sa majesté 5/10
Permis de tuer 7/10
Skyfall 9.5/10
Tuer n'est pas jouer 7/10
Goldeneye 5/10
Demain ne meurt jamais 6/10
Octopussy 2.5/10
Le monde ne suffit pas 3/10
Meurs un autre jour 5/10
Casino royale 8/10
Quantum of solace 5.75/10
Dangereusement votre 5/10
Moonraker 1.5/10
Rien que pour vos yeux 6/10
Vivre et laisser mourir 2/10