[Velvet] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Mar 09 Juil 2013, 09:45

Tu te fais des valeurs sûres en ce moment :super:
J'adore la scène de l'enterrement et tout ce qui suit :bluespit:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 09 Juil 2013, 09:48

Perso, je préfère The Murderer à Bittersweet Life. Une réalisation chaotique et anarchique d'un côté, plus posée de l'autre.
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Polisse - 0/10

Messagepar Velvet » Mer 10 Juil 2013, 07:45

Polisse de Maiween ( 2011 ) - 0/10
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Deux heures de reportages de l’émission « Envoyé spécial », c’est déjà chiant. Mais alors quand c’est réalisé par Maiween, c’est encore plus gênant. Sous réserve de semaines de documentations acharnées et fastidieuses, la réalisatrice nous pond une sorte de docu/fiction filmé à la truelle sur la brigade policière sur les mineurs. Et le moins que l’on puisse dire c’est que Maiween n’y va pas avec le dos de la cuillère.

On passera rapidement sur l’absence totale d’idée de cinéma et de mise en scène sous prétexte qu’elle veut filmer de façon réaliste. Le film est une suite d’interrogatoires ou de descentes de police sans réel propos ni réelle interrogation sur cette brigade de police. A ce niveau-là, Maiween, avec ses grands sabots plein de terre, saute la tête la première dans les clichés. Bien évidemment, on a le droit au papa maghrébin qui veut marier de force sa fille, on a droit aux roumains qui mettent leurs filles dans la mendicité ou dans la prostitution etc. C’est que la Maiween n’a pas froid aux yeux, elle balance fort, le "tout Paris" en est tout retourné. Après on pourra se dire que ces situations existent réellement. Mais ce n’est pas tout. On a aussi droit au riche du 16ème arrondissement qui se jette sur sa fille car sa femme est une bourgeoise coincée du cul. Et bien sur pour clore le spectacle en beauté, le prof de gym habillé en moule burnes y passe.

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Maline et manipulatrice, Maiwen nous balance des scènes de fausses dénonciations sociétales (manque de matériel, pression de la hiérarchie, bagarre entre camarades etc…) sur les conditions de travail de cette brigade pour montrer qu’elle a tout compris au contexte dans lequel ces gens vivent. Chacun des protagonistes de la brigade a ses petits problèmes ( divorce, anorexie..) dans le désintérêt le plus total, avec comme apothéose, un twist final navrant.

Absente derrière la caméra, elle a cette idée incongrue de se projeter dans le film, dans le rôle d’une journaliste. Et là on atteint le summum de la bêtise. Premièrement, cette histoire d’amour où elle vit dans l'appartement en face de celui de son amant, c’est fort en café niveau connerie. Mais alors, sa fausse amourette avec ce décérébré de Joey Starr, c’est le pompon final. Paroxysme de l’égocentrisme, le spectateur a la malchance de se coltiner d’innombrables plans resserrés sur elle-même en train de sourire ou de faire la pose.

Au final, on se tape deux heures d’un épisode de Julie Lescaut façon auteuriste.
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Messagepar pabelbaba » Mer 10 Juil 2013, 07:53

0? Le 0 de la défaite? Le 0 éliminatoire? :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Messagepar Scalp » Mer 10 Juil 2013, 07:57

Allard !!!
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Messagepar Velvet » Mer 10 Juil 2013, 08:02

Celui ou celle qui lui a donné envie de faire du ciné, devrait être pendu... :-P
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mer 10 Juil 2013, 08:10

C'est Besson le coupable !!!!
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Messagepar gregdragon » Mer 10 Juil 2013, 11:28

de toute façon dans ce genre d'embrouilles, ya toujours du besson, d'une manière ou d'une autre :mrgreen:
il m'a vraiment pas emballé ce film, j'ai même mis plus d'un mois pour le voir en entier tellement....mais à l'époque j'ai eu l'impression d'être un extraterrestre, tellement tout le monde semblait dire que c'était une tuerie.
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Messagepar Creeps » Mer 10 Juil 2013, 14:55

Hop je baisse ma note :D
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Messagepar Logan » Mer 10 Juil 2013, 15:24

Avaler du sperme à Besson en grande quantité c'est un truc à te flinguer ton ADN, c'est pas sa faute à la petite.
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Messagepar zack_ » Mer 10 Juil 2013, 15:51

Creeps a écrit:Hop je baisse ma note :D

Roh l'influence!
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar noname007 » Mer 10 Juil 2013, 16:30

J'suis content que des personnes ont encore le sens critique... parce que ce navet est une véritable souffrance pour les pauvres spectateurs que nous sommes ... Mais que fait la police ? :mrgreen:
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Only God Forgives - 9/10

Messagepar Velvet » Jeu 11 Juil 2013, 15:35

Only God Forgives ( 2013 ) - 9/10
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Au cinéma, tout est dans le ressenti. Tant pour le spectateur que pour le réalisateur. Après le succès retentissant de Drive, Nicolas Winding Refn, alors épris d’une colère existentielle qu’il n’explique pas lui-même, quitte les routes sinueuses de Los Angeles pour nous embarquer dans l’enfer de Bangkok. De retour, avec son compère Ryan Gosling, le réalisateur s’entête et renoue avec ses anciens démons, qui faisaient de lui un auteur tranchant pour les uns et repoussant pour les autres. Dans l’idée de rendre son récit mystique, par la symbolique d’un lieu mutique tel que la Thaïlande, Nicolas Winding Refn s’arrange pour détruire ce qu’il avait bâti avec Drive, quitte à perdre une renommée soudaine aux yeux de la critique et du public. Un film, c’est un jouet. On aime cela, on s’amuse avec, puis il s’use et on le casse par pur plaisir ou par volonté d’anéantissement. Et c’est avec audace, qu’Only God Forgives devient le nouveau jouet, le fardeau, le double venimeux de Drive. Le film, d’un duo en parfaite osmose, miroir de l’un pour l’autre, qui devient presque la quête initiatique de son auteur.

Il est d’autant plus intéressant de noter qu’Only God Forgives, au-delà d’être une œuvre influencée et plus riche qu’elle n’y parait, permet à Refn et Gosling de casser leur image, de brouiller cette réputation consensuelle et lisse qui trainait au-dessus de leur tête comme une épée de Damoclès. Ryan Gosling, parfait Golden Boy des années 2010, se prend corps et âmes au projet. Quittant son rôle du Driver charismatique à l’érotisme latent, il devient un frère fragile et renfermé, ayant la lourde tâche de venger la mort de son frère pour ne pas subir les foudres d’une mère sadique. Frère tué par un mystérieux policier. Derrière un récit inconscient mais sans forcément grandes conséquences, c’est l’esthétisme et la radicalité du voyage mental qui fera mouche. Only God Forgives renait avec l’onirisme sanglant et christique de Valhalla Rising où les silences seront rois, entrecoupés par des excès de violence épidermiques. Cette violence, n’est en aucun cas la même que celle de Quentin Tarantino.

Alors que l’américain aime s’en amuser tant graphiquement que narrativement, celle du danois est froide, malaisante et sans concession où les sonorités grandioses de Cliff Martinez fortifient la tension naissante. Vision de l’enfer et univers impitoyable, la ville de Bangkok, imprégnée de l’imagerie occidentale de Refn avec la pègre et la prostitution, est captée de façon fluorescente, psychédélique et perverse comme a pu le faire Gaspar Noe dans Enter the Void avec la ville tokyoïte. Only God Forgives ne fait qu’un avec son environnement, en cela sublimé par la lumière de Larry Smith, directeur photo d’Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick. Cette luminosité toujours aussi chatoyante chez Refn, les filtres colorés remplacent les dialogues et sont à eux seuls, des indicateurs d’émotions, comme chez David Lynch et les couloirs rougeâtres de Lost Highway. De Kubrick, Refn s’imprègne de son sens du cadre, de sa géométrie du plan et du montage proche de l’orfèvrerie maladive de Wes Anderson. C’est donc avec cette idée dans l’esprit, qu’Only God Forgives ne ressemble en rien à un Drive 2.0. Loin de là, le réalisateur Danois puise dans ses références les plus cinéphiles, telles Lynch ou Jodorowsky pour continuer dans la veine du cinéma de genre voire de la série B.

Qui dit cinéma de genre, dit schéma narratif connu. Mais qui dit Nicolas Winding Refn, dit personnalité forte. C’est donc dans cette voie-là, que Nicolas Winding continue de tracer son chemin pour se réapproprier les codes du genre, notamment celui de la vengeance, pour en faire un récit existentiel dont le traumatisme du complexe d’Œdipe est au centre du sujet, comme il pouvait l’être dans Santa Sangre de Jodorowsky. D’ailleurs autre parallèle entre les deux films, celui de l’utilisation des mains (terminaison du corps) servant d’éléments pour donner la mort puisque le personnage de Julian tua son père de ses propres mains. Moment sans doute déclencheur de la haine que lui porte sa mère (absurde scène du repas) et donc conséquence de son manque affectif et de son impuissance physique envers les femmes. Cinéma de l’homme, de la brutalité, ce n’est pas la première fois que le réalisateur ouvre la thématique de la fragilité masculine (voire de la castration), puisque cela prenait déjà part dans le Pusher 2.

Julian et le Driver, ont le même mutisme, la même violence mais pas la même adversaire. Ne sachant pas quoi faire entre son désir de vengeance et sa quête de rédemption, Julian perd pied entre réalité et rêverie cauchemardesque. Dans ce cas de figure, Refn prend son monde à contrecourant et fait d’un simple policier, la force du film, une justice divine. Dieu du cinéma qui vient découper l’imagerie du duo Refn/Gosling, ou simple inquisiteur fantasmagorique d’une justice impartiale et violente par le biais de la lame de son sabre sanguinolent, Vithaya Pansringarm est la clé de voute d’une intrigue tumultueuse. Ce justicier rend ses châtiments suivant les remords de ses victimes, ce qui dès lors, rend la violence graphique symbolique et non gratuite (séquence de torture). Comme nous le démontrera la dernière séquence, Refn s’en remettra à son « Dieu » pour donner sa sentence finale. Mais dans son amour presque inégalable pour son art et sa capacité graphique, puis dans sa guerre contre lui-même, Refn y dévoilera son personnage (voire lui-même) déjà condamné à une certaine forme de pénitence mais ayant pour conséquences de voir surgir une paix intérieure retrouvée après un déluge de colère viscéral. Film de genre, agonie mentale, Only God Forgives parait surtout être une œuvre thérapie pour un réalisateur en proie à ses pires démons. Etrangement fascinant.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 11 Juil 2013, 21:48

Un peu de mal à s'imaginer que le film se tape 5 de moyenne sur le forum quand on voit toutes ces critiques positives. Il y a une belle armée de défenseurs prêt à sauter à la gorge de celui/celle qui viendra poser sa prose avec une mauvaise note! :mrgreen:
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Amazing Spider-Man (The) - 3/10

Messagepar Velvet » Ven 12 Juil 2013, 09:25

The Amazing Spider Man de Marc Webb ( 2012 ) - 3/10
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Film d'une grande inutilité, The Amazing Spiderman est un peu le symbole d'une surconsommation des super héros. Et à force de tirer sur la corde, l'indigestion n'est jamais loin. Bien évidemment, le film souffre de la comparaison avec la série cinématographique de Sam Raimi (notamment les deux premiers) et ne se hisse pas au niveau de son prédécesseur. Le scénario est à peu près le même et essaye d'en reprendre les mêmes ingrédients mais sans les qualités.

Avec sa mise en scène anecdotique, Marc Webb n'arrive jamais à se réapproprier le mythe et est incapable de mettre en oeuvre une nouvelle aura à Peter Parker ou à Spiderman. Sans réelle dramaturgie avec un "méchant" insipide, le film ne sait pas quelle tonalité adopter entre un ton sérieux avec quelques scènes larmoyantes (avec l'oncle et la tante, la scène avec le flic de fin) ou des petites vannes pas forcément bien senties. Ce long métrage ne trouve jamais son rythme et au bout de vingt minutes, le spectateur est pris par un ennui mortel.

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Le duo Garfield/Stone était prometteur mais tombe vite dans la niaiserie façon "teen movie" qui est assez navrante. Et ce n'est pas la faiblesse des scènes d'actions avec ses effets spéciaux assez cheaps qui vont rehausser le niveau. Niais et jamais spectaculaire, il est difficile de trouver de réelles qualités à ce film qui s'apparente à un vrai naufrage cinématographique.

Alors que Raimi avait réussi à faire émerger d'excellents films blindés d'idées de cinéma, Marc Webb essaye de rajeunir l'esprit de Spiderman, mais nous propose une blockbuster filmé avec des moufles se rapprochant plus d'un "Numéro 4" que d'un vrai film de super héros.
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