*2025* Classement annuel des BKRiens

[Jimmy Two Times]

P'têtre. Jamais lu

[Jed_Trigado]

Tu rates rien. J'ai tenu deux minutes devant leur podcast, quand t'as Djoumi et le grec qui disent texto qu'ils ont pas ri une seule fois, je me suis demandé si on avait la même notion de l'humour.

[ril]

Y a-t-il un flic pour sauver le monde? - 4/10

J'étais vraiment conditionné à me poiler. Las, je n'ai fait que pouffer timidement dans ma moustache à quelques reprises. Rien à branler du pitch qui sert d'intrigue mais il est particulièrement mauvais pour le coup. Pour avoir revu quelques ZAZ dernièrement, on est à des années lumière de l'innocente connerie dont ils font preuve. Presque tout m'a paru forcé (notamment dans l'interprétation) et ça reste très décevant de la part de MacFarlane, bien plus mordant dans ses séries animées.

Tu résumes mon ressenti vis à vis du film.
Y a t un flic pour sauver le monde : 4/10

[Alegas]

Caught stealing : 7/10

Un film qui donne l'impression qu'Aronofsky, après l'expérience de The Whale, a voulu faire l'extrême inverse autant d'un point de vue formel que de ton.
C'est cool de voir le réal sur quelque chose de plus léger (même si le film a ses moments moins fun, je ne pensais pas que le bodycount serait aussi élevé), avec un côté récréatif indéniable, mais c'est forcément moins profond que ses travaux habituels, ce qui peut décevoir un amateur de son cinéma.
Et Austin Butler est top dans ce film, probablement l'interprétation que je préfère de lui so far.

[Mark Chopper]

On voit beaucoup Matt Smith ?

[Alegas]

Il a un rôle important et doit avoir quelque chose comme 15 ou 20 minutes à l'écran.
Il est très drôle en tout cas, ce look et cet accent.

[Mr Jack]

Queer : 4/10
Pas du tout accroché à l'histoire. Alors Guadagnino étant un excellent réal et l'un de ceux qui filment le mieux les corps, on a le droit à de très beaux moments de mise en scène, mais sinon cette histoire d'âme déchue qui part à la recherche de lui-même et tous les délires symboliques à la fin mon dieu que j'ai trouvé ça chiant. Pas nul, juste chiant.

[osorojo]

À feu doux - 5.5/10
Rien à dire sur la performance de Kathleen Chalfant qui parvient à trouver le ton juste dans un rôle bancal parce qu'on comprend rapidement que la dimension du personnage qu'elle incarne est on ne peut plus vaporeuse. J'ai un peu de mal à cerner l'intention première de la réalisatrice : le choix de la maison de retraite grand luxe ôte au film son ambition sociale qui pourtant essaye de se construire par moment; lorsque les gestes sont difficiles, que les soignants sont à la tâche, à grand renfort d'une patience en béton armé. Ou bien lorsque dans le cadre monopolisé par Ruth se glissent certains autres résidents, mais c'est finalement très rare, comme le sont également les scènes qui donnent un peu de contexte à cette ancienne cuisinière dont on devine une carrière fructueuse, et d'ailleurs je me suis fait avoir par la bande annonce : je pensais assister à beaucoup plus de cuisine, genre elle se mettait à la tête des fourneaux de la maison de retraire, mais en fait, ça ne fait que passer, comme tous les sujets abordés dans le film en fait. L'impression, au bout du compte, d'avoir assisté à un tas de saynètes qui, prises séparément, ont un petit quelque chose à dire, mais une fois assemblées, bizarrement, guère plus.

[Mr Jack]

Un Ours dans le Jura : 6/10
Sympathique. L'humour beauf de Dubosc rôde en fond mais j'applaudis sa volonté de proposer autre chose, et franchement il le fait pas mal. Les personnages existent, on y croit à cette petite bourgade qui se serre les coudes dans la connerie. Et puis il y a pas mal de gags sobres qui fonctionnent. Une bonne surprise.

[francesco34]

Exit 8: 8/10

je suis bien rentré dans le délire, l'idée est exploitée habilement et ça tient la durée. Seule réserve sur le final du film.

En boucle (je monte ma note, le film vieillit hyper bien en mémoire): 8/10

Et revu A toute Epreuve, mon Woo favori, la nouvelle copie 4k a quelques menus défauts mais globalement l'image est très bien. Par contre le son est mixé avec tous les dialogues en post-synchro très mis en avant, ce qui donne un effet de doublage (en VO) très accentué et désagréable. A moins que le film ait une version en cantonais et une l'autre en mandarin (et que l'une soit une vraie VO et l'autre un doublage). J'ai plus trop de souvenir des timbres des voix, je l'avais pas revu depuis longtemps.

[Mark Chopper]

En boucle (je monte ma note, le film vieillit hyper bien en mémoire)

Idem, j'y pense souvent. Le concept est casse-gueule, mais c'est une réussite.

[lvri]

Naked Gun : 4/10

Quelques moments sympa, mais globalement bof.

[Jed_Trigado]

Highest 2 Lowest : 4/10

J'ai voulu y croire au vu du trailer et de l'avis de Scalp, malgré le bashing cannois. Je calme les choses d'emblée, on est loin du nanar mais le tableau n'est pas idyllique pour autant.

Les plus :

- Ça fait plaisir de revoir la Grosse Pomme aussi joliment filmée a l'écran, on sent que ça a mis un peu de peps a la réal de Lee. Et contrairement a Scalp, c'est justement la partie "thriller" qui m'a le plus convaincu avec un montage alterné assez bien géré.
- Quelques trognes oubliées de la grande periode de HBO qui viennent faire coucou comme Rick Fox, Dean Winters et même Wendell Pierce présent juste pour ouvrir une porte.

Les moins :

- Denzel (et Jeffrey Wright dans une moindre mesure) surjouent comme des gorets, il n'y pas un plan où il ne grimace pas ou fait des gestes absurdes avec ses mains, histoire de se donner de la contenance.
- L'habillage musical, je basherais pas les morceaux préexistants (même le truc d'ASAP Rocky), mais cette foutue BO plaquée au kilomètre en fonction du ton des scènes : c'est dramatique, t'as du simili-Richard Clayderman, c'est un peu plus tendu, tu te retrouve devant un theme de série policière ringarde des années 80.

- Le dernier acte ridicule qui m'a rappellé celui aussi maladroit du Metro 123 de Tony Scott, avec Denzel flingue a la main qui va régler la situation comme un homme alors que c'est censé être un civil.

[osorojo]

Le roi soleil : 4/10

J'y ai cru pourtant, le pitch m'intéressait, le casting avec Marmai en tête de liste me faisait de l'oeil, la promesse d'un petit polar sec intimiste a achevé de me convaincre. Ce fut une douche froide, le pire étant que j'ai vite compris que j'allais subir la séance parce qu'aux manettes du récit se trouve un bonhomme qui en fait des tonnes.

Les A/R dans la timeline pour nous servir 3 fois la même scène avec un personnage qui fume une clope et rentre dans le bar en finissant son histoire met gentiment le feu aux poudres d'une narration éclatée qui ravira autant les aficionados des récits bordéliques qu'il irritera les esprits un peu plus cartésiens comme le mien : bon nombre de séquences sortent de nulle part notamment pendant le final qui part en sucette à de multiples reprises — je pourrais aussi évoquer l'intro, qui rajoute de la bobine à un film déjà trop long, mais bon, on va dire qu'elle est, au moins, justifiée —.

Il y a sans doute un humour noir qui se cache la dessous, et peut-être que j'ai pris le film trop au sérieux, mais j'avoue avoir fermé la case de la réceptivité au fur et à mesure que mon ennui s'est fait de plus en plus en présent. Alors lorsque la proprio débarquée de nulle part commence à pousser la chansonnette, comme pour confirmer que quand on arrive à court d'idées, on tente une petite scène dansée/chantée pour appeler l'émotion et tenter d'élever un film qui n'assume pas son ambition relativement contenue; des fois ça passe (Ex Machina), ici pour moi, ça casse.

Ajoutons à cela une mise en scène qui joue un peu trop la carte du hors champ à mon sens, surtout lorsque la mission devient un peu complexe, alors qu'elle se sophistique pour pas grand chose à d'autres moments, ainsi qu'une photo qui ne m'a pas spécialement emballé, même si je ne peux lui enlever un certain parti pris (souvent floutée, à la limite de la sous exposition souvent, avec juste quelques sources de lumières, souvent non naturelles, pour enfermer encore plus le personnages)... le bilan devient tristounet pour moi.

Bref, une déception de mon côté, mais pour autant j'engage tout le monde à se faire son avis, on est au moins devant un film original qui tente quelque chose. J'avoue humblement m'être certainement déplacé en salle avec d'autres attentes et encore une fois, il y a sans doute un sous-texte voulu décalé, corrosif, voire sarcastique, auquel je n'ai sans doute pas été sensible.

[Alegas]

Escape from the 21st Century : 7,5/10

Un film qui m'a l'air de passer assez inaperçu, et que j'ai découvert via des connaissances sur Letterboxd.
On dirait le pendant chinois de Everything everywhere all at once, avec un pitch de base délirant (trois ados qui découvrent qu'ils peuvent voyager 20 ans en avant grâce à leurs éternuements) qui débouche sur toute une réflexion sur les conséquences des choix qu'on fait au cours de notre existence, le tout avec un rythme à 1000 à l'heure, des choix musicaux improbables (je ne pensais pas entendre un jour dans un film chinois du Morricone, le Boléro de Ravel et Bonnie Tyler à la suite) et une inventivité folle (c'est une idée de mise en scène et/ou de narration toutes les 30 secondes).
Je recommande chaudement, c'est probablement le film le plus original qu'on aura cette année au cinéma.