
Plus dure sera la chute
Mark Robson - 1956
Il ne faut pas attendre dans Plus Dure sera la chute des matchs palpitants exaltant l’héroïsme sportif. Et pour cause, le « champion » du film, Toro Moreno, est un pauvre gars qui n’a pour lui que sa taille de géant et son poids de 140 kg. N’importe qui pourrait le ratatiner, mais comme son gabarit hors-normes offre un juteux potentiel, il se voit manipulé par un manager véreux (joué par Rod Steiger), bientôt secondé par un journaliste sportif (Humphrey Bogart) qui, par ses articles, aura pour mission de faire croire à la légende de ce titan boxeur.
Du coup assez peu de scènes de combats. En revanche, des scènes où l’on parlera gros chiffres, magouilles et coups tordus, ça oui, on en aura à foison, avec à la clé une tension qui ira croissante entre le manager et le journaliste de plus en plus scandalisé, le film traitant aussi de la létalité du noble art de la boxe, avec ses morts ou, au mieux, l’invalidité dans laquelle finissent par moisir d’éphémères champions. C’est cru, cynique à souhait, et Steiger parvient sans difficulté à faire passer en comparaison le père Thénardier pour le Mahatma Gandhi.
Plutôt un bon film, avec Bogart dans son dernier rôle. Trop vieux pour user d’un flingue ou faire le méchant avec ses poings. En revanche, il défouraillera à la fin en tapant sur sa machine à écrire pour régler ses comptes. Les mots plus forts que les poings, ma foi une conclusion inattendue mais assez belle pour Bogey.
Du coup assez peu de scènes de combats. En revanche, des scènes où l’on parlera gros chiffres, magouilles et coups tordus, ça oui, on en aura à foison, avec à la clé une tension qui ira croissante entre le manager et le journaliste de plus en plus scandalisé, le film traitant aussi de la létalité du noble art de la boxe, avec ses morts ou, au mieux, l’invalidité dans laquelle finissent par moisir d’éphémères champions. C’est cru, cynique à souhait, et Steiger parvient sans difficulté à faire passer en comparaison le père Thénardier pour le Mahatma Gandhi.
Plutôt un bon film, avec Bogart dans son dernier rôle. Trop vieux pour user d’un flingue ou faire le méchant avec ses poings. En revanche, il défouraillera à la fin en tapant sur sa machine à écrire pour régler ses comptes. Les mots plus forts que les poings, ma foi une conclusion inattendue mais assez belle pour Bogey.







