[Alegas] Mes Critiques en 2025

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Mark Chopper » Mer 07 Mai 2025, 09:12

Alors j’ai pas trop de doute sur le fait que Gibson a signé ça juste histoire de trouver du financement supplémentaire pour sa suite à Passion of the Christ


Je l'ai déjà dit, mais je ne pense pas que Hollywood fonctionne encore comme ça.

Mais ça va aller pour lui maintenant, c'est l'un des trois acteurs chouchous de Donald. Il lui a suggéré de taxer les autres cinéastes qui tournent à l'étranger pour trouver de l'argent.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Alegas » Mer 07 Mai 2025, 10:05

Mark Chopper a écrit:Je l'ai déjà dit, mais je ne pense pas que Hollywood fonctionne encore comme ça.


Bah là en l’occurrence c'est pas une question d'Hollywood mais une question de financement indépendant : La Passion du Christ était quasiment entièrement financé par Gibson à l'époque, et j'imagine qu'il souhaite faire pareil sur cette suite.
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Ipcress, Danger immédiat - 6,5/10

Messagepar Alegas » Mer 07 Mai 2025, 13:51

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The Ipcress file (Ipcress, danger immédiat) de Sidney J. Furie
(1965)


C’est pas le grand film d’espionnage que j’avais espéré, mais c’est quand même une proposition plutôt intéressante. On est dans les années 60, et le producteur des James Bond de l’époque se dit que ça serait intéressant de proposer sur grand écran une alternative à 007, avec un film d’espionnage plus réaliste, moins exotique, et misant finalement très peu sur l’action. Cela donnera Harry Palmer, personnage lui aussi tiré d’un ouvrage littéraire, et qui donnera lieu à trois films produits par Saltzman. Dès le générique, on capte direct que le producteur a ramené une grande partie de l’équipe artistique des James Bond : John Barry à la musique, Ken Adam aux décors, Peter Hunt au montage, et c’est assez dingue de constater ça car le résultat à l’écran est vraiment à l’opposé de ce qu’on pouvait avoir dans James Bond. C’est un film qui se veut plus exigeant pour le coup, mais qui est finalement pas si compliqué que ça à comprendre, oui il y a beaucoup de personnages qui vont et viennent, et oui le rythme fait qu’on peut vite se détacher de ce qu’on tente de nous raconter, mais c’est finalement pas très compliqué à suivre, et le film possède un côté faussement complexe qui fait qu’il donne souvent l’impression de brouiller les pistes pour pas grand chose.

D’ailleurs, le script est clairement le point faible du métrage à mon sens, notamment à cause d’un revirement à mi-chemin qui fait qu’on passe d’un film très réaliste et terre à terre à quelque chose de nettement plus fantaisiste sans réelle transition, tout le délire autour du lavage de cerveaux n’est clairement pas le point le mieux traité de la bobine. Heureusement, ça se rattrape par le fait qu’on suive un personnage plutôt intéressant, que Michael Caine incarne avec beaucoup de talent, une ambiance clairement pas glamour du Londres de l’époque, et une volonté de désacraliser la figure de l’espion, qui est certes à peu près aussi séducteur que 007, mais qui fait face à des échecs, est ordonné par son supérieur de taper ses rapports, se fait torturer sans ménagement, et se prépare chaque matin comme un mec lambda (le générique pose direct le ton). Ça donne un film sympathique à suivre, mais qui manque clairement de quelque chose pour passionner au-delà de sa proposition de base, et je peux difficilement dire que j’ai suivi ça en étant captivé de bout en bout. Bref, c’était sympa mais je doute que je le reverrais un jour.


6,5/10
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Tu ne mentiras point - 6/10

Messagepar Alegas » Ven 09 Mai 2025, 12:15

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Small things like these (Tu ne mentiras point) de Tim Mielants
(2024)


Premier film post-Oscar pour Cillian Murphy, et c’est plutôt cool de le voir revenir, après son sacre, à un petit projet, alors qu’il aurait pu, comme tant d’autres, en profiter pour tourner sur des grosses productions le mettant en avant. Ici dont, on a un petit film irlandais plutôt confidentiel, avec un réal dont le nom ne dira pas grand chose à la plupart, un sujet pas spécialement évident, et dont l’existence doit beaucoup au fait que c’est produit par Cillian Murphy et Matt Damon. Concrètement, ça ne raconte pas grand-chose, le récit étant une tranche de vie d’un marchand de charbon dans l’Irlande des années 80, qui va se retrouver lié de plus en plus à des événements autour d’un convent local. Le film est assez dur à pitcher car il y a une aura volontaire de mystère autour de l’intrigue, qui est finalement pourtant très simple. Ça se veut très nébuleux, au point que c'est un carton en conclusion du film qui m’a confirmé ce qui était jusque là uniquement des hypothèses, peut-être que c’est un film qui parlera plus à ceux qui ont lu le roman dont c’est tiré.

Pour résumer, le film est surtout un chemin psychologique de la part d’un personnage qui reste longtemps en retrait des évènements auquel il assiste, et plus on va en savoir sur le protagoniste grâce à des flashbacks, plus ce dernier va faire un pas en avant et agir alors qu’on lui fait bien comprendre qu’il devrait rester à sa place. Du coup, c’est une bobine qui ne mise pas forcément sur son script, mais plus sur son personnage (et donc acteur) qui est omniprésent, ainsi que sur une ambiance pour le moins étouffante qui est renforcée par un joli travail de mise en scène et de photographie. C'est un film qui se tient très bien formellement, ça rend curieux par rapport à d’autres films du réal, et sans surprise Cillian Murphy déchire, prouvant une énième fois qu’il est capable de porter un film entier sur ses épaules (car bon ok il y a aussi Emily Watson, mais elle a finalement peu de présence à l’écran). C’est pas forcément une bobine que je relancerais (faut dire aussi que c’est pas très joyeux) mais ça m’a beaucoup surpris dans le bon sens, c’était très loin de ce que j’attendais, et ça ne manque pas de qualités.


6/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Mark Chopper » Ven 09 Mai 2025, 12:18

Premier film post-Oscar pour Cillian Murphy, et c’est plutôt cool de le voir revenir, après son sacre, à un petit projet, alors qu’il aurait pu, comme tant d’autres, en profiter pour tourner sur des grosses productions le mettant en avant.


Il avait déjà prévu de tourner ce film au moment du tournage d'Oppenheimer, donc avant l'Oscar.

Mais je l'imagine mal finir dans un Marvel ou une grosse prod' foireuse.
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Hunt (The) - 4/10

Messagepar Alegas » Ven 09 Mai 2025, 22:24

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The Hunt de Craig Zobel
(2020)


J’en avais un peu entendu parler à sa sortie mais ça ne donnait pas spécialement plus envie que ça. J’aurais dû écouter mon instinct pour le coup car effectivement c’est pas bien, typiquement le genre de film de petit malin qui donne l’impression d’être un épisode raté de Black Mirror. Concrètement c’est un film de chasse à l’homme comme tant d’autres, là où on va avoir un peu d’originalité sera à la fois sur le pourquoi de cette chasse ainsi que la façon dont elle est présentée au spectateur. Après cinq minutes pour poser un rapide contexte, on commence d’entrée de jeu sans rien savoir, un peu comme les traqués, et à partir de là on a l’une des rares bonnes idées du film, à savoir le fait de passer d’un personnage à l’autre dès que le précédent se fait buter, ainsi pendant au moins quinze minutes on ne sait pas réellement qui va être le protagoniste principal, et c’est plutôt bien vu.

Pour le coup, je peux reprocher au film beaucoup de choses, mais il y a un point qui est indéniable, c’est que c’est une bobine qui déjoue constamment les attentes. Ça le fait même parfois à l’excès, on sent le scénariste persuadé d’écrire un truc intelligent, mais faut avouer que même si tout n’est pas concluant, ça apporte à l’ensemble un côté assez frais, au moins sur la première moitié. Le souci, c’est que plus le film va avancer, plus le propos politique et social est mis en avant, et là j’ai envie de dire que le métrage est pas loin d’être une catastrophe. Ça se veut satirique tout en pointant du doigt des réalités avec beaucoup de sérieux (le propos sur les réseaux sociaux, on dirait un truc écrit par un ado :roll: ), ça veut être drôle sans jamais complètement embrasser le côté cartoon que le récit frôle à plusieurs reprises, ça donne un film qui semble constamment avoir le cul entre deux chaises, qui gère affreusement mal les ruptures de ton, et qui s’avère particulièrement vain au final (sérieux le final… :? ).

Une bobine pareille de la part d’un jeune réal qui signerait son premier film, je pourrais dire que le mec n’a pas encore la maturité nécessaire, et qu’on sent une certaine ambition, mais là de la part de quelqu’un qui a fait trois films avant et bossé sur plusieurs séries de renom, ça ne fait vraiment pas sérieux. Reste quelques idées, et la première demi-heure qui marche parce qu’elle est intrigante, mais pour le reste c’est un énième film qui se croit plus intelligent qu’il ne l’est, tout en se donnant une posture de divertissement faussement à contre-courant.


4/10
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