[Alegas] Mes Critiques en 2025

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Alegas » Lun 02 Juin 2025, 18:01

Effectivement elle accompagne très bien le film. Ça manque peut-être d'un thème un peu plus marquant pour totalement me convaincre (genre j'ai pas vraiment la ritournelle en tête après vision), mais elle fait carrément le taf.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: Désir - 7/10

Messagepar Kakemono » Lun 02 Juin 2025, 18:44

Alegas a écrit:
Desire (Désir) de Frank Borzage
(1936)

...
7/10


J'ai peut être un poil surnoté dans ma critique avec mon 9 mais je garde un super souvenir de ce film bien écrit, drôle, fun et rythmé. :super:
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Dingo et Max - 7,5/10

Messagepar Alegas » Mar 03 Juin 2025, 21:30

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A Goofy Movie (Dingo et Max) de Kevin Lima
(1995)


J’annonce d’entrée un léger surnotage sur celui-ci : le revoir me replonge immédiatement en enfance, étant donné que c’était une VHS qui tournait un max dans le magnétoscope à l’époque. Pourtant, c’est peu dire que cette production ne paye pas de mine au premier abord, on pourrait même la confondre avec bon nombre de films cheap réalisés par Disney à la même époque pour du direct to video, mais en réalité c’est vraiment un chouette film, qu’on sent fait avec amour par une équipe qui avait tout à prouver. Car pour rappel, on est loin d’être devant un film d’animation sur lequel Disney a tout donné, on pourrait même dire que c’était un projet plus que secondaire pour eux, et pendant que le top du top des animateurs bossaient sur The Lion King, il y avait ce petit projet, tiré d’une série TV, qui a fini par être conçu majoritairement dans la branche française de Disney (qui n’existe malheureusement plus aujourd’hui). Cette branche française, c’était son premier gros projet à date, celui qui lui permettrait de montrer son savoir-faire, et d’ailleurs le pari a été réussi car ensuite les équipes ont eu le feu vert pour bosser en partie sur d’autres très gros projets de Disney (le réal sera même en charge de Tarzan quelques années plus tard), et ce jusqu’à la fin du développement de l’animation 2D au sein du studio.

Bref, c’est loin d’être un film conçu à l’arrache, et pourtant dieu sait que ça aurait pu car bon un film Dingo voilà quoi :mrgreen: , et surtout on sent à plusieurs reprises que le budget devait être serré et qu’il a fallu jouer l’économie à de nombreuses reprises. Pour autant, ça se regarde encore très bien, c’est certes moins foisonnant que les grosses prods Disney des années 90, surtout du côté des décors, mais l’animation des personnages marche super bien et c’est bien le plus important. Côté script, c’est peut-être la plus grosse surprise du film : ça aurait pu être un pur produit opportuniste qui se contente d’utiliser Dingo à des fins humoristiques, et finalement on se retrouve non seulement devant un film où c’est en réalité son fils le personnage principal, mais en plus c’est avant tout l’histoire entre un père et son fils qui n’arrivent plus à créer un lien, et qui vont devoir réapprendre à le faire lors de vacances improvisées. Autant dire que ça surprend, surtout que c’est plutôt efficace dans la façon d’expliquer la crise de l’adolescence dans un film pour enfants, et j’ai même envie de dire que la relation est tellement bien écrite que ça arrive souvent à être touchant, alors que merde quoi, on parle de Dingo à la base :eheh: !

C’est peut-être la nostalgie qui parle, mais il y a un paquet de séquences qui, sans être du niveau des meilleurs Disney, déchirent quand même bien : les danses inspirées par Michael Jackson, la chanson sur l’autoroute, Dingo qui flippe que son fils prenne un mauvais tournant et devienne un voyou, la découverte de la carte, autant de séquences qui sont restées imprimées dans ma mémoire alors que je ne l’avais pas revu depuis un bon paquet d’années, et qui arrivent toujours à créer l’effet voulu. Le petit point noir qui vient ternir le tableau, c’est peut-être les paroles pas super inspirées, peut-être que c’est mieux en VO d’ailleurs mais j’avoue que j’ai vraiment une grande tendresse pour cette VF. Tout ça donne un film qui cache bien son jeu, dommage que Disney semble ne pas capter que le film a une réelle fanbase, car à côté de ça le film n’est sorti que dans un dvd pourrave, et le blu-ray américain n’a été vendu que via la boutique officielle de Disney. Le film mériterait clairement mieux.


7,5/10
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Cinquième victime (La) - 5,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 05 Juin 2025, 14:01

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While the city sleeps (La cinquième victime) de Fritz Lang
(1956)


Petite déception pour le coup car même si la fin de carrière américaine de Fritz Lang n’est clairement pas sa meilleure, j’avais quand même été plutôt convaincu par Beyond a reasonnable doubt, et du coup j'espérais quelque chose à peu près du même niveau. Déjà, j’ai été plutôt surpris de constater que malgré les apparences, on n’est pas vraiment en face d’un film noir. Ok il y a un meurtre dès les premières minutes, et ok il y a plusieurs femmes fatales, mais pour le reste on est plutôt devant un petit film d’investigation tendance journalistique, ce qui change pas mal la donne du sujet et son traitement. Car au final, ce n’est pas tant le meurtre ou le meurtrier qui intéresse ici Lang (d’ailleurs, l’identité du tueur est donnée dès les premiers plans, et on ne le voit finalement que très peu sur l’ensemble du métrage), mais plutôt toute la petite guerre qui va se jouer au sein d’une entreprise journalistique, avec un jeune patron fraîchement arrivé qui organise une compétition au sein des directeurs des différents services de sa boîte, promettant un meilleur poste à celui qui arrivera à terminer l’affaire des meurtres en beauté.

Du coup, tout le film est plus un jeu de faux-semblants entre ces différents personnages, certains indiquant clairement leur intention de gagner à tout prix, d’autres feignant l’indifférence pendant qu’ils tirent d’autres ficelles en coulisses, et parmi eux un présentateur qui va carrément provoquer le tueur en direct à la télévision. Ça donne un film assez étrange car même s’il y a un côté jouissif de voir tout ce beau monde se mettre sur la tronche pour une simple promotion (et ça va quand même loin, l’un des participants essayant même d’influencer son boss via sa femme avec qui il entretient une relation extraconjugale), on a quand même du mal à comprendre ce qu’essaye de dire Lang à travers ce film au-delà de la critique habituelle de la presse. Pour le coup, par rapport à d’autres films avec un contexte similaire, genre le Park Row de Fuller, je trouve que ça manque clairement de quelque chose pour rendre l’ensemble prenant. Le rythme est inégal (la première demi-heure j’ai clairement eu du mal à accrocher), Lang est formellement en retrait sur la totalité du film à quelques plans près, il y a quelques invraisemblances (pas compris par quel hasard la dernière victime du tueur, qui est la femme infidèle, se retrouve être la voisine de palier de la copine du présentateur, ça paraît hyper gros :? ) et les personnages n’ont pas ce qu’il faut en termes d’écriture pour qu’on s’attache à eux, ils restent globalement des personnages très fonctionnels.

Du coup, les qualités du métrage vont plus se trouver dans la façon de gérer les personnages féminins forts (en particulier Ida Lupino), dans l’humour, ou dans une course-poursuite dans les tunnels du métro (malheureusement trop courtes, Lang n’as pas assez de temps pour bien exploiter le lieu). Sinon, je noterais la présence de la craquante Sally Forrest avec ses cheveux courts :love: , on sent que Lang aime bien ce personnage vu qu’il y a beaucoup d’érotisme sous-jacent dans les dialogues et situations (la nuisette “trop transparente” montrée à la fin :mrgreen: ). Bref, dans la fin de carrière US de Lang, c’est quand même mieux que Moonfleet, mais encore une fois je préfère nettement celui qu’il signera quelques mois plus tard, et qui lui ressemble plus.


5,5/10
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