[Scalp] La Chute continue 2025

[Scalp]

3/10

The House on Carroll Street de Peter Yates - 1988

Faut vraiment que j'arrête de regarder des films des 80's que je connais pas, si je les connais pas il y a une bonne raison. Et puis faudrait que j'arrête Peter Yates aussi, j'ai quasiment vu toute sa filmographie et clairement à part Eddie Coyle (qui est un grand film pour le coup), on est sur une filmographie plus que moyenne avec même certains films ultra surcoté (Bullitt et ça me fait mal de le dire vu comme j'adore McQueen mais ce film sans la course poursuite c'est vraiment pas bon).
Alors ici on est sur un film qui aurait pu être bon mais y aurait fallu un autre casting, une écriture un peu plus travaillée et un réalisateur qui fait du cinéma parce que putain que c'est plan plan.
Alors de quoi ça parle, c'est les EU des 50's avec sa chasse aux sorcières avec le Maccarthysme, des nazis qui veulent se cacher et une pauvre femme prise au milieu de tout ça, clairement sur le papier il y a de l'idée et on pourrait même penser à du Hitchcock. Mais alors le Maccarthysme c'est juste l'intro et après on en parle plus et les nazis, ah les nazis, moi tu me mets du nazis je suis tout content mais voilà on a un casting de bad guy vraiment pas emballant (en étant gentil), l'exemple le plus frappant est le tueur. Dans l'idée il m'a fait penser au Max Von Sydow des 3 Jours du Condor mais en version ultra cheap et les séquences de meurtres sont tout simplement nulles. L'histoire c'est une ancienne journaliste (virée car elle a pas voulu révéler ses sources) joué par une Kelly McGillis qui fait à peu près le taf (mais bon si elle a disparu dans les 90's c'est pas une surprise) qui va entendre une conversation mystérieuse et elle va se retrouver traquer par des nazis mais elle trouvera de l'aide avec un agent du FBI (piètre Jeff Daniels, qui a pas la carrure pour ce genre de rôle). Le film manque clairement de tension et de suspens, tout va être rapidement éculé et quand on a une séquence où on pourrait avoir du cinéma c'est vraiment plan plan (et même un peu concon par moment).
Une nouvelle fois mauvaise pioche.

[Alegas]

3/10

Ballerina de Len Wiseman - 2025

Que je suis surpris, un film de Len Wiseman est pourri, je m'y attendais tellement pas. Bon c'est vrai que j'ai bug quand j'ai vu le nom du réal tant pour moi ce mec n'existait plus et dont le seul fait d'arme était d'avoir pécho Kate Beckinsale. Je trouve que c'est un film qui cristallise bien les problèmes du cinéma d'aujourd'hui, il faut capitaliser sur des franchises même quand ces franchises sont claqués. Rien que le titre me fait marrer "dans l'univers de John Wick", c'est bien ça le problème de cette franchise, ce qui avait commencé comme un petit revenge movie un peu nul mais pas honteux est devenu une saga de films complètement conne. Car l'univers de Wick c'est n'importe quoi, c'est écrit n'importe comment (et ici encore plus car on est obligé de ramener Keanu Reeves même si ça crée des problèmes narratifs dans la franchise) mais surtout c'est un univers auquel on croit pas, c'est un univers qu'ils ont beaucoup trop complexifié pour rien, car à la base si on regarde ces films c'est pour foire des gunfight stylé, pas des mecs avec des balais dans le cul balancé des phrases sentencieuses (putain Gabriel Byrne ça fait des années qu'il est nul et on nous le ressort ici en bad guy principal, mais c'est une idée de qui ça ?).Elle était un peu longue mon intro, comme celle du film quoi.
Alors vouloir faire un film avec Ava de Armas, pourquoi pas, après tout c'était le seul truc à sauver du dernier Bond tout pété, mais bon quand tu veux faire des scènes d'action à la Jackie Chan (en utilisant les éléments de décors donc) c'est bien quand ton actrice fait ses cascades, alors c'est bien on l'a voit sur certains plans mais on voit aussi très bien quand c'est pas elle, de même rarement vu un film avec un aussi gros budget et où j'ai l'impression que les coups ne portent pas du tout (y a des moments c'est tellement flagrant que c'est gênant). Donc on suit de Armas qui est donc tout sauf une bonne actrice (elle est pas aidé par un personnage vraiment bidon, comme TOUS les personnages du film, c'est assez honteux même à ce niveau tant y a rien qui marche au niveau des interactions, les apparitions de Reeves sont ridicules) qui veut retrouver les tueurs de son père, bon elle est dans une école de danseuse tueuse et clairement ça j'ai pas compris, j'ai pas compris pourquoi on met Ballerina dans le titre et que c'est un truc qui sert à rien, ptet ça aurait pu être une de ses caractéristiques de combat, genre elle bouge de façon gracieuse (bon ça aurait été nul) ben non, ça doit être parce que ça fait joli comme titre.
Bon j'ai pas compris mais c'est pas grave, je regarde pas le film pour ça, je voulais voir de l'action et que dire, alors ok le passage avec les grenades est rigolo (enfin surtout un finish him) et le combat au lance flamme est une idée fun et super graphique (là rien à redire c'est bien filmé) mais alors le reste c'est de l'action copier coller de tout ce qui se fait depuis 10 ans avec des acteurs (enfin ici actrice) qui ne sont pas des artistes martiales et ça se voit, alors pour Keanu ça se voyait moins car on avait des chorégraphies au corps à corps qui cachait la misère, là c'est plus ample et moins crédible, je crois pas une seconde à ce que je vois (je crois pas que Arnas puisse marave tout le monde), je vois une démo et pas une scène finie. Et puis vu que j'en ai rien à foutre des personnages, j'en ai rien foutre de ce que je vois, sauf quand j'ai vu l'acteur/chorégraphe de City of Violence qu'on avait pas revu depuis une éternité, lui je l'aime bien et il a toujours la classe et il a fait son coup de pied spécial (mais je crois pas une seconde qu'il perde contre Arnas). C'était à chier.
Même le prochain Spin Of avec Donnie j'y crois pas une seconde.

[Scalp]

5/10

Shè diāo yīngxióng chuán: Xiá zhī dà zhě de Tsui Hark - 2025

J'avais pas des attentes de fou car pour moi le cinéma de Tsui Hark est clairement rentré dans le rang depuis 15 ans, alors il a eu des soubresauts avec La Bataille de la Montagne du Tigre (bon ceci dit j'ai pas vu son Journey of the West et j'ai des doutes) mais pour moi il est rentré dans le rang (la Chine toussa) mais le pire c'est que c'est pas juste dans le fond, c'est aussi sur la forme où clairement ici on me dirait que c'est un réal lambda chinois je pourrais le croire (je suis un peu méchant mais clairement faut pas me vendre ça comme du Tsui Hark Prime).
Pourtant sur l'intro j'étais hypé, là pour le coup c'est du pur Tsui Hark, c'est dense, c'est même foutraque et on entre direct dans ce récit qui sera finalement avant tout une histoire d'amour, forcément naïve, et c'est finalement la chose la plus réussie du film. Quand le film commence j'ai eu des flash de Seven Swords (toujours un chef d'oeuvre) mais je suis vite revenu sur terre quand j'ai vu les scènes d'actions. Sur le papier on nous vend une fresque épique avec des combats martiaux et une belle histoire d'amour, et le film est même original pour un film chinois en donnant de l'importance aux personnages mongols et ça parle même mongol, mais bon à la fin on revient évidemment sur un héros chinois. Enfin l'histoire se suit sans déplaisir, les jeunes acteurs chinois que je connais pas font le taf (bon on est loin des personnages classes et iconiques dont Hark est un habitué), même si c'est évidemment Tony Leung (l'autre) qui vole le film dans un rôle de bad guy over the top.
Malheureusement pour le coté épique on repassera, je vais donner un exemple bien précis, on nous tease 5 grands maîtres des arts martiaux, on a une petite séquence pour nous les présenter, et, et rien, Tsui Hark va rien faire de ça, il nous a allumé et nous a laissé en chien.
Car là où le film déçoit c'est pour l'action, alors comme souvent Hark fait mumuse avec des CGI (et il est content car il a de la thune, d'ailleurs le film ne fait jamais cheap, enfin ça reste des CGI chinois mais à coté on a des supers décors et des milliers de figurants), alors avant il arrivait plus ou moins à trouver un juste milieu entre arts martiaux et CGI, ici clairement on peut oublier les chorégraphies chiadées, la mise en scène inventive, et les acteurs investis, forcément quand c'est Tony Leung qui se tape du haut de ses 60 ans, c'est sûr qu'on va pas avoir des kick dans la gueule. Et puis on a même pas une grosse baston de nombre, non clairement le film est décevant au niveau action, je sais même pas pourquoi je mets 5 au final, surement parce que c'est Hark et que je veux pas être méchant (mais bon je mets 2 à Detective Dee donc ça marche même pas), un film qui sera uniquement encensé par la secte Hark, mais alors les autres ça ira jamais plus haut que la moyenne. C'est quand même triste de voir un réalisateur qu'on a adulé vieillir, et pas très bien vieillir, bon c'est pas encore De Palma ou Woo mais ça fait mal quand même.

[angel.heart]

C'est dispo sur une plateforme?

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En Albanie.

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3.5/10

Thunderbolts* de Jack Schreier - 2025

Alors c'est un poil moins nul que d'habitude mais ça reste nul, déjà j'ai pas trop compris pourquoi adapter les Thunderbolts, dans les comics on a des vrais bad guy dans l'équipe (on a même une version avec Norman Osborn en leader avec Venom et Bullseye dans l'équipe), ici clairement on a des personnages de secondes zones et ça a été compliqué pour m'intéresser à ce que je voyais pendant près d'une heure. En fait tant que Bucky est pas là, le film a vraiment du mal à se lancer, y a même rien qui fonctionne amha, et puis quand il arrive, il y a une petite alchimie qui se crée. Mais voilà ça suffit pas, alors ça se touche sur le message du film qui traite de la santé mentale, j'ai trouvé ça tellement mal foutu et puis surtout je mate pas le film pour ça car avant de faire un message, filme bien ton action bordel et là c'est chaud. En 30 films Marvel c'est compliqué de ressortir des scènes d'actions marquantes, alors on pourrait en trouver dans Cap America mais ça reste des séquences qui sont pas ouf en réal pur, mais en général le niveau moyen des séquences d'actions est très très faible (en même temps c'est Jon Favreau qui a posé les bases).
Alors je sauverais une séquence de 10 minutes quand les Thunderbolts débarquent à la tour Avengers, la petite escarmouche contre les soldats est cool et le combat contre Sentry, forcement expéditif, est fun, mais voilà après ça il reste 40 minutes de film et ce sera 40 minutes très médiocre avec un climax bien naze (et la première heure est un sacré calvaire, la scène où ils se rencontrent avec Bob, c'est horrible), alors forcément vu le rapport de force fallait trouver une idée, mais le problème vient du choix de Sentry en menace, déjà dans les comics, il est trop fort (le Superman de l'univers Marvel en gros), alors dans un film où on a aucun personnage avec des pouvoirs c'est se tirer une balle dans le pied et donc faut trouver une idée (à la con) pour rendre ça crédible.
Et le film se foire complètement dans sa dernière demi heure. Après je me suis surpris à trouver le personnage du fils Russell sympa alors qu'il était à chier dans le dernier Cap America (il joue bien le teubé), Bucky évidemment est cool, par contre la meuf je sais même pas d'où elle sort avec sa combinaison et clairement elle sert à rien, on aurait le concierge à la place que ce serait la même, Yelena j'aime pas et je comprends pas le délire avec Florence Pugh, bon ce sera sans commentaire sur David Harbour, alors peut être que le perso est marrant mais je supporte pas l'acteur.
Sans surprise c'était nul, alors oui c'est moins honteux que d'habitude mais c'est pas un bon film.

[Scalp]

5,5/10

Heads of State de Ilia Naïchouller - 2025

Un film qui part forcément avec des red flag : le réalisateur de Hardcore Henry et Nobody, soit 2 grosses merdes, la présence de Idris Elba (et même John Cena) qui est toujours un bon indicateur sur la qualité d'un film, mais j'avais pas trouvé le trailer honteux donc why not. Et donc j'oserais dire que c'est une bonne surprise, alors va pas falloir le survendre, c'est trop long, complètement con (et même WTF), mais car il a évidemment un mais, c'est fun. C'est fun car c'est un buddy movie qui fonctionne et des buddy movie qui fonctionnent dernièrement ça court pas les rues. On a donc le duo Elba/Cena qui a une vraie alchimie (j'ai clairement pensé à Tango & Cash), alors c'est de l'écriture cliché avec Cena en clone de Schwarzy (un acteur devenu président) et Elba en premier ministre ex militaire, on assiste à un concours de bite entre les 2 qui fonctionne bien dans la première partie et sauve le film de l'ennui. Car faut bien avouer que quand le duo est pas à l'écran on se fait chier et pas à moitié, le film étant pas aidé par des bad guy bien pété (c'est con car c'est Paddy Considine que j'aime bien mais il est pas fait pour ce genre de rôle) et puis l'histoire voilà quoi.
Mais le film a une énorme qualité, il est drôle et j'ai vraiment rigolé à plusieurs moments (le plan en vue subjective à l'intérieur de la bouche, le mec qui se prend la voiture, le headshot de Carla Cugino) et puis y a un choix de soundtrack qui fout la patate, bon y a le choix qui marche à tous les coups avec Sabotage des Beastie pour une scène bien cool avec Jack Quaid qui gunfight. L'action est cool dans l'ensemble, alors c'est forcément m'as-tu-vu quand on sait qui est derrière la caméra mais ici ça s'y prête bien par rapport à l'ambiance générale du film et le mélange humour action fonctionne vraiment ce qui est loin d'être toujours le cas dans ce genre de film, on a donc des moments d'actions assez cool avec toujours la petite idée cool ou le finish him sympa. Et puis comme j'ai dis surtout c'est le duo Elba/Cena qui fait le film et du coup on est content de passer un moment avec eux et on peut oublier un peu les (nombreux) défauts du film.
Je suis un peu ému quand même, car c'est un film de plate forme qui a couté cher, avec des gros noms et c'est pas pourri, et je me dis que si on met la moyenne à Ballerina on est obligé de foutre 12 à ce film.

[Mark Chopper]

Merci pour le crash-test. Ce sera un film de dimanche soir.

[Scalp]

Et ça fait mal au cul mais c'est vraiment mieux que le Tsui Hark.

[Mark Chopper]

J'ai toujours Journey to the West 2 à mater dans le cadre de mon cycle Shu Qi (simple caméo en plus)... et c'est peu dire que je ne suis pas pressé.

[Scalp]

5.5/10

Tornado de John Maclean - 2025

Alors celui là j'ai juste vu un bout de pitch : un samourai et sa fille en Grande Bretagne en 1790, et vu le poster, ça m'a suffit pour avoir envie de voir le film, j'aurais ptet du regarder le nom du réal aussi, le mec qui a fait le déplorable Slow West.
Alors c'est pas un film détestable comme Slow West, loin de là, j'ai même trouvé ça vraiment intéressant dans sa première partie énigmatique. La première partie c'est vraiment ce que j'aime, on ne sait rien, on voit une jeune japonaise (très bonne actrice qui porte bien le film) poursuivi par Tim Roth (parfait) et son gang sans pitié dans la campagne anglaise, on a donc une partie de cache cache, on ne sait pas qu'ils y sont et pourquoi cette fille est poursuivi. Ca prend bien 25 minutes et c'est 25 bonnes minutes car en plus dans le gang on a le fils de Tim Roth qui se rebelle et bute même un de son crew (le mec qui joue le Limier dans GoT), bon ça on saura jamais le pourquoi du comment, arrive ensuite le flashback explicatif du pourquoi du comment. Et là aussi c'est pas trop mal foutu, les raisons sont bonnes et pas besoin de disserter, le film étant très peu bavard.
Et puis arrive le gros problème du film, ça passe jamais la seconde, ça va ronronner jusqu'à la fin, alors c'est cool ça dure à peine plus que 1h20 donc on peut pas dire qu'on se fait chier (le mystère de la première partie faisant bien le taf), sauf que vu la construction du film on nous vend la fille du samourai qui va se venger avec son katana, et là on retrouve le mec qui a filmé Slow West. Si pour filmer des mecs qui marchent ou se cachent dans la campagne anglaise il y arrive, bon ça demande pas beaucoup de talent, pour filmer des combats au sabre c'est pas la même, alors on a bien quelques idées sympas (la main coupée qui tire dans le pied du black) et la classe des persos (ça on peut l'enlever au film, même si quasiment personne parle, ça pète la classe), le mec a aucune idée de comment mettre en scène un samouraï et la fin est forcément une déception, c'est con car il y a des dialogues (minimalistes) sympa "it's a samouraï ... I Know".
C'est con car dans les mains d'un gars qui prend pas le genre de haut (car il y a un peu de ça), on aurait pu avoir un super film, en l'état c'est une curiosité qui fait a peu près le taf.

[Scalp]

4,5/10

The Disappearance de Stuart Cooper - 1977

La recherche de la pépite perdue est un chemin semé d'embuches, ou plutôt de film bien pété. Alors en soi le film est pas si nul mais c'est tellement chiant que c'est le seul sentiment qui en ressort.
On va suivre Donald Sutherland (très classe et qui a mis la mains à la poche pour que le film puisse être terminé) en hitman qui accepte un contrat mais en parallèle sa femme a mystérieusement disparue et il va partir à sa recherche (et le désir de retrouver sa femme prend évidemment le pas sur le contrat et le perturbe clairement alors qu'avant c'était un monstre de sang froid), et le film va via des longs et lents flashback nous montrer leur relation, relation qui forcément partait un peu en couille (en soi les flashbacks sont sympas mais il y en a trop et on a compris le coté romantique de leur relation, ça devient vite redondant par contre faut noter que le montage est top et qu'on nous tient jamais par la main pour qu'on comprenne qu'on est dans un flashback). J'aurais pu accepter ce rythme languissant si à coté de ça le film avait apporté un peu de suspens, un peu de tension, un peu de cinéma quoi, bon je suis un peu méchant car il y a pleins de jolis plans et le film dégage une vraie ambiance, mais alors la partie thriller existe tout simplement pas. Du coup on se fait un peu chier et on se dit tient y a David Hemmings, oh y a John Hurt, hey mais c'est Christopher Plummer qui passe dire bonjour mais on a pas trop de réponses à nos questions (sauf dans la dernière scène que j'ai bien aimé).
Un film qui ne respire clairement pas la joie de vivre, tourné dans un Canada bien grisâtre et tristounet, c'est vraiment sombre et froid (y a des gosses maltraités). Un néo noir qui prend peut être un peu trop le genre de haut et oublie qu'un thriller se doit d'avoir des scènes de tension et un peu de suspens quoi, là en l'état c'est finalement une histoire d'amour certes visuellement intéressante mais terriblement chiante. Je pense cependant que c'est un film qui peut parler à pas mal de monde (les fans de branlette quoi).

[Mark Chopper]

Albanie pour Tornado ?

[Scalp]

Yes il vient de tomber.

[Scalp]

7,5/10

F1 de Joseph Kosinski - 2025

J’y allais pas forcément confiant car Kosinski jusqu'à Top Gun je trouvais qu'il faisait de la merde, et son Top Gun je trouve ça juste sympa (c'est flingué par des scènes d'action qui m'ont rapidement saoulé).
En fait avec F1 on a la même histoire et dynamique de personnages avec un vieux mâle alpha qu'on rappelle pour encadrer un rookie et il le fera à sa façon.
Alors c'est du film sport type, on peut donc reprocher que c'est un script sur des rails mais bon si vous voulez un film sportif original y à tout pourri et bien oublié Foxcatcher. Donc oui c'est une histoire avec des archétypes où tout le monde est bien dans une case mais c'est pas un problème à mes yeux, j'ai vu le film que je voulais voir. Après l’enjeu du film sort des sentiers battus des films de voitures, puisqu’ici on a une écurie qui ne lutte pas pour gagner mais pour survivre et ainsi on va exploser de joie pour une 10eme place (la course la plus Wtf du film avec 3 safety car) car oui la F1 c'est le sport où c'est les plus riches qui gagnent à la fin.
J'ai lu des reproches sur les placements de produits, alors comment le dire sans être méchant, faut être vraiment teubé pour reprocher ça, c'est comme si on reprochait à un film sur le débarquement de voir des hommes armés ou de voir des ballons de basket dans un film sur le basket, oui c'est complètement con bein c'est du niveau de ces remarques. C'est un film sur la F1, sur l'univers de la F1 et attention spoiler les propriétaires c'est des marques.
En parlant de F1 ça me fait penser au base-ball, c'est fou comme un sport chiant peut donner des supers films (toujours rappeler que Rush est une petite merveille).
Le film est évidemment un film à la gloire de Brad Pitt, et j'ai adoré son personnage de connard arrogant qui sait tout, le mec ne va pas avoir d'évolution, il a pas de rédemption ou de truc à la con, non il reste le même du début à la fin du film. Et Kosinski se plaît à le mettre en valeur, on a des plans de lui à toutes les sauces, on remet en cause notre hétérosexualité. Il est ce perso cool en toutes circonstances mais là où Top Gun me laissait de marbre ici on vibre avec le personnage. Le reste du casting ça fait le taf, j'ai bien aimé la complicité avec Javier Bardem (qui a une gueule chelou), le rookie est classique et puis j'aime bien l’acteur de Snowfall, surprise de revoir Kerry Condon qui joue bien car pour moi elle restera à jamais l’actrice catastrophique de Danny The Dog, on a aussi le mec de Pusher.
Mais bon si on regarde ce genre de film c'est pour voir du vroum vroum et là on a quand même des sacrés morceaux de bravoure et c'est quand même tout de suite plus sympa quand on a un réal qui se repose pas sur son équipe de Cgi. La dramaturgie des courses est bien ficelée et on a des vrais bons moments de cinéma, c'est vraiment bien filmé et monté et ça à rien à envier sur la technique au film de Mangold.
Par contre le score de Zimmer m’a pas emballé, alors le thème qui ouvre le film tue mais les autres j'ai trouvé ça très générique. La soundtrack est quant à elle catastrophique, alors c'est cool le film s’ouvre sur du Led Zep mais alors le reste c'est tout simplement de la merde.
Le genre de Blockbuster que j’aimerais voir plus souvent mais bon ce sera bien le seul de l’année. Brad > Tom