[Scalp] La Chute continue 2025

[Scalp]

Y doit connaitre que des travelos.

[Mark Chopper]

Bah, ça doit être comme mater du Noé.

[Scalp]

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5.5/10

Sundown : The Vampire in Retreat de Anthony Hickox - 1990

Hickox est un bon petit gars qui a fait une carrière entière avec des séries B d'horreur, alors il y a à boire et à manger et il a jamais fait un film du niveau de Sitting Target (le meilleur film de son père) mais avec Waxwork (que j'ai pas revu depuis 30 ans ceci dit), Full Eclipse (Van Peebles contre des garous), Payback (le Facteur sonne toujours 2 fois en version Hollywood Night) ou bien encore pour ceux qui ont des gouts de merde du Dolph et du Steven, on peut dire que c'est un bon gars.
Bon ici il signe un film qui mélange les genres : le film de vampire, le western et la comédie, alors prit séparément y a aucun genre qui est réussit mais l'ensemble donne un truc qui se laisse bien regarder et on arrive à y trouver son compte. Et en voyant ce film et l'époque où il a été fait, on se dit que Tarantino l'a forcément vu pour son Nuit en Enfer, mais aussi les tâcherons qui ont fait Daybreak (le film de vampires avec Dafoe et Hawke).
On va suivre une petite famille qui se retrouve dans une ville remplie de vampires, et ils ont réussit à trouver des moyens pour vivre le jour et supporter le soleil (de la crème solaire et des lunettes quoi), la première scène avec les 3 vieux et leurs lunettes, c'est con mais ça fonctionne. Et on se retrouve au milieu d'une guerre des vampires avec d'un coté ceux qui voudraient arrêter de bouffer des humains et les autres qui ont pas envie de devenir vegan. Ca se laisse suivre mais limite c'est trop ambitieux, on suit beaucoup trop de personnages et bon j'aime bien Hickox mais c'est pas un génie de la narration. Et puis bon le casting est pas fou, alors on a Bruce Campbell (en descendant de Van Helsing), il a un capital sympathie mais ça a jamais été un bon acteur à mes yeux, de même que David Carradine enfin non Carradine a pas de capital sympathie pour moi et c'est un mauvais acteur (sa performance dans Kill Bill est un miracle), il joue ici un Dracula du pauvre.
Malgré le manque de budget évident et son coté forcément cheap, le film reste bien réalisé, ou plutôt réalisé avec amour, on sent le mec qui veut bien faire par tous les moyens, alors tout ne fonctionne pas mais il essaie et surtout on sent qu'il a conscience des limites de son budget et fait donc en conséquence (une qualité qui se perd tellement avec les cinéma cgi d'aujourd'hui). On a donc un gunfight où toute la ville se tire dessus à la winchester et ça balance de la dynamite le tout sous une bonne grosse zic épique.
Petite série B qui se laisse regarder par son envie de bien faire et quelques moments drôles.

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5/10

Les Mauvais Coups de François Leterrier - 1961

Alors c'est pas un film inintéressant (par le papa de) mais j'ai eu du mal à me passionner par tout ça mais je peux ressortir des vraies qualités. Evidemment on a Simone Signoret, une actrice que j'ai jamais vu mauvaise, absolument parfaite ici (elle porte le film sur ses épaules par sa prestance, un mot, un mimique, une intonation, elle donne corps à son personnage avec talent), on a une vraie ambiance automnale sinistre avec un couple qui se déchire et on a une réalisation, ou plutôt un montage, assez surprenant par moment (y a une vraie recherche dans les transitions notamment) et puis visuellement on a vraiment un super noir et blanc qui en rajoute clairement sur l'ambiance assez lourde.
Vu l'ambiance et comment ça partait je m'attendais à ce qu'on vire vers le thriller à la Diabolique (Signoret oblige ça me fait penser à ça), avec ce couple toujours en train de mal se parler, de sombrer dans l'alcoolisme pour noyer son ennui, et l'arrivée d'une jeune institutrice (Alexandre Stewart qui incarne la pureté) qui va devenir amie avec Signoret et réveiller le désir de son mari ancien pilote auto qui se fait bien chier (Reginald Kernan, celui qui jouait l'allemand dans Cent Mille Dollars au Soleil).
Et donc au lieu d'aller sur le chemin du thriller on prend la voie de la tragédie en prenant le chemin surprenant du libertinage (pour l'époque) avec une Signoret qui lutte malgré tout alors que l'amour est bien perdu. Ca m'a clairement pas passionné mais pour la perf de Signoret et quelques idées de mise en scène j'ai pas trouvé ça dégueu.

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3/10

Cherry 2000 de Steve De Jarnatt - 1987

J'avais jamais vu car c'est considéré comme un nanar (chronique sur nanarland quoi), parce que c'est avec Griffith qui est une actrice osef au possible, parce que c'est réalisé par De Jarnatt et que son soi-disant grand film méconnu je le trouve à chier, mais le film a finalement une petite réputation de série B sympa donc pourquoi pas. Alors on est ni dans le nanar ni dans la série B sympa, on est juste devant un mauvais film.
Le début est un peu déroutant car on est dans le futur, ok, avec un cadre financier qui vit sa meilleure vie avec une androïde féminine, mais pas de bol elle tombe en panne et c'est un vieux modèle et pour en trouver un autre faut aller dans une zone désertique, et là le film commence un truc un peu satirique de la société avec des rapports sexuels qui sont devenus contractualisés (ça donne ptet les meilleures scènes du film) avec notamment Lawrence Fishburne en avocat, et là bim plan suivant on se retrouve devant un ersatz de Mad Max, j'ai cru que j'avais raté un truc.
Et on va donc suivre notre héros, David Andrews et son charisme de contrôleur sncf, qui va demander à Melanie Griffith chasseuse prime stylé (qui était jolie avant de passer sous le bistouri) de l'aider dans sa quête (enfin le mec veut retrouver un robot sexuel quoi qui s'appelle Cherry 2000, moi avant de voir le film je pensais que c'était le nom de Griffith dans le film) où ils rencontreront entre autre la vieille légende Ben Johnson et ils devront faire face à un des pires bad guy des 80's : Tim Thomerson qui est tout simplement ridicule du début à la fin. Je vais pas attaquer le film sur son manque de budget, on est pas sur un post nuke rital sans thune, il y a quand même de l'argent, ce qu'il y a pas c'est le talent, les scènes d'actions en champ contre champ sont risibles au possible. Alors on a la scène de la grue avec du gunfight à base de lance roquettes (la scène est incompréhensible), ça a le mérite d'être original, mais c'est nul malgré le coté tout en dur car c'est les 80's baby.
Et tout devient rapidement ennuyeux, et l'arrivée des bad guy finit de faire passer le film dans la catégorie film bien naze. C'est con car avec un autre casting et un mec doué derrière la caméra ça aurait pu être sympa.
Reste le score de Basil Poledouris qui fait comme d'hab, il envoie la sauce.
Ni un nanar (ça a pas le fumet pour être fun), ni une série B à découvrir, c'est juste une merde de plus des 80's.

[Scalp]

5/10

La Citta Sconvolta: Caccia Spietata Ai Rapitori de Fernando Di Leo - 1975

Pas super convaincu par cette variation de Entre Ciel et l'Enfer de Kurosawa (surpris de pas le voir évoqué quand on parle de ce film). Alors la première partie avec double kidnapping d'un gamin de riche et un de pauvre (on a donc immédiatement un aspect social) est pas déplaisante notamment grâce au personnage de James Mason (même si il est pas forcément bon, après le doublage italien aide pas) qui est un bel enculé bien cynique que j'aime et c'est un peu à cause de lui que ça merde car il a pas trop envie de payer (par contre son personnage disparait petit à petit du film pour ne plus du tout être là dans la dernière demi heure). La première partie fait clairement le taf mais bon on regarde pas le film pour ça, on regarde le film pour voir Luc Meranda (très bien, rien à redire) péter des tronches pour se venger, car il va vouloir venger la mort de son gamin, froidement exécuté par les truands (c'est pas un spoiler c'est clairement écrit dans le pitch). Après il y a des trucs un peu bizarre dans l'écriture dès le début du film mais bon c'est le charme italien on va dire. La première partie c'est beaucoup de téléphone mais je peux comprendre le coté attente pour qu'on arrive vers une bonne vieille vengeance viscérale et on voit très bien ce que veut dénoncer Di Leo.
Mais voilà la vengeance est clairement pas à la hauteur du crime, on est sur du polar rital, merde. Je veux une vengeance sans pitié et bien sanglante, alors c'est pas non olus du bisounours, Meranda butant même une femme mais ça reste pas terrible tant dans la réalisation (les courses poursuites en moto sont pas terribles et je préfère pas parler des gunfights qui ont jamais été la quaité des films de De Lep) que dans l'enquête pour y arriver (on remonte la piste petit à petit pour arriver sur des costards cravates, la démonstration est un peu grosse). Alors autant dans un Big Racket je m'en fous de l'enchainement des scènes, ici le film est construit de à la manière d'un thriller mais dès que la partie vengeance arrive, toute l'écriture s'écroule et ça avance à la va comme jte pousse et vu qu'il y a pas LA scène qui sort du lot. Il manque clairement un truc au film pour être marquant (alors qu'on a du gamin mort quand même).
La BO de Bacalov est une petite tuerie.
Pour moi on est bien loin de Salut les Pourris, autre collaboration avec Merenda.

[Moviewar]

3/10

Kkeutkkaji Ganda de Kim Sung-Hoon - 2014

Alors avoir vu en premier la merde avec Gastambide aide surement pas pour apprécier le film, mais même sans ça je l'aurai trouvé vraiment pas terrible, et je comprends pas on est devant un film clairement perfectible et le remake français réussit à accentuer les tares narratives, à noter qu'il y a eu aussi un remake japonais mais pas vu et je le verrai pas.
L'idée de départ est mauvaise et ça se tient un peu mais rapidement ça devient pénible car déjà le personnage principal on s'en branle (le ton aide pas trop, on sait pas vraiment si c'est sérieux ou décalé), c'est même pas le fait que ce soit un connard, c'est juste qu'il est relou, du coup aucune implication dans son histoire, histoire qui finit par partir dans tous les sens (et on a des rebondissements bien téléphonés) et on en a rapidement plus rien à foutre de la crédibilité (le film grille toutes ses cartouches beaucoup trop vite), et puis ça dure, ça dure, le film aurait gagné a durer 20 minutes de moins, là le dernier tiers est un sacré calvaire et le dernier face à face on le subit bien, en plus ça se termine sur un happy end un peu malvenu.
Le film est pas aidé par son casting peu engageant, pas un seul acteur qui sort réellement du lot et quand c'est le cas quand on a pas un acteur qu'on apprécie chez eux, ben on trouve que tout le monde surjoue et on a pas un seul bon personnage.
Reste la photo toujours parfaite chez les coréens, la réal est efficace par moment, après on a pas la scène où on se dit bien joué. Un savoir faire au service d'une histoire rapidement casse couille, ça donne un polar chiant, coréen, un de plus, bon eux au moins ils font encore des polars on pourrait se dire, mais bon vu la gueule...