Citation

[helldude]

Je ne comprends pas : un cerveau, ça vieillit, donc si on ne peut pas le "rajeuni" et s'il subit l'effet du temps, il meurt, donc avoir un nouveau corps pour tenir 8 jours et mourir où est l'intérêt ? Je n'y crois pas trop à ce délire. Toutes ces expériences me font penser aux pires ignominies de la science sur les animaux mais aussi sur l'homme , tout ça animé par le désir d'immortalité, de grandeur, réussir à dominer la nature, la violer, lui imposer nos règles à nous, tenter de devenir des dieux..moi ça me fait peur.

On critique les religions, les idéologies et cie mais le côté obscur de la science c'est un des trucs les plus néfastes pour nous et l'environnement et la science, soit disant neutre, sans idéologie, c'est un mensonge intégral. La science est aussi en partie dominé par des lobbys et il y a clairement une idéologie derrière la partie la plus déviante de ce domaine : transhumanisme, eugénisme et cie...c'est toujours d’actualité. Sinon l'article me fait penser au second film X-files lui-même inspiré par un épisode de la série.

Ce n'est pas pour être immortel, c'est une greffe envisagée comme peut l'être une greffe du coeur. D'un côté, t'as un patient qui peut avoir 35 ans, qui comme le dit l'article, est tétraplégique ou a un cancer généraliser, et de l'autre un mec qui a le même âge qui est en état de mort cérébrale. Tu en sauves un, sauf qu'au lieu de faire une greffe d'un coeur ou d'un rein, ben tu greffes tout le corps.

C'est sûr que d'un point de vue psychologique, on est en plein film d'horreur. D'un point de vue étique, par contre, c'est pas forcément plus choquant qu'une greffe d'organe, mais c'est sujet à discussion c'est clair, parce-que psychologiquement couper une tête, qui je pense l'atteinte à l'intégrité physique la plus violente qui soit, pour aller la greffer ailleurs, c'est hard. Et pour le "miraculé", vivre avec un corps qui n'est pas le sien, ça doit être hyper déstabilisant.

Et les recherches à tâtons n'aident pas, comme l'exemple du singe qui est absolument ignoble.

Après, je me dis que y'a quand même quelque chose de con là dedans. Si on veut sauver un tétraplégique en greffant sa tête ailleurs, ça veut dire qu'on est suffisamment avancé pour réparer la moelle épinière. Dans ce cas, on peut envisager qu'on saura déjà la réparer sur le patient tétraplégique.

En tout cas, ça ferait un bon film

[Waylander]

"Le lien érotique entre la mère et l'enfant ne se limite pas aux satisfactions orales. C'est elle, qui, par ses soins, éveille toute la sensualité, l'initie au plaisir, et lui apprend à aimer son corps. La bonne mère est naturellement incestueuse et pédophile."

Élisabeth Badinter, X Y de l'identité masculine, © 1992 Éditions Odile Jacob, Le Livre de Poche, p. 76.

[comICS-soon]

"Si vous n'êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment." – Malcolm X

[Waylander]

" Il est vilain , il n'ira pas au paradis, celui qui décède sans avoir réglé tous ses comptes. "

Almanach des Bons-enfants, cité dans " Bagatelles pour un Massacre " de Louis Ferdinand Céline.



" Ya pas d'enfer assez profond pour empêcher le paradis d'y entrer. "

Alden Bell, " Les faucheurs sont les anges" .


" Faut savoir regarder le monde comme il est , sans se laisser embrouiller par ce qu'il est pas ".

Alden Bell , " Les faucheurs sont les anges "

[JCDuss]

"Moi président la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire" (je vous laisse deviner )

[comICS-soon]

C'est bon, tout le monde baise quelqu'un d'autre que sa femme.

[Cenatra]

C'est totalement compréhensible. L'autre commence à se faire vieille, puis c'est le jour et la nuit entre elles. Qu'il en profite, c'est pas lui le plus con dans l'histoire

[Mark Chopper]

Mener deux relations prend du temps... Il est sûr que ça n'empiète pas sur son temps de travail ? Parce qu'il a du boulot...

[Val]

Pour qu'une fois qu'une femme qui n'a pas l'air casse-couille s'intéresse à lui, pas étonnant qu'il ait craqué.

[Waylander]

La vraie mort, c'est être aveugle.


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" Y a des gens , dit-il, qui veulent pas voir le monde comme il est. Qui font profil bas en tremblant. Qui se trouvent quatre murs assez hauts pour cacher tout le reste. Pour ceux-là , le monde est un endroit effrayant. Toi et moi, tu vois, on est différents. Quand on doit bouger, on bouge. On s'fout de la raison ou de la distance. Vengeance ou générosité , sagesse ou folie - pour nous autres c'est du pareil au même. Que ça nous plaise ou non, on y va. Parce que toi et moi, fillette, on est des enfants de Dieu, des soldats , des baroudeurs. Et pour nous, le monde, c'est un émerveillement. "


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" Les infinis sont des espaces tièdes dont on ne voit jamais la fin. Et il n'y est pas question de bien ou de mal , ils sont juste paisibles et calmes , c'est là que les voyageurs finissent au bout du compte , et ils sont arrondis où que l'on regarde parce qu'un infini ne peut pas avoir d'arêtes."

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" [...] cette ombre entre pensée et action. C'est là que vivent les regrets , la conscience s'excusant déjà de l'acte que le corps s'apprête à commettre. "

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" Y a pas de mal de gens qui le trouvent insupportable le monde , vu ce qu'il est devenu.

Devenu ? Depuis que j'y vis , il a pas changé d'un poil. [...]

Les gens se sentaient jamais seuls dans le temps ? demande-t-elle.

Les gens, si. Mais pas le monde. "



Alden Bell, Les faucheurs sont les anges.

[Rascar]

C'est totalement compréhensible. L'autre commence à se faire vieille, puis c'est le jour et la nuit entre elles. Qu'il en profite, c'est pas lui le plus con dans l'histoire

Ouais, pis elle a p'tet souvent mal à la tête... Je sais pas mais j'trouve qu'elle a l'air sévère la triquewell
un peu façon: si ça t'plaît pas va voir ailleurs, non ?

[Waylander]

« La liberté n'est qu'un vain fantôme, quand une classe d'hommes peut affamer l'autre impunément. L'égalité n'est qu'un fantôme, quand le riche, par le monopole, exerce le droit de vie et de mort de son semblable. La république n'est qu'un vain fantôme, quand la contre-révolution s'opère de jour en jour par le prix des denrées auquel les trois quarts des citoyens ne peuvent atteindre sans verser des larmes. »

25 Juin 1793. Manifeste des Enragés. Jacques Roux



La liberté elle se trouve là où tu peux vivre comme il sied à un cœur de brave ;
là où tu peux vivre selon les coutumes et les lois de tes pères ;
là où te rend heureux ce qui rendait heureux tes ancêtres les plus éloignés.

E.M Arndt , 1813.

" Les temps ont changé. Autrefois les saints étaient partout, aujourd'hui ils ne sont plus nulle part. Les people les remplacent. (Les saints, modèles exemplaires et forts comme une savoureuse bière d'abbaye belge ; les people, pas de bière, seulement la mousse.) Les saints occupent, du coup, une place discrète dans les médias. Leur nom apparaît dans l'éphéméride quotidienne de la météo sous la rubrique des fêtes à souhaiter. La phrase est rituelle : «Vous fêterez les Geneviève ou les Patrick», sans qu'il soit fait mention de leur appartenance à la famille des saints. Les people au contraire sont partout, invasifs et intrusifs.

Les saints et les people ont un point commun : ils ne sont pas comme nous. Les premiers sont des géants de l'amour, les seconds des géants de l'argent. Les premiers sont au ciel, les seconds vivent parmi nous, hissés sur le podium. Les saints étaient montrés en exemple. Le peuple chrétien était invité à les suivre, comme le peuple suit aujourd'hui les people dans leurs frasques, leur vie affective pimentée, leurs exhibitions mondaines, leur luxe ostentatoire et leurs folles dépenses. L'adulation qui leur est portée détourne fort opportunément le bon peuple des vraies questions qui le concernent. Ils nourrissent des rêves d'évasion, nous divertissent, nous éloignent de nos préoccupations et nous invitent à des voyages imaginaires dans le merveilleux conte de fées de leur existence. C'est à un tout autre voyage que nous invitent les saints.

Enfant, je fréquentais assidûment les fêtes foraines. Une attraction m'attirait plus que les autres. Il s'agissait d'un manège dont nous sortions avec le tournis, et que les forains avaient baptisé du nom très mystérieux pour moi de «Quatrième dimension». J'avais en effet appris à l'école qu'il n'y avait que trois dimensions, la longueur, la largeur et la hauteur. Mais la quatrième ? Elle ne pouvait qu'être à mes yeux la profondeur. Des décennies plus tard, je pense ne pas m'être trompé. Encore faut-il s'entendre sur cette profondeur. La géométrie en fait la même dimension que la hauteur ; mais la profondeur peut être aussi celle de l'être, et c'est dans cette quatrième dimension que nous invitent les saints, leur vie et leurs oeuvres.

Ils émergent pour la plupart du petit peuple et sont rarement de haute extraction ; ils ne sont pas titulaires de diplômes universitaires ; ils n'ont pas fait carrière dans le sens où le monde l'entend, car ils ont investi leur vie dans cette autre dimension, dans cet «arrière-monde» si étranger à ce que l'Évangile appelle «ce monde», c'est-à-dire la société dans laquelle nous vivons ; une société mobilisée par l'idéologie de la croissance et de l'argent, où les mots innovation, technologie, recherche, compétitivité, performance, excellence tracent - et ouvrent parfois - aux jeunes les voies de carrières brillantes et de succès professionnels. "

Jean-Marie PELT , " Heureux les simples "




« Je ne reconnaîtrai jamais aucune validité au suffrage universel, tant qu’il se manifestera au moyen d’un scrutin secret ».

Gustave Lefrançais

[zack_]

"Un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, une forêt qui pousse le fait en silence." Mohandas Karamchand Gandhi

[Jeff Buckley]

18 citations qui serviront prochainement de base de réflexion avec mes 3ème

CITATION 1 : « Mon objectif, ce n’est pas de construire la société de demain, c’est de montrer qu’elle ne doit pas ressembler à celle d’aujourd’hui. » Albert Jacquard
CITATION 2 : « Les forêts précèdent les hommes, les déserts les suivent. » Chateaubriand
CITATION 3 : « L’homme n’a aucun droit d’utiliser la biosphère selon sa fantaisie au gré de son profit et de son divertissement. » Jean-Claude Nouët
CITATION 4 : « Les primevères et les paysages ont un défaut grave : ils sont gratuits. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine. » Aldous Huxley
CITATION 5 : «Nous n´habitons plus la même planète que nos aïeux : la leur était immense, la nôtre est petite. » Bertrand de Jouvenel

CITATION 6 : « Les plus grandes épreuves auxquelles le Monde aura à faire face dans les années à venir seront la surpopulation, le manque de ressources (eau, matières premières, pétrole...) […] des pollutions de toutes sortes (chimiques, air, eau, alimentation...). » Albert Einstein
CITATION 7 : « Voici venu le temps du monde fini. » Albert Jacquard
CITATION 8 : « Il ne sert à rien à l’homme de gagner la Lune s’il vient à perdre la Terre.»
François Mauriac
CITATION 9 : « C’est la dose qui fait le poison. » Paracelse
CITATION 10 : « Si nous prenons la nature pour guide, nous ne nous égarerons jamais. » Cicéron
CITATION 11 : « La terre n'est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prêtent. »
Proverbe indien
CITATION 12 : « Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres. »
Confucius
CITATION 13 : « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge. » Winston Churchill

CITATION 14 : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » Mark Twain
CITATION 15 : « Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité. » F. Hundertwasser
CITATION 16 : « Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme. »
Saint Augustin
CITATION 17 : « Ne cherchez pas la faute, cherchez le remède. » Henry Ford
CITATION 18 : « Qui veut faire quelque chose trouve un moyen ; qui ne veut rien faire trouve une excuse. » Proverbe arabe

[Waylander]

" Qui sait si ce que nous croyons ne devient pas une réalité ? Pour toi, l'au-delà , ce sera peut-être un paradis avec des harpes...parce que tu y as cru. "

Jack London , ( Le bon sens de Porportuk )


*


Souvent je me suis assis devant ce chien et j’ai mis mes yeux dans ses yeux. Il
arrivait un moment où des frissons m’en couraient tout le long du
dos, où j’en tremblais jusqu’à la moelle épinière. Je ne puis dire
exactement ce qu’était cette intelligence. J’en avais le sentiment,
et voilà tout.

Lorsque je tentais de lire au fond de l’âme de ce chien, il me
semblait que j’avais devant moi une âme humaine. J’en étais
effrayé. Et je songeais à tout ce que l’on raconte des réincarnations
communes de la bête et de l’homme. Quelque chose d’immense
flottait dans les yeux de cette brute.

Un message y était enclos, que
j’étais incapable de saisir. Il errait derrière ces prunelles. Ce n’était
ni de la lumière, ni de la couleur. C’était... J’ai souvent éprouvé la
même impression devant les yeux d’un cerf frappé à mort...
C’était plus qu’une parenté entre ces yeux et les miens, entre cette
âme et la mienne. C’était une égalité.

Jack London ( Ce sacré Spot )


*

" Mais ni la ligne mystérieuse de l’horizon lointain, ni l’absence
du soleil, ni ; le froid terrible qui sévissait, ni toute cette ambiance
de fantastique désolation, ne troublaient l’homme au-delà de ce
qu’il était nécessaire.

Ce n’était point qu’il fût autrement blasé de ce spectacle. Il était
un nouveau venu, un Cheechaquo , et c’était son premier hiver
sur la Terre du Nord. Mais nulle imagination superflue ne venait
jeter la peur dans son cerveau. D’esprit énergique et net devant les
réalités, il ne s’attardait point à philosopher sur elles.

En face de la formidable nature qui l’étreignait, il ne méditait point sur la fragilité de l’être humain, sur la place qui lui a été assignée dans l’univers,
sur les limites extrêmes du chaud et du froid, qui lui permettent d’y vivre ou l’y condamnent à mourir et s’il succombe, sur l’immortalité de son âme.

Cinquante degrés sous zéro ne l’impressionnaient pas plus, en eux-mêmes, que
quatre-vingts degrés.

Tout ce qui l’intéressait dans un pareil froid, c’est qu’il en était incommodé.
La morsure du gel faisait mal, et il importait de s’en préserver en fourrant ses mains dans d’épaisses mitaines, en rabattant sur ses oreilles les pattes de sa
casquette, en protégeant ses jambes et ses pieds dans des bas et
dans des mocassins épais.

Cinquante degrés sous zéro, c’était un fait, et rien de plus."

Jack London ( Construire un feu )


*


" Si l'Enfer est pavé de bonnes intentions (avec effets pervers) , le Paradis intellectuel est pavé de paradoxes. "

" On ne réussit pas toujours. Et parfois, même quand on réussit , on se rend finalement compte que la réussite ne valait pas tout le mal qu'on s'est donné , et qu'il aurait mieux valu suivre une autre piste."

Kenneth White