dagokhiouma a écrit:oui enfin surtout la moindre des choses c'est que lorsqu'on est étranger on évacue la question. il n'a pas à donner son avis sur un débat national français.
Exactement. Ce qui me choque avec certaines idéologies politiques, c'est que leurs partisans n'ont de cesse de juger les autres et de dresser une échelles des valeurs et de l'évolution des idées, de la pensée, des droits et des libertés or c'est exactement la définition même du racialisme, chose contre laquelle ils affirment se battre... En gros, ce sont ceux qui se disent les plus ouverts et les plus vertueux qui jugent la différence quand elle ne colle pas à leurs idéaux.
Qu'un homme donne son avis avec humilité et respect on est d'accord mais il y a une manière de faire. Ce qui est choquant, c'est de voir que des mecs pensent de manière unilatérale et manichéenne : en gros, si on ne pense pas comme eux c'est qu'on est traditionaliste, catho, nationalistes donc forcément racistes. Ils ne comprennent pas que le monde est d'une richesse hallucinante et que chacun voit midi à sa porte avec ses propres arguments et sa propre logique. Eux, ils ne voient que la leur et ne tolèrent que la leur alors qu'ils se targuent d'appartenir aux idées les plus pacifistes et humanistes qui soient tout en trahissant (inconsciemment?) l'essence même de leurs croyances car oui, ce sont des croyances qu'ils le veulent ou non il n'y aucune (ou très peu) de vérités absolues ici bas. Juger un pays c'est comme juger un homme : on ne peut pas le faire sans avoir bûcher lourdement le sujet : contexte, culture, langue, religion dominante, idéologie politique dominante, médias etc..... Il est de coutume en psychologie ou dans la police de ne pas juger (normalement) les gens que l'on interrogent : je pense que c'est pareil au nivaux des cultures, des pays, des coutumes etc... On peut ne pas adhérer mais on ne peut pas "juger". Cela dit, "juger" est humain. On vit ensemble, on partage une planète et c'est dur de faire l'impasse sur ce qui nous définit peut-être comme tel.
" Ah c'est comme ça dans ton pays ? Vous êtes en retard et arriérés !"
" Ah ouais ? En retard par rapport à quoi ? J'ai autant d'arguments que toi pour défendre mes propres idées mais j'ai moins de moyens forcément tu m'écrases mais t'es qui toi ? T'y as vécu dans mon pays ? Tu connais ses racines ? Tu connais son histoire ? T'as demandé l'avis du peuple pour savoir ce qu'ils pensent ? Arriérés ? Déjà je t'emmerde, et c'est quoi ta grille d'interprétation de notre état mental ? Freud ? Ta mère ? C'est toi qui définit de quelle étape en quelle étape va ou doit aller l'humanité ? Regarde autour de toi, chez toi et vois tous les problèmes qu'il y a encore à résoudre selon ton propre paradigme : regarde toi dans une glace avant de me juger ! "Ce que je regrette, c'est qu'on assiste de plus en plus à une volonté de domination idéologie mondiale (économique, philosophique, politique) douteuse, dangereuse et qui tente de brimer les différences pour atteindre un idéal universel au prix de l'histoire des hommes et de la richesse du monde. Personnellement, ça me fait vraiment peur surtout quand ça vient de ceux qui se disent les défenseurs de la démocratie (qu'ils trahissent de plus en plus chaque jour) qui finissent par ressembler aux pires enculés de l'Histoire dont ils diabolisent sans cesse les actes. Et pour paraphraser Zemmour, un peuple qui pense majoritairement (plus de 90%) la même chose : c'est bizarre et ça ressemble plus à une dictature de la pensée qu'autre chose.
De plus, qui décide et qui définit ce qu'est ou devrait être une évolution des cultures, des mœurs etc... ? Sur quelle(s) base(s) définit-on une "évolution" qualitative dans ces domaines ?