Modérateur: padri18
Mark Chopper a écrit:La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.
helldude™ a écrit:bik et moi vivions déjà le grand amour avant l'épisode de l'éjaculation faciale
01net a écrit:« Aidez la police nationale dans son action au service des citoyens. Envoyez-vos témoignages, photographies et vidéos », indique cette fiche explicative mise à la disposition des habitants de l'Essonne (91) dans les mairies et les commissariats.
Jean-Claude Borel-Garin, le numéro 1 de la police du département, a décidé de mettre en place une adresse e-mail par laquelle chacun pourra signaler des infractions et des comportements dangereux et illicites, vient de révéler Le Parisien. « C'est rapide, efficace et en toute discrétion. Cela désenclave les quartiers sensibles et permet à ceux qui ont peur d'entrer dans un commissariat, de se faire entendre », explique-t-il au quotidien. L'homme est coutumier du fait puisqu'il a déployé il y a un an un dispositif similaire dans l'Isère.
Des syndicats de police divisés sur la question
Du côté des représentants des forces de l'ordre, l'initiative divise. Alliance, le deuxième syndicat de gardiens de la paix dénonce la méthode. « C'est une police d'une autre époque et je ne vois pas comment nos collègues pourront faire pour trier les bonnes des mauvaises informations ainsi recueillies », a déclaré son secrétaire général Jean-Claude Delage à l'AFP. Avant d'aller plus loin sur les ondes de France Info. Il craint que cela donne « l'impression de réinstaller la police de Vichy ». Il faut dire que le tract distribué dans le département de la région parisienne est on ne peut plus explicite : « La confidentialité est garantie », assure t-il.
En revanche Nicolas Comte, le numéro 1 de l'Union SGP-FO/Unité police (le premier syndicat de la profession), a déclaré au Monde « ne pas être choqué par cet appel au civisme ». L'idée de dénonciation par e-mail n'est pas nouvelle. En 2007, la police du Var avait tenté de mettre en place un procédé équivalent avant d'abandonner l'idée face, à l'époque, aux réactions hostiles des habitants et des syndicats de police.
Les publicités pour les paquets de cigarettes, les boissons alcoolisées, les produits alimentaires sont tenues par la loi de porter des messages alertant le consommateur des effets néfastes de ces produits. Valérie Boyer, députée UMP des Bouches-du-Rhône, souhaiterait que les photos retouchées de personnes fassent elles aussi l'objet d'un message d'avertissement. Soutenue par 47 autres députés, elle vient de déposer une proposition de loi à l'Assemblée le 15 septembre dernier. Ce sont les photographies de femmes stéréotypées, rendues plus minces et plus jeunes grâce aux prouesses des logiciels de retouche, qui sont particulièrement visées. « Ces images pullulent dans les magazines et elles exercent une pression sociale sur les femmes et les jeunes filles. Ce qui peut déboucher sur des complexes, voire des comportements dangereux pour la santé comme l'anorexie », explique la députée, qui est aussi à l'origine d'une loi contre les incitations à la maigreur et à l'extrême maigreur. La loi s'appliquerait à toutes sortes de photos où un personnage a été retouché, qu'il s'agisse de publicités, de reportages de mode, de catalogues de VPC, d'œuvres d'art, etc. La députée cite même les affiches de campagne électorale ! Lire la suite l'article
Les retouches ne sont pas censurées
Le projet de loi prévoit d'apposer sur ces images la mention « Photographie retouchée afin de modifier l'apparence corporelle d'une personne ». Selon Valérie Boyer, cette seule phrase va permettre aux personnes « de sortir du virtuel, de se rendre compte que ces images sont totalement fabriquées. Sans pour autant brider la créativité des photographes, des publicitaires ou des artistes. Car elle se défend de tout acte de censure je ne veux pas empêcher l'usage des retouches sur les photos. Juste avertir le consommateur ». Rien n'est encore fixé quant au seuil au-delà duquel une photo sera considérée comme retouchée. En tous cas, selon l'élue, il sera simple de percer à jour ceux qui ne jouent pas le jeu : des logiciels permettent aisément de déceler si une photo a fait l'objet d'un traitement numérique ou pas. Ceux qui n'auront pas respecté la loi s'exposeront à une amende de 37 500 euros, qui peut être portée à 50 % des dépenses consacrées à la publicité.
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 8 invités