Mark Chopper a écrit:Alegas a écrit:Donc c'était une prise de risque en tant qu'acteur, pas en tant que réalisateur. Car à côté de ça, c'était un film tiré d'un best-seller dont le titre n'avait pas été modifié et avec une actrice au premier plan qui avait déjà gagnée des Oscars.
Acteur/réalisateur : quelle différence pour Clint qui ne tourne plus que pour lui-même depuis des décennies ?
Meryl Streep attire vraiment le public ? Si c'est ça,
Seul au monde c'est le degré zéro de la prise de risques.
Différences de points de vue mise à part, je te conseille d'ajouter les autres films dont j'ai parlé plus haut à la liste de tes futurs visionnages pour, peut-être, modifier ta perception du cinéma de Eastwood.
Parce que
Bird, ce n'était vraiment pas un choix
facile. Spike Lee n'a pas attendu Tarantino pour mal délirer sur les choix de certains de ses collègues...
Ouais du coup je tenterais ta liste de films à l'occase.
Mais pour reprendre un exemple tout con de ce qu'est devenu Eastwood aujourd'hui, il suffit de repenser à Invictus. Spike Lee a critique Mémoires de nos pères comme quoi il n'y avait pas de blacks, Eastwood répond pour sauver la mise qu'il va faire un film sur Mandela.
Sérieusement, pourquoi faire un choix pareil ? Est-ce que Eastwood a quelque chose a prouver ? A mon sens non, vu qu'il attire toujours un public apparemment fidèle. Alors pourquoi se diriger vers des projets aussi indignes de ce qu'il est capable de faire ? D'autant que je parle d'Invictus là, mais je pourrais aussi évoquer Au-délà, ou même J. Edgar qui, malgré des qualités évidentes, est quand même un film paresseux par rapport à ce qu'on était en droit d'attendre.
Donc voilà, qu'on soit bien clair, je crache pas sur Eastwood, c'est un réal que j'apprécie beaucoup et que je ne connais pas totalement. Mais à l'heure d'aujourd'hui, pour comparer l'incomparable, Zemeckis fait bien plus preuve d'audace que Eastwood dans sa façon d'aborder le cinéma. L'un tente de le faire évoluer, quitte à livrer quelque chose de bancal, pendant que l'autre reste confortablement sur ses positions, à livrer des films pèpères que même ses plus grands fans rejettent.