par Chuck Chan » Jeu 03 Déc 2020, 22:06
Je suis d'accord sur le principe, mais dans les fait, ça fait 7-8 ans que je n'ai pas acheté un disque de jeu (console comme PC), donc c'est clairement inutile dans mon cas. Et même si j'aime bien avoir l'option, si je regarde le nombre de fois où j'ai relancé un jeu PS2 ou PS3 depuis tout ce temps, ça se compte sur les doigts de la main, y'a tellement de nouveaux jeux. Sur la PS4, j'ai 231 jeux en comptant les jeux offerts PS+, il doit y en avoir une centaine que je n'ai pas encore lancé et que je ne lancerai probablement jamais au train où vont les choses.
En plus, c'est peut-être parce que je suis Suisse, mais une console à 500 balles, si elle me tient 10 ans, c'est rentabilisé. Quand je vois ces derniers mois que changer la moustiquaire de ma cuisine coûte 800 balles, que ma nouvelle machine à café est à 1500 balles, ou que l'ampli de ma tv a lâché et que je dois en racheté un à 1000 balles, c'est vite relativisé.
Ce débat est déjà résolu depuis des années sur PC, c'est démat' et point barre (qui achète ses jeux PC en physique, aujourd'hui ?). Les consoles ont un train de retard mais sont sur la même voie, je pense. Sony a bifurqué au dernier moment avec la PS5 pour ne pas être full démat' et s'attirer la foudre des joueurs (quand je vois la gueule de la console avec lecteur, c'est clairement une excroissance de dernière minute), mais ils vont sans doute bien analyser les ventes de consoles démat'/lecteur ainsi que l'achat des jeux, et ils franchiront peut-être le pas à la prochaine gen.
C'est sans doute un peu la tristesse, mais j'accepte cette évolution, c'est pas grave. Tant que j'ai de bons jeux à consommer, ça me va. J'ai plus peur de l'absence de prise de risque des AAA, le nivelage vers le bas et ce genre de dégradation de la qualité des jeux. Il faut que des titres ambitieux comme Cyberpunk fasse un carton, sinon ce sera l'ubisoftage de toute l'industrie et ce sera ça la vraie catastrophe à mes yeux (beau, vide, creux, ce que subit le cinéma avec les films de super héros, en gros).