Note ton Album

[comICS-soon]

J'ai écouté que leur 2ème, The Lion's Roar, en entier et j'avais beaucoup aimé
Par contre je ne suis pas un grand fan de My silver lining.

[Dionycos]

J'ai écouté que leur 2ème, The Lion's Roar, en entier et j'avais beaucoup aimé

Yep, très bon album aussi, dominé par l'imparable Emmylou.

Par contre je ne suis pas un grand fan de My silver lining.

Je sais pas comment on peut rester insensible à ce morceau. Ca me retourne moi, de loin mon titre préféré du groupe

[comICS-soon]

J'adore celle-ci:


Sinon Silver elle me laisse pas insensible mais c'est loin d'être ma préférée quoi c'too !

[Scalp]

Mobb Deep : The Infamous

1995 année béni du hip hop ricain, jusque là la West coast dominait globalement le game mais NY et sa nouvelle génération va reprendre la main via Nas, le Wu (en groupe et les solos des membres, en 95 on a le premier Rawekon, ODB et le second GZA, qui sont tous devenu des classiques) et donc Mobb Deep qui va faire dans le rap gangsta et crasseux, dès le premier album Havoc et Prodigy impose un style et une sonorité bien à eux, alors si dans les thèmes c'est juste le quotidien à Queensbridge, un quotidien qui vire souvent au bain de sang (bien sur le duo jouera beaucoup sur ça et ce coté gangsta, c'est d'ailleurs ptet un des albums qui inspirera le plus rap français des 90"s) : "There’s a war going on outside, no man is safe from
You could run but you can’t hide forever" "They shook 'cause ain't no such things as halfway crooks"
Alors que souvent le gangsta rap west coast est pas loin de la glorification avec une coté très bling bling, ici c'est urbain, sombre, glauque.
Les prod de Havos et Q-Tip ici c'est du lourd, les sonorités sont reconnaissable immédiatement.
Et puis Mobb Deep c'est aussi un des titres les plus samplé de l'histoire du rap avec Shook Ones part 2.

9/10

[logan]

Premier album de Lou Reed (enfin deuxième si on veut chipoter mais le premier ne comportait que deux inédits.) et premier chef d’œuvre post Velvet Undeground. Ce qui force le respect c'est que Reed ne se contente pas de reprendre les ficelles musicales des Velvet mais crée son propre univers assez diversifié pour le coup, n'hésitant pas à passer par du rock pur et dur à des chansons plus posées et mélancoliques ou alors carrément Jazzy par moment. C'est bien clair y a trois chefs d’œuvres définitives de la chanson dans cette album, tout d'abord Perfect day à la puissance émotionnelle rare, Walk on the wild side qui emprunte donc une voix plus Jazzy avec ses trompettes et enfin Satelite of love ou on suit l'influence de son producteur, David Bowie. Le reste de l'album est tout aussi solide, tout petit bémol sur la chanson "New York Telephone conversation" qu'a l'air complétement hors sujet au milieu du reste.

9/10

[Jed_Trigado]

Alice Cooper - Dragontown (2001)

Second des deux albums "métal indu" sous influence de Rob Zombie qui ont relancé la carrière du Coop', Dragontown persiste et signe dans une veine sombre et violente mais avec un ensemble de chansons plus homogène que dans Brutal Planet qui sacrifiait la musique sur l'autel de son concept (même si dans les deux cas, les ballades FM restent le talon d'Achille car elles n'ont pas grand chose a foutre dans de tels disques). Certes opportuniste dans le fond, Coop a su s'approprier le genre a sa sauce, il s'est bien entouré, les instrus tabassent bien, les refrains comme toujours chez le Coop' sont des perles qu'on se prend a scander avec vigueur et on sent vraiment l'album pensé pour la scène avec des envolées quasi-progressives qui mettent en avant sa dimension théâtrale. Le seul titre au final vraiment risqué de l'album est "Disgraceland" un hommage détraqué au rockabilly chargé en grosses guitares bien violentes qui fonctionne du tonnerre chez moi.

Pour un petit vieux qui se paye un coup de jeune, c'est vraiment une réussite.

8/10

[Jed_Trigado]

Happy Days, Sweetheart - Ethyl Meatplow (1993)

Ma plus belle découverte musicale récente, me rapellant que j'ai encore pas mal de lacunes sur le rock indé 90's, là c'est une formation éphémère qui n'a aura pondu qu'un album mais bon sang quel album ! Blindé de synthés étranges et de percus puissantes, on navigue entre une musique industrielle punchy ("Suck") et un rock plus instrumental dans la veine de ce qui se faisait a l'époque, le tout dans une ambiance complètement détraquée avec des paroles schizo ("Queenie") et on y trouve même du tube radiodiffusable ("The Devil's Johnson"). L'album est plutôt équilibré dans son trip avec peu de déchets a déplorer (il y a que la dernière plage, qui n'est qu'une compilation de bruits assourdissants) et le son est dément pour achever le tableau.

8,5/10

[Dionycos]

Broken Bells : After the Disco : 7,5/10

2ème album de Broken Bells, duo formé entre James Mercer, le petit génie leader de The Shins, et le producteur touche à tout Danger Mouse. Encore une fois, le mélange des deux univers fonctionne à merveille, à tel point que j'ai décidé de considérer ce très bon album comme le véritable 4ème disque de The Shins, histoire d'oublier leur très décevant Port of Morrow sorti en 2012.

Voila donc un album de haute tenue, qui démarre sur les chapeaux de roue avec 4 premiers morceaux juste parfaits : L'entrainant A Perfect world, le groovy After the Disco, le très Bee Gee's Holding on for life, et le poignant Leave it alone. Rarement un album m'aura autant soufflé sur ses premiers morceaux, qui me font tous crier au génie. Rien de moins.

Malheureusement, un tel démarrage à un prix. La suite de l'album, pourtant de qualité, pâtit pas mal de la comparaison, et il faut un certain nombre d'écoutes avant de déceler la qualité intrinsèque à chaque morceau en parvenant à mettre de côté la claque qu'on se prend pendant les 20 premières minutes. Avec un peu de temps donc, on découvre d'autres très bonnes pistes, notamment Control, Medicine, et surtout le sublime Angel and the fool, qui me fait penser à du George Harrisson (notamment While my guitar gently weeps).

Le reste de la galette s'écoute gentiment, mais pas de quoi sauter au plafond.

Un très bon disque que je recommande vivement donc, notamment à tous les fans de The Shins. Vous y trouverez là un bon successeur à leur chef d'oeuvre qu'était Wincing the night away.

En bonus, les fameux 4 premiers morceaus qui me font grimper au rideau. Du 10/10 pour les 4.

[Dionycos]

Happy Days, Sweetheart - Ethyl Meatplow (1993)

Ma plus belle découverte musicale récente, me rapellant que j'ai encore pas mal de lacunes sur le rock indé 90's, là c'est une formation éphémère qui n'a aura pondu qu'un album mais bon sang quel album ! Blindé de synthés étranges et de percus puissantes, on navigue entre une musique industrielle punchy ("Suck") et un rock plus instrumental dans la veine de ce qui se faisait a l'époque, le tout dans une ambiance complètement détraquée avec des paroles schizo ("Queenie") et on y trouve même du tube radiodiffusable ("The Devil's Johnson"). L'album est plutôt équilibré dans son trip avec peu de déchets a déplorer (il y a que la dernière plage, qui n'est qu'une compilation de bruits assourdissants) et le son est dément pour achever le tableau.

8,5/10

Je suis en train d'écouter. Putain dès le départ comment ça défonce ! J'espère être aussi emballé par la suite.

[Jed_Trigado]

Tu m'en diras des nouvelles.

Faute pas le trouver en Albanie et de juste me contenter des singles sur mon ipod, je sens que je vais me mettre en chasse du cd, parce qu'il se passe pas un jour sans que je fasse pas tourner au moins un titre dès que je suis le net. Avec Queenie, je suis au bord du matraquage.

[Dionycos]

Bilan de mon écoute : très emballé. Quelle pêche, ça m'a mis de bonne humeur (malgré le côté assez dark). Et tout le long, j'ai surkiffé la basse. Elle est bien mise en avant, chose que j'adore.

[logan]

Aracade Fire - Reflektor

Bon je ne vais pas le cacher je suis une grosse Biatch de Arcade Fire, c'est mon groupe préféré en activité et celui que je prends le plus de plaisir à écouter de façon générale. Quatrième album du groupe qui revient avec un album qui divisa un peu au début car très différent de ce qui avait été fait avant, mais c'est à ça qu'on reconnait les grands groupes. Album qui se démarque par son côté beaucoup plus rythmé que les précédents, bon nombre de pistes envoient du bois et proposent quelque chose d'intéressant au niveau de l'instrumental, partie que travaille beaucoup le groupe en amont et qui donne toujours quelque chose d'étonnant et novateur (sur cette partie je les trouve très proche de ELO par exemple.)
Au niveau vocal c'est toujours excellent, je suis très friand du duo principal avec la voix de Régine Chassagne qui amène toujours un petit plus sur certains titres.
Concernant mes pistes préférés petite préférence pour You Already Know, Reflektor, Afterlife, here come the night time II et Supersymmetry.

9.5/10

[Dionycos]

Une putain de claque cet album, mon préféré du groupe avec Funeral.
Tu dis qu'il en a dérouté plus d'un à sa sortie, mais perso, chaque nouvel album du groupe m'a fait cet effet. Neon Bible me semblait terne à la première écoute, The Suburbs m'a semblé trop étiré et monotone, et celui-ci, pendant un bon moment je n'aimais pas le disque 2 hormis Afterlife.

Assez étonne de voir que tu mets Here comes the night time 2 dans tes favoris. Pour moi, c'est vraiment le morceau inutile de l'album
J'en ferai une critique aussi tiens.

[logan]

Funeral je l'adore aussi, je l'ai réécouté récemment, grosse claque encore. Sinon j'aime bien l'aspect lancinant et doux de Here come the night II

[Dionycos]

Arcadre Fire : Funeral : 10/10

Là, je m’attaque à du très lourd. Funeral, 1er album renversant d’Arcade Fire, est sans hésitation mon album préféré de ces 10, voire 15 dernières années, et à fortiori, un de mes albums préférés de tous les temps.

Je me souviendrai toujours de la claque ressentie à la première écoute, dès le premier et fabuleux morceau d’ouverture : Neighborhood #1. Un titre qui, 10 ans et 3 albums plus tard, reste encore mon préféré du groupe. Ce titre résume à lui seul tout l’album à venir : beau à en pleurer, à la fois joyeux et désespéré, une musique mûrement réfléchie, d’une grande richesse instrumentale et vocale, et qui pourtant semble sortir des tripes comme s’il y avait urgence, un besoin de tout donner comme si c’était la dernière fois.

10 pistes, pas une seule à jeter. Bien sûr, il y en a bien une ou deux un peu moins renversantes (pour ma part, Neighborhood #4 et Haïti), mais ça reste quand même du très lourd. De Neighborhood #1 au poignant In the backseat (chanté par une Régine Chassagne désarmante de sincérité avec son chant parfois approximatif), en passant par le rageux Neighborhood #3 ou les hymnes de stade que sont Wake up ou Rebellion, ce disque est une jouissance auditive. 10 ans après sa sortie, c’est toujours la même baffe, je ne m’en lasserai jamais.