28 ans plus tard |
 De Danny Boyle cast : Aaron Taylor-Johnson, Jodie Comer, Alfie Williams Genre : drame Durée : 01h50min 2024 |
2/10 |
SynopsisDanny Boyle, réalisateur oscarisé, et Alex Garland, scénariste nommé à l’Oscar, se retrouvent pour 28 ANS PLUS TARD, nouvel opus terrifiant de la saga initiée par le film 28 JOURS PLUS TARD.
Presque trois décennies après l’épidémie initiale, le Royaume-Uni vit toujours en quarantaine. Sur l’île isolée de Lindisfarne, reliée à l’Angleterre uniquement à marée basse, subsiste une communauté épargnée. C’est là qu’un adolescent entame un rite de passage aux côtés de son père. Mais au retour, il découvre que les adultes lui cachent des vérités — et que sa mère, malade, a besoin de lui.
l y a plus de vingt ans, Danny Boyle et Alex Garland révolutionnaient le film de zombies avec 28 Jours Plus Tard. Ce long métrage nous plongeait dans un Londres désertique où un Cillian Murphy déboussolé affrontait des hordes d’infectés. 2025 prouve qu’aucune franchise lucrative ne meurt vraiment, mais si tu n'as plus rien à dire autant s'arrêter.
Un résultat peu conventionnel mais vain, empli de violence gratuite dont un adolescent ayant une expression à sa palette de jeu monopolise l'écran.
Personnages secondaires caricaturaux. Un père au début présenté comme un mentor qui baisse dans l'estime de son fils car c'est au final un Beauf vantard.
Sinon on a Ralph Fiennes en sosie de John Locke.
Les thèmes du survivalisme, du deuil, du passage à l'adolescence à l'âge adulte sont abordés mais survolés.
Tourné à l’iPhone trafiqué, entre plans crades et séquences d’archives poétiques (dont un poème de Kipling), trouve un rythme bancal avec des arcs narratifs prometteur jamais aboutis. Le scénario, centré sur un jeune garçon en quête de vérité, manque de tension dramatique et s’éparpille dans des digressions pseudo-philosophiques.
Une mise en scène trop expérimentale pour son propre bien. Le style visuel, saturé d’effets de caméra, de ralentis et de glitchs numériques, finit par fatiguer plus qu’il ne fascine.
Grotesque, prétentieux et inabouti.