[Alegas] Mes Critiques en 2025

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Alegas » Dim 20 Avr 2025, 11:09

Je l'ai vu hier soir, c'est celui que j'apprécie le moins. Trop d'humour, trop De Funès show.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Mark Chopper » Dim 20 Avr 2025, 11:12

D'un autre côté, j'étais au collège quand j'ai maté ça :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Alegas » Dim 20 Avr 2025, 11:13

Ah bah justement je voulais te poser la question quand tu m'as dit que tu aimais le premier. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Mark Chopper » Dim 20 Avr 2025, 11:48

Je ne serais pas contre une version modernisée, sans acteur comique lourdingue. Avec Gans à la réal :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar angel.heart » Dim 20 Avr 2025, 11:54

Mark Chopper a écrit:
Je sais que le premier film est généralement le plus apprécié de cette trilogie Fantômas


Ah ? Je préfère le 3.


Moi aussi.

Mais je n'ai pas revu la trilogie depuis l'enfance.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar lvri » Dim 20 Avr 2025, 11:58

Mark Chopper a écrit:
Je sais que le premier film est généralement le plus apprécié de cette trilogie Fantômas


Ah ? Je préfère le 3.


Idem, le 3 à ma préférence. Mais j'aime beaucoup les deux autres aussi.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Mark Chopper » Dim 20 Avr 2025, 12:05

Le délire de De Funès avec le pendu dans la chambre... Lord Mac Rashley...

Pas revu depuis 30 ans au moins, mais je garde pas mal de souvenirs.
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Espion, lève-toi - 5,5/10

Messagepar Alegas » Mar 22 Avr 2025, 10:38

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Espion, lève-toi de Yves Boisset
(1982)


Un film pas loin d’être alléchant sur le papier, que ce soit avec son postulat de film d’espionnage ou son casting trois étoiles, mais malheureusement ce n’est pas vraiment à la hauteur des attentes, quand bien même ça ne manque pas de qualités. La bobine démarre pourtant bien avec une séquence montrant une longue filature précédant un assassinat, mais tout ce passage est finalement plus un point de départ qu’une note d’intention, le reste du métrage étant surtout centré sur l’incompréhension du personnage principal, ancien espion qui est soudainement recontacté et qui ne comprend pas pourquoi, et donc du spectateur. Ce n’est pas un film qui cherche une satisfaction de spectateur, c’est même plutôt le contraire puisqu’il y a une réelle volonté de faire constamment perdre les repères, avec des jeux de faux-semblants, des fausses pistes, et un protagoniste qui semble toujours avoir un train de retard par rapport à ce qui se passe, et qui n’aura jamais vraiment la situation en main (ce qui crée du coup une certaine frustration, jusque dans le final).

Si on ajoute en plus le fait que le métrage possède un rythme très particulier, avec énormément de lenteurs et une intrigue qui semble soit faire du surplace (beaucoup de longs dialogues qui donnent finalement peu d’informations pertinentes), soit aller dans plusieurs directions à la fois, ça donne un film vraiment pas évident à apprivoiser, et autant ça s’améliore sur la dernière demi-heure, autant j’ai passé l’heure précédente à essayer de comprendre le pourquoi du comment de ce que je regardais :eheh: . Heureusement, ça se regarde quand même bien, avec quelques passages qui réveillent (la mort du mec du musée, le montage fait que c’est de la violence assez percutante) et un trio de comédiens qui assurent (en particulier Piccoli qui maîtrise ce genre de rôle où on ne sait pas vraiment s’il est un mec qui veut du bien ou une raclure de première). A l’arrivée, c’est clairement une séance déroutante (c’est clairement pas du film d’espionnage traditionnel), mais pas désagréable pour autant. Bon par contre il serait temps que je mate du Boisset plus réputé car pour le moment j’ai surtout l’impression d’avoir découvert la partie la moins glorieuse de sa filmo.


5,5/10
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They came together - 6,5/10

Messagepar Alegas » Mar 22 Avr 2025, 23:02

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They came together de David Wain
(2014)


Un film dont je n’avais jamais entendu parler avant de le voir cité par Edgar Wright parmi ses comédies récentes favorites, why not. Et effectivement, c’est pas mal du tout. J’irais pas jusqu’à dire que c’est une comédie que je reverrais, mais il y a un humour absurde tellement prononcé, tellement rare dans les productions actuelles, que ça fait le job à mes yeux. Alors je suis pas forcément le mieux placé pour parler d’influences comiques, mais ici j’ai souvent eu l’impression de voir un descendant des ZAZ, avec cette volonté de parodier un genre très codifié (ici la comédie romantique telle qu’on la conçoit depuis les années 80/90) en y allant à fond les ballons, sans aucune retenue. Ça m’a d’autant plus surpris que je ne m’attendais pas du tout à ça, et du coup sur les premières minutes je ne savais vraiment pas ce que je regardais, mais une fois arrivé à la scène dans le building avec le collègue qui tombe par la fenêtre alors qu’il jouait au football :eheh: (là encore, typiquement un gag qui n’aurait pas dénoté chez les ZAZ) puis le dialogue au basket avec les stéréotypes des meilleurs potes :mrgreen: , j’ai bien compris qu’il fallait prendre l’ensemble au 43ème degré :eheh: .

Pour le coup, tout ce côté sans limites, avec des gags qui s’étirent au-delà du raisonnable (le dialogue avec le barman et la même phrase répétée au moins une quinzaine de fois :eheh: ) et des éléments qui débarquent de nulle part (Michael Shannon :eheh: ), c’est ce qui fait la force du projet, et sur moi ça a très bien fonctionné même si je peux comprendre que ce ne soit pas la tasse de thé de tout le monde. Alors oui, le film aurait sûrement pu aller plus loin dans une analyse des codes de la romcom, les détourner, mais je n’ai pas vraiment l’impression que ce soit l’intention de départ, j’ai vraiment le sentiment de voir un film vraiment fait pour la déconnade, et sur ce point y’a pas à dire c’est réussi. Formellement, c’est très plat avec rien de remarquable, mais pour le coup c’est une qualité dans le sens où ça épouse la réalisation de la majorité des romcom (jusque dans l’imagerie où tout est éclairé), après est-ce que c’est intentionnel ou non, je l’ignore (vu la filmo du réal, j’aurais plutôt tendance à dire que non :chut: ), l’important est que ça fonctionne dans la façon de gérer visuellement les gags. Sinon, chouette casting de têtes relativement connues de la comédie US, et y’a même l’un des mafieux de Bound en méchant corporate :mrgreen: . Bref, c’était bien drôle, mais il manque quand même un truc pour en faire une comédie ultime.


6,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar francesco34 » Mer 23 Avr 2025, 06:59

Mark Chopper a écrit:Le délire de De Funès avec le pendu dans la chambre... Lord Mac Rashley...

Pas revu depuis 30 ans au moins, mais je garde pas mal de souvenirs.


Le troisième Fantomas je l'ai revu l'an passé et c'est aussi celui que je préfère.
Après j'ai toujours été très client de de Funès, avec des favoris comme Oscar ou Jo.
Bon ça m'empêche de trouver d'autres films avec lui complètement nuls (la plupart des Gendarmes par exemple).
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Violent (Le) - 7,5/10

Messagepar Alegas » Mer 23 Avr 2025, 18:26

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In a lonely place (Le violent) de Nicholas Ray
(1950)


De la poignée de films réalisés par Nicholas Ray que j’avais vu jusqu’ici, le seul qui m’avait vraiment convaincu était Johnny Guitar, et encore je trouvais le film relativement décevant au vu de sa réputation très élogieuse. Du coup, je me suis lancé dans celui-ci sans réelles attentes, et surprise : c’est clairement le meilleur film que j’ai vu du réal, et de loin. Alors déjà, vu que je n’avais rien lu sur le contenu du film, la première surprise vient du contexte de son récit, puisque comme quelques autres films de la même époque (je pense notamment au Sunset Boulevard de Wilder sorti la même année) on navigue en plein Hollywood, au milieu des scénaristes, agents, acteurs, ce qui permet d’avoir un côté envers du décor très appréciable.

L’autre surprise, c’est que ça a beau commencer comme un film noir, ça s’en éloigne finalement assez rapidement, avec un meurtre mis de côté pendant une grosse partie de l’intrigue, pour se concentrer sur une belle histoire d’amour entre un scénariste sur le déclin qui doit écrire l’adaptation à l’écran d’un livre qu’il refuse de lire, et sa voisine de palier qui souhaite devenir actrice. Alors forcément, le côté film noir va ressurgir au bout d’un moment, mais pas de la façon la plus évidente, et pour le coup je trouve le film très bien écrit sur ce point puisqu’il y a tout un dilemme moral qui va entrer en jeu et s’imposer de plus en plus vis à vis d’un personnage, ce qui va forcément avoir un impact du côté de la romance (ce qui fait penser un peu au Suspicion d’Hitchcock sur le papier, mais en plus réussi car plus subtil à mon sens).

Ça donne un film assez surprenant, qui possède trois parties distinctes bien écrites et qui se répondent entre elles de façon réussie, et avec une histoire d’amour vraiment convaincante, ce qui rend la scène finale assez déchirante (à la base le film devait se terminer sur un meurtre, heureusement que ça ne s’est pas fait car là c’est vraiment la fin parfaite :love: ). Bogart est généralement un acteur que j’aime bien mais qui me surprend rarement, ici il livre peut-être bien sa meilleure prestation, avec plus de fragilité que d’ordinaire, aidé par un personnage complexe qui essaie tant bien que mal de refouler de mauvaises pulsions. Clairement un film à voir, à ranger entre Sunset Boulevard et The bad and the beautiful.


"I was born when she kissed me. I died when she left me. I lived a few weeks while she loved me."


7,5/10
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Féline (La) (1942) - 6/10

Messagepar Alegas » Mer 23 Avr 2025, 22:36

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Cat people (La féline) de Jacques Tourneur
(1942)


Un film à la réputation plus que flatteuse, puisque l’on parle ici d’un des films fondateurs du cinéma fantastique américain, et forcément c’est toujours un peu difficile à appréhender, car outre le fait qu’il y a un caractère innovant à l’œuvre, c’est aussi le genre de bobines qui ne sont plus aussi efficaces qu’à l’époque de leur sortie, du fait qu’on est désormais totalement habitué aux codes qu’un tel film a pu lancer (en l’occurrence ici le jump-scare). C’est totalement le cas ici, avec un récit tournant autour d’une femme qui a la capacité de se transformer en félin, et qui va l’utiliser dans un désir de vengeance lorsque son homme se rapproche un peu trop d’autres femmes. Là où le film conserve encore une efficacité certaine, c’est sur sa mise en scène compte tenu du petit budget de la production, et sur son script qui travaille la sexualité avec une certaine subtilité pour éviter la censure.

Ce sont clairement ces aspects qui permettent au métrage de se regarder encore gentiment, car pour le reste faut avouer que c’est le genre de bobines qui peuvent rapidement paraître désuètes. La première demi-heure passe encore, mais quand le pouvoir de l’héroïne est utilisé de plus en plus fréquemment, je trouve que le métrage a beaucoup de mal à maintenir un certain intérêt : le rythme est particulièrement inégal, le casting pas toujours impliqué, des séquences semblent tirer beaucoup trop en longueur (celle de la piscine, qui devait sûrement faire son effet à l’époque), et globalement la résolution finale s’avère très plate, sans réel climax émotionnel alors qu’il y avait moyen d’avoir quelque chose d’intéressant. J’en ressors tout de même avec plus de positif que de négatif, mais il y a quelque chose de l’ordre de la déception avec ce visionnage, semblable à celui que j’ai pu avoir devant d’autres films fantastiques des années 30. Peut-être qu’une revision dans quelques années s’avérera salutaire, d’ici là je pense tout de même mater la suite du film, réalisée par un certain Robert Wise, ainsi que le remake de Schrader.


6/10
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Caprice - 5/10

Messagepar Alegas » Jeu 24 Avr 2025, 16:40

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Caprice de Emmanuel Mouret
(2015)


La vision de Chronique d’une liaison passagère m’avait déjà donné cette impression, celle de Caprice me le confirme : Emmanuel Mouret est clairement un équivalent français de Woody Allen. Avec ce film c’est particulièrement évident dès les premiers plans, avec ce sens du découpage simple, d’une caméra qui ne bouge que rarement, et la petite bande-son jazzy qui accompagne le tout, et ça l’est encore plus quand l’histoire se met en place, énième triangle amoureux entre trois personnages qui aiment mettre en avant leur sens de la culture. Un mélange qui, comme beaucoup de Woody Allen fonctionnant avec la même formule, donne un résultat quelque peu mitigé. Il y a certes un certain plaisir à suivre les déboires d’un homme qui, sans le vouloir, attire deux très belles femmes, ce qui créera un dilemme amoureux, mais j’ai l’impression que le film n’a pas grand chose à proposer et passe même à côté de son sujet, en témoigne les ultimes minutes qui dévoilent, beaucoup trop tard, une sous-intrigue qui aurait méritée d’être le cœur émotionnel du métrage (en gros le fait que le personnage de Demoustier va lancer la carrière d’auteur du héros).

Globalement, il y a souvent l’impression de regarder un film pas déplaisant, mais auquel il manque cruellement quelque chose côté script pour passer la seconde. C’est pas aidé par le fait que Mouret lui-même incarne le personnage principal, et déjà que je ne le trouve pas spécialement bon réalisateur, c’est encore pire en tant qu’acteur où il balade sa tête ahurie sans grande conviction. Mais bon, le mec se donne l’opportunité d’emballer dans le même film Virginie Efira et Anaïs Demoustier, je peux comprendre :mrgreen: , c’est juste dommage que ça desserve le film car à aucun moment on ne comprend ce que ces deux femmes peuvent trouver à ce mec complètement random et sans grand intérêt. Sinon, côté BO, on notera un emprunt particulièrement visible à Danny Elfman, au point que j’étais persuadé qu’il serait crédité au générique, étonnant que ça n’ait pas donné lieu à une action en justice (mais peut-être qu’Elfman en a marre après l’affaire Cyrano de Bergerac). Bref, c’était très moyen, malgré le casting féminin encourageant.


5/10
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Chinese box - 5/10

Messagepar Alegas » Jeu 24 Avr 2025, 22:23

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Chinese box de Wayne Wang
(1997)


Sacrée déception pour le coup : le casting vendait du rêve, mais ça débouche sur un film particulièrement oubliable et, pour être tout à fait honnête, assez chiant à suivre. Sur le papier, pourtant, il y avait de quoi faire : l’histoire d’un journaliste anglais vivant à Hong Kong alors que la région va connaître sa rétrocession, qui apprend qu’il n’a plus que quelques mois à vivre, et qui essaye tant bien que mal de faire le deuil d’une relation qu’il a pu avoir avec une chinoise quelques temps plus tôt. On a donc un film qui parle de la fin d’un amour, et forcément on peut rapidement faire le parallèle entre la relation Jeremy Irons/Gong Li et celle des deux nations qui se quittent avec la rétrocession, si on ajoute en plus tout un côté lettre d’amour à la ville à un moment crucial de son histoire, le perso d’Irons voulant s’en imprégner complètement avant de mourir, on est vraiment en face d’une note d’intention intéressante.

Malheureusement, le résultat n’est guère convaincant, et autant les quarante premières minutes sont intriguantes, autant sur la durée ça devient vraiment pénible à suivre, tant on a l’impression de voir un peu toujours les mêmes scènes : Irons tout seul dans son appart qui philosophe sur son existence futile, Irons qui essaye de réparer les pots cassés avec son ancienne amante, Irons qui négocie avec Maggie Cheung pour une interview, etc… Pour le coup, j’ignore si ça vient du script de Jean-Claude Carrière ou de la façon dont Wayne Wang l’adapte, mais j’ai vraiment eu l’impression de voir un film qui s’efforce autant que possible de retrouver l’esprit du Wong Kar-wai de l’époque, montage chaotique à l’appui, mais sans jamais y arriver. Car autant ce dernier arrive, sur un film comme Chungking Express (d’ailleurs j’ai l’impression que l’appart où vit Irons se situe au même endroit que celui où vivait Tony Leung dans le Wong Kar-wai, avec les escalators visibles depuis la fenêtre, je doute que ce soit une coïncidence), à créer une ambiance, une énergie, à travers une histoire minimaliste (voire par d’histoire du tout) autant ici il n’y a rien de tout ça, et donc on ressent très vite le manque de liant et de développement qui pourrait aider cette histoire à décoller. Genre le perso de Gong Li a beaucoup de mal à exister je trouve.

Bon après j’ai pas envie non plus de trop descendre le film, car il y a des qualités comme quelques moments de grâce qui doivent beaucoup au casting : la séquence où Gong Li, regardant A foreign affair à la télé, tente de reproduire les mouvements de Marlene Dietrich, les rencontres avec Maggie Cheung, les déambulations dans les rues de HK, c’est juste que c’est trop peu pour réellement sauver le film et le rendre agréable à suivre. Bref, il y avait mieux à tirer de cette histoire et de ces têtes d’affiche.


5/10
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Hellraiser : Hellseeker - 1,5/10

Messagepar Alegas » Ven 25 Avr 2025, 11:32

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Hellraiser : Hellseeker de Rick Bota
(2002)


La saga Hellraiser continue sa petite descente aux enfers avec ce sixième film, et autant le précédent avait quelques éléments qui pouvaient être sauvés de la nullité de l’ensemble, autant là on passe un nouveau cap de médiocrité. Comme le précédent, on sent que c’est un film fait pour amasser des thunes en faisant le moins d’effort possible, du coup on récupère un script laisse de côté et on rajoute au forceps deux-trois éléments liés à Hellraiser pour justifier que ça devienne un film de la franchise. Déjà, je doute que le script d’origine était particulièrement réussi, on a une histoire de mec qui survit à un accident de voiture, qui est persuadé que sa femme y est morte sauf qu’on ne retrouve pas de corps, et qui souffre d’hallucinantions qui le renvoient à un passé qu’on devine riche en luxure et tromperie.

Autant dire qu’on a un peu de mal à comprendre ce que la mythologie Hellraiser peut venir foutre dans ce récit, et malheureusement c’est vraiment rajouté à la truelle, avec le cube qui fait son apparition après 30 minutes de film (on a donc un tiers de film sans quoi que ce soit d’Hellraiser, passionnant :eheh: ), Pinhead qui apparaît en tout et pour tout cinq minutes à l’écran, et surtout l’héroïne des deux premiers films qui revient en tant que femme du protagoniste. Ce dernier ajout est d’ailleurs bien loupé, genre on fait une seule fois mention du fait qu’elle a déjà eu affaire aux Cénobites, et surtout lorsqu’elle revoit la Boîte elle devrait péter un câble, genre c’est son cauchemar ultime, mais au lieu de ça elle réagit en mode “on non pas cool de me demander de l’utiliser” :lol: , bref on sent bien que c’est un perso qui ne devait pas être là initialement et qui est rajouté n’importe comment.

Mais globalement c’est tout le film qui est écrit à l’arrache, c’est juste une succession de scènes où le héros croit voir des trucs chelous mais en fait c’est une hallucination mais en fait peut-être que non. Vu que c’est un film qui sort trois ans après le succès phénoménal de The Sixth Sense, je me suis dit que ça allait surfer sur la vague et jouer le twist “en fait il est mort dans l’accident depuis le début” et finalement non c’est encore plus con que ça. Je vais pas le révéler mais dès qu’on réfléchit un minimum dessus c’est la foire aux trous de script, et du coup le fait qu’il soit impossible de dire quelle scène relève de la réalité ou du cauchemar justifie tout ça, c’est dire le niveau du scénario :eheh: .

Évidemment, c’est cheap au possible, le budget de film en film devenant de plus en plus faible, y’a aucune plus-value du côté de la production design, et le pire c’est quand même le traitement des vices du héros, qui se voudrait un peu sexy mais concrètement c’est réalisé n’importe comment et c’est plus ridicule qu’autre chose tant on dirait une parodie de téléfilms érotiques (la collègue nymphomane/dominatrice c’est vraiment du lourd niveau comique involontaire :eheh: ). Et évidemment tout le monde joue mal, en particulier le lead qui se contente de faire la gueule pour exprimer le fait qu’il ne comprenne rien à ce qui se passe, l’avantage c’est que c’est raccord avec la tête qu’on fait devant le film. Allez, la moitié de faite, plus que cinq films à découvrir :eheh: .


1,5/10
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