[Scalp] La Chute continue 2025

[Scalp]

Après c'est pas le plus gros problème du film, le problème c’est Harlin qui fait n'importe quoi avec l’action.

[Jed_Trigado]

Après faut dire que le decorum de l'aéroport était pas spécialement une bonne idée. Il aurait du rester sur une logique de huis clos comme le premier.

[pabelbaba]

Il y a la tempête de neige pour aider à un semblant de huis clos.

Mais sinon, pour répondre à Scalp, je suis suffisamment client des délires d'Harlin pour y trouver mon compte, en oubliant forcément ce que McTiernan a fait avant et après.

[Scalp]

Le truc ici c'est que la promesse est pas vraiment tenue, on pouvait avoir tellement plus violent ou plus fun.

[Scalp]

's3/10

Blue Tiger de Norberto Barba -1994

Un DTV des 90's que je connaissais pas, c'es pas bon signe, et c'est donc à chier. Bon j'avais pas des attentes de fou en le lançant au moins de l'action sympa, mais c'était trop demander. C'est un peu une variante wish de Crying Freeman (sachant que je parierais que le film de Gans a pas du couter bien plus cher, flemme de vérifier) avec Virginia Madsen qui voit son fils se faire tuer dans une guerre des gangs par un yakuza masqué dont elle va voir le tatouage et elle va se faire tatouer et se teindre les cheveux (ben ouais logique) et partir dans le monde la nuit pour se venger. On a donc un postulat bis qui pourrait donner un truc fun et bien fun ça le sera jamais, surtout que tout y est très prévisible (bon ça c'est pas un problème) et qu'on a des scènes bien ridicules (la meuf pendant tout le film elle cherche le mec tatoué et quand elle couche avec lui elle voit même pas le tatouage).
Le film est moche, bon ça aussi je peux excuser, je le regardais pas pour ça, mais moi tu me dis yakuza, guerre des gangs et tueur masqué je veux voir de l'action et là non seulement c'est très radin mais quand il y en a on comprend que ce soit un téléfilm. C'est cadré et monté n'importe comment, y a même un petit coté sanglant qui pourrait sauver le truc.
Madsen est pas une grande actrice et le démontre encore une fois, Harry Dean Stanton comme souvent à cette époque a un rôle inutile, bon au moins on a des vrais japonais pour les yakuzas mais c'est des acteurs à la con (enfin y en a qu'on a vu dans Cobra Kai dernièrement).
Ma curiosité me perdra.

[Scalp]

6,5/10

Machine Gun Kelly de Roger Corman - 1958

Film connu pour être avant tout le premier film de Bronson en tête d'affiche, on l'avait déjà vu dans des petits rôles chez Aldrich, Daves, De Toth et Fuller, mais c'est bien Corman qui lui offrit le premier rôle, un rôle éloigné de ceux qui feront sa renommée, puisqu'ici il joue un truand grande gueule un peu couard sous l'emprise de sa femme, on est loin de l'image de tough guy qu'il aura par la suite. Qui dit Corman dit petit budget mais dit aussi savoir faire, selon la légende le film a été tourné en 8 jours et on devant le film d'un mec qui sait exactement ce qu'il doit faire avec son petit budget pour signer un film le plus efficace possible (durée de 1h20 parfaite ici).
On va donc suivre le gangster connu (et pas le rappeur tocard mis à l'amende par Eminem) Machine Gun Kelly braqueur de banques et kidnappeur qui sévit pendant la prohibition et terminera à Alcatraz, alors on est pas sur du biopic qui va nous expliquer que sa maman le battait et qu'il est devenu méchant, non dès le début il nous ai montré comme un pauvre type et y rien qui va atténuer le truc, c'est un psychopathe violent et impitoyable (mais aussi peureux). On est pas non plus sur une vision romanesque du gangster, le mec est pas forcément doué et sa meuf qui décide finalement et quand la belle mère entre en jeu, le film devient même plutôt drôle. Corman signe un premier hold up muet très efficace et par la suite il va plus s'intéresser à la psychologie des personnages qu'à l'action et ça fonctionne car on a des personnages qui sont sans arrêt sur un concours de bite. Quand Kelly parle avec ses complices ça termine toujours en celui qui à la plus grosse et c'est souvent Kelly avec sa grosse mitraillette qui l'exhibe dès qu'il peut. Il y a un rapport entre tous les personnages, tout le monde veut être le chef pour simplifier.
Le NB est plutôt agréable et Corman sait filmer pour rendre son quasi huis clos (on est en intérieur les 3/4 du film) très énergique.
Petite série B des 50's qui passe facilement l'épreuve du temps.

[Alegas]

1/10

(500) Days of Summer de Marc Webb - 2009

Ah le romcom hype des 00's, derrière la caméra on a un mec qui veut trop en faire, et on sent qu'il maitrise pas son sujet (la suite de sa carrière me donne raison quand on voit la gueule de ses films). Ici il en fait trop entre la voix off inutile, la narration éclatée qui apporte rien de concret au film (enfin si ça rend le film prétentieux), les effets de style rincés (oh le split screen osef), la BO hipster et un coté film de petit malin présent du début à la fin qui rend le film assez rapidement détestable. Le mec pense qu'il casse les codes de la romcom, il fait rien de tout ça, on a bien tous les clichés du genre, c'est pas parce que ton film est dans le désordre que ça change quelque chose, le mec te dit que c'est pas une histoire d'amour, ben si pov con c'est une histoire d'amour, mal racontée, mal foutue, avec des personnages rapidement relou (Gordon Levitt t'as envie de lui mettre des claques dans ce personnage d'éternel romantique un peu ridicule et Deschanel pas mieux avec sa gueule mérou dans celui de la meuf qui veut profiter). Et c'est bien le problème du film on suit un duo assez détestable, en général dans ce cas de figure on a des seconds rôles marrants pour sauver le truc mais pas ici (à quel moment c'est une bonne idée une gamine de 12 ans pour donner des conseils, c'est censé être drôle ?), du coup on souffre avec ce duo. La partie romantique ne marche pas une seconde, il n'y a jamais le coté un peu magique qu'il pourrait y avoir dans ces scènes et quand ça veut faire des trucs ça donne des scènes ridicules comme celle de Ikea et quand ça entre dans la partie séparation le film devient un vrai calvaire. Et la fin rend tout ça encore plus détestable tant ça ne veut pas assumer en terminant avec un happy end et sa bonne vieille morale traditionnelle (suis tes rêves, l'âme soeur existe), aller ta gueule, ton film c'est vraiment de la merde.

(Et magnifique titre français qui change le sens du titre original).

[Mark Chopper]

La rom com est un genre qui n'a pas évolué depuis les années 1930 quand on y pense.

[Scalp]

Après c'est surement le genre le plus difficile à faire évoluer, mais bon ici je me suis vraiment senti pris pour un con avec un mec qui te fait des gros coup de coude en te disant, t'as vu mon split screen comme c'est une bonne idée, hey t'as vu je met du Carla Bruni, hey t'as vu je te mets les jours pour te montrer que le film est dans le désordre (car sans ça en vrai c'est tellement bien raconté que ça pourrait passer à trav).

[lvri]

Bon, je suis à l'opposé total de ton ressenti et de ta note. J'adore ce film. Je ne le vois comme prétentieux, ni même en mode petit malin, sa construction ayant du sens pour opposer les sentiments et y ajouter de l'humour. De même que la BO qui va jusqu'à volontairement sortir des titres clichés (she's like the wind par exemple). Une belle réussite selon moi.

[Scalp]

Pour opposer les sentiments faudrait déjà y croire, à aucun moment je crois à son amour et encore moins à sa haine après, je crois pas à grand chose que je vois là dedans.

[lvri]

Ne pas croire à sa haine est assez logique, puisqu'elle est feinte. Il tente juste de se convaincre. Quant à Summer, rien ne dit qu'elle a de réels sentiments. C'est juste une aventure.
Le film joue beaucoup sur cette vision très différente du couple, et sur l'incapacité de Gordon Lewitt à tourner la page.

Mais bon, ça reste un ressenti.

[Scalp]

Le film ne joue pas sur la vision vu qu'on a que la vision (adolescente) de Gordon-Levitt.

[lvri]

Euh... Non...
Le film exprime autant la vision du couple (pas adolescente) de JGL que celle de ZD. Une vision qui va évoluer pour les deux d'ailleurs. J'ai l'impression qu'on a pas vu le même film.

[Scalp]

Le mérou a pas de scène à elle, on est toujours avec Gordon. Et il y a rien qui dit qu'il a évolué.