[Alegas] Mes Critiques en 2025

Vos critiques de longs-métrages

Modérateurs: Dunandan, Alegas, Modérateurs du forum

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Alegas » Lun 02 Juin 2025, 18:01

Effectivement elle accompagne très bien le film. Ça manque peut-être d'un thème un peu plus marquant pour totalement me convaincre (genre j'ai pas vraiment la ritournelle en tête après vision), mais elle fait carrément le taf.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 51306
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: Désir - 7/10

Messagepar Kakemono » Lun 02 Juin 2025, 18:44

Alegas a écrit:
Desire (Désir) de Frank Borzage
(1936)

...
7/10


J'ai peut être un poil surnoté dans ma critique avec mon 9 mais je garde un super souvenir de ce film bien écrit, drôle, fun et rythmé. :super:
Avatar de l’utilisateur
Kakemono
Spiderman
Spiderman
 
Messages: 10268
Inscription: Mer 10 Mar 2010, 16:38
Localisation: Dans la Ville rose

Dingo et Max - 7,5/10

Messagepar Alegas » Mar 03 Juin 2025, 21:30

Image


A Goofy Movie (Dingo et Max) de Kevin Lima
(1995)


J’annonce d’entrée un léger surnotage sur celui-ci : le revoir me replonge immédiatement en enfance, étant donné que c’était une VHS qui tournait un max dans le magnétoscope à l’époque. Pourtant, c’est peu dire que cette production ne paye pas de mine au premier abord, on pourrait même la confondre avec bon nombre de films cheap réalisés par Disney à la même époque pour du direct to video, mais en réalité c’est vraiment un chouette film, qu’on sent fait avec amour par une équipe qui avait tout à prouver. Car pour rappel, on est loin d’être devant un film d’animation sur lequel Disney a tout donné, on pourrait même dire que c’était un projet plus que secondaire pour eux, et pendant que le top du top des animateurs bossaient sur The Lion King, il y avait ce petit projet, tiré d’une série TV, qui a fini par être conçu majoritairement dans la branche française de Disney (qui n’existe malheureusement plus aujourd’hui). Cette branche française, c’était son premier gros projet à date, celui qui lui permettrait de montrer son savoir-faire, et d’ailleurs le pari a été réussi car ensuite les équipes ont eu le feu vert pour bosser en partie sur d’autres très gros projets de Disney (le réal sera même en charge de Tarzan quelques années plus tard), et ce jusqu’à la fin du développement de l’animation 2D au sein du studio.

Bref, c’est loin d’être un film conçu à l’arrache, et pourtant dieu sait que ça aurait pu car bon un film Dingo voilà quoi :mrgreen: , et surtout on sent à plusieurs reprises que le budget devait être serré et qu’il a fallu jouer l’économie à de nombreuses reprises. Pour autant, ça se regarde encore très bien, c’est certes moins foisonnant que les grosses prods Disney des années 90, surtout du côté des décors, mais l’animation des personnages marche super bien et c’est bien le plus important. Côté script, c’est peut-être la plus grosse surprise du film : ça aurait pu être un pur produit opportuniste qui se contente d’utiliser Dingo à des fins humoristiques, et finalement on se retrouve non seulement devant un film où c’est en réalité son fils le personnage principal, mais en plus c’est avant tout l’histoire entre un père et son fils qui n’arrivent plus à créer un lien, et qui vont devoir réapprendre à le faire lors de vacances improvisées. Autant dire que ça surprend, surtout que c’est plutôt efficace dans la façon d’expliquer la crise de l’adolescence dans un film pour enfants, et j’ai même envie de dire que la relation est tellement bien écrite que ça arrive souvent à être touchant, alors que merde quoi, on parle de Dingo à la base :eheh: !

C’est peut-être la nostalgie qui parle, mais il y a un paquet de séquences qui, sans être du niveau des meilleurs Disney, déchirent quand même bien : les danses inspirées par Michael Jackson, la chanson sur l’autoroute, Dingo qui flippe que son fils prenne un mauvais tournant et devienne un voyou, la découverte de la carte, autant de séquences qui sont restées imprimées dans ma mémoire alors que je ne l’avais pas revu depuis un bon paquet d’années, et qui arrivent toujours à créer l’effet voulu. Le petit point noir qui vient ternir le tableau, c’est peut-être les paroles pas super inspirées, peut-être que c’est mieux en VO d’ailleurs mais j’avoue que j’ai vraiment une grande tendresse pour cette VF. Tout ça donne un film qui cache bien son jeu, dommage que Disney semble ne pas capter que le film a une réelle fanbase, car à côté de ça le film n’est sorti que dans un dvd pourrave, et le blu-ray américain n’a été vendu que via la boutique officielle de Disney. Le film mériterait clairement mieux.


7,5/10
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 51306
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Cinquième victime (La) - 5,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 05 Juin 2025, 14:01

Image


While the city sleeps (La cinquième victime) de Fritz Lang
(1956)


Petite déception pour le coup car même si la fin de carrière américaine de Fritz Lang n’est clairement pas sa meilleure, j’avais quand même été plutôt convaincu par Beyond a reasonnable doubt, et du coup j'espérais quelque chose à peu près du même niveau. Déjà, j’ai été plutôt surpris de constater que malgré les apparences, on n’est pas vraiment en face d’un film noir. Ok il y a un meurtre dès les premières minutes, et ok il y a plusieurs femmes fatales, mais pour le reste on est plutôt devant un petit film d’investigation tendance journalistique, ce qui change pas mal la donne du sujet et son traitement. Car au final, ce n’est pas tant le meurtre ou le meurtrier qui intéresse ici Lang (d’ailleurs, l’identité du tueur est donnée dès les premiers plans, et on ne le voit finalement que très peu sur l’ensemble du métrage), mais plutôt toute la petite guerre qui va se jouer au sein d’une entreprise journalistique, avec un jeune patron fraîchement arrivé qui organise une compétition au sein des directeurs des différents services de sa boîte, promettant un meilleur poste à celui qui arrivera à terminer l’affaire des meurtres en beauté.

Du coup, tout le film est plus un jeu de faux-semblants entre ces différents personnages, certains indiquant clairement leur intention de gagner à tout prix, d’autres feignant l’indifférence pendant qu’ils tirent d’autres ficelles en coulisses, et parmi eux un présentateur qui va carrément provoquer le tueur en direct à la télévision. Ça donne un film assez étrange car même s’il y a un côté jouissif de voir tout ce beau monde se mettre sur la tronche pour une simple promotion (et ça va quand même loin, l’un des participants essayant même d’influencer son boss via sa femme avec qui il entretient une relation extraconjugale), on a quand même du mal à comprendre ce qu’essaye de dire Lang à travers ce film au-delà de la critique habituelle de la presse. Pour le coup, par rapport à d’autres films avec un contexte similaire, genre le Park Row de Fuller, je trouve que ça manque clairement de quelque chose pour rendre l’ensemble prenant. Le rythme est inégal (la première demi-heure j’ai clairement eu du mal à accrocher), Lang est formellement en retrait sur la totalité du film à quelques plans près, il y a quelques invraisemblances (pas compris par quel hasard la dernière victime du tueur, qui est la femme infidèle, se retrouve être la voisine de palier de la copine du présentateur, ça paraît hyper gros :? ) et les personnages n’ont pas ce qu’il faut en termes d’écriture pour qu’on s’attache à eux, ils restent globalement des personnages très fonctionnels.

Du coup, les qualités du métrage vont plus se trouver dans la façon de gérer les personnages féminins forts (en particulier Ida Lupino), dans l’humour, ou dans une course-poursuite dans les tunnels du métro (malheureusement trop courtes, Lang n’as pas assez de temps pour bien exploiter le lieu). Sinon, je noterais la présence de la craquante Sally Forrest avec ses cheveux courts :love: , on sent que Lang aime bien ce personnage vu qu’il y a beaucoup d’érotisme sous-jacent dans les dialogues et situations (la nuisette “trop transparente” montrée à la fin :mrgreen: ). Bref, dans la fin de carrière US de Lang, c’est quand même mieux que Moonfleet, mais encore une fois je préfère nettement celui qu’il signera quelques mois plus tard, et qui lui ressemble plus.


5,5/10
Critiques similaires
Film: Cinquième victime (La)
Note: 7/10
Auteur: Scalp

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 51306
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Bling Ring (The) - 0/10

Messagepar Alegas » Jeu 05 Juin 2025, 16:59

Image


The Bling Ring de Sofia Coppola
(2013)


Oh bordel quelle grosse merde que voilà :shock: . Je l’avais évité en salle à l’époque car Somewhere m’avait déjà montré que Coppola fille partait dans une direction que je n’appréciais pas trop, et ça se confirme avec cette découverte sur le tard. Alors clairement, en ce qui me concerne, c’est le pire film de la réalisatrice, et de très loin, et j’ai franchement bien du mal à comprendre les bonnes reviews sur celui-ci car c’est vraiment détestable en tout point, ne serait-ce que pour son traitement du sujet qui crée quelque chose de hautement paradoxal.

Déjà, on sent qu’il va y avoir un problème dès le générique de début, où il est indiqué que le script est inspiré d’un article de Vanity Fair, ça pose le niveau direct :eheh: . L’histoire, concrètement, c’est juste des adolescents bourgeois de L.A. qui s’emmerdent, et qui vont passer le temps en allant cambrioler des villas de stars, d’abord juste pour le fun, mais peu à peu pour voler des fringues de luxe, et entretenir leur aura auprès de leurs potes parce que oui, apparemment, voler les chaussures de Paris Hilton ça crée une popularité auprès de certaines personnes :? . Ces personnages, ce sont des coquilles vides qui pourraient être la superficialité incarnée, et à partir de là on sent que Coppola a énormément de mal à créer une dynamique sur son film car d’un côté elle semble critiquer cette superficialité (les personnages qui sont potes mais qui se chient les uns sur les autres dès que la justice arrive, mention spéciale à celui d’Emma Watson qui est une garce en puissance), mais de l’autre elle l’épouse complètement en termes d’imagerie, de style, et de bande-son, et du coup elle s’enferme elle-même dans ce qu’elle dénonce.

Ça donne un ensemble vraiment insupportable de bout en bout, bourré d’effets clinquants, qui semble durer trois plombes alors que c’est plutôt court, et surtout c’est dingue de constater à quel point ça ne raconte rien, le film étant juste une succession de scénettes cambriolages/vie de famille/virée en boîte de nuit. Il y avait sûrement quelque chose à jouer du côté des personnages, mais en l’état c’est une écriture tout ce qu’il y a de plus simpliste, aucun d’entre eux n’a un véritable arc narratif ou évolution, du coup c’est vraiment juste des têtes à claques du début jusqu’à la fin. Si on ajoute à ça le fait que le film est formellement inintéressant, avec caméra épaule tout le long et photographie très plate, et que c’était l’époque où Sofia Coppola se sentait obligé de faire figurer son carnet d’adresses au sein de ses films, autant dire que ça ne relève pas le niveau. Un film qui arrive à être l’opposé absolu de ce qu’il voudrait faire, un sommet de vacuité qui ne propose même pas un regard intéressant sur une génération en perdition, difficile de croire que c’est réalisé par la même personne qui, une décennie plus tôt, livrait une bobine comme Virgin Suicides (dont je ne suis pas complètement fan, mais qui arrivait à créer quelque chose qui se tenait).


0/10
Critiques similaires
Film: Bling Ring (The)
Note: 5,5/10
Auteur: Velvet
Film: Bling Ring (The)
Note: 2,5/10
Auteur: Jimmy Two Times
Film: Bling Ring (The)
Note: 7,25/10
Auteur: robin210998
Film: Bling Ring (The)
Note: 7/10
Auteur: nicofromtheblock
Film: Bling Ring (The)
Note: 5/10
Auteur: Nulladies

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 51306
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Mission : Impossible - The Final Reckoning - 6,5/10

Messagepar Alegas » Ven 06 Juin 2025, 17:35

Image


Mission : Impossible - The Final Reckoning de Christopher McQuarrie
(2025)


Il en aura eu une production bien compliquée ce dernier opus. Entre le tournage back to back initialement prévu et qui n’avait pas été permis à cause du COVID, et la réception en demi-teinte de Dead Reckoning qui a poussé Cruise et McQuarrie à revoir leur copie, la fabrication de ce huitième film a été sacrément chaotique et malheureusement ça se ressent pas mal sur le résultat final. Alors bon, histoire de clarifier d’entrée, j’apprécie tout de même le spectacle, d’autant que ça joue vraiment la carte du grand final, et ayant un rapport très fort avec la saga (dont j’aime finalement chacun des films, quand bien même certains sont nettement moins bons) ça me fait bien plus vibrer qu’un blockbuster lambda.

Par contre, et toujours en rapport avec cette histoire de grand final, le film n’est pas aussi bon qu’il souhaiterait l’être. On sent une volonté d’être la conclusion ultime d’une saga qui aura durée trois décennies, et autant il y a quelques séquences qui marquent indéniablement la rétine, autant dans l’ensemble on sent quand même un métrage qui aurait mérité d’être plus concis, plus épuré, et qui souffre de la réception du film précédent. Bref, on est pas sur un film au niveau du pinacle de la saga (Ghost Protocol/Rogue Nation/Fallout) et c’est bien dommage car à mon sens il y avait matière à atteindre ce level. Concrètement, le film est la suite quasi directe du précédent, avec l’Entité qui s’apprête à contrôler les puissances de frappe nucléaires, et l’équipe de l’IMF qui reste le seul espoir de la détruire puisque en possession de la clé qui permettrait d’atteindre son code source.

Bon déjà j’avoue que le tout début décontenance un peu avec le fait que ça se passe quelques semaines plus tard et qu’on a des gros changements de situations, entre Gabriel (qui est toujours un bad guy pas terrible) désavoué par l’IA, le monde entier qui est dans une sorte d’état d’urgence, l’ancienne directrice de la CIA qui est devenue Présidente, Luther devenu à priori malade en phase terminale, ça fait mine de rien beaucoup d’éléments à introduire. Et ça, ça n’aide pas beaucoup un film qui, sur sa première heure, n’est quasiment que de l’exposition. Le fait que ce ne soit plus considéré comme une Part 2, mais comme un film à part entière, fait que McQuarrie répète inlassablement les enjeux du précédent film (qui était déjà pas mal en termes d’exposition lui aussi), et doit en rajouter encore une couche avec toutes les nouvelles informations. Entre ça, le montage qui fait des inutiles retours en arrière incessants, et la foire aux flashbacks (franchement ça pourrait être fun de faire une compilation de la totalité des extraits des précédents épisodes, car à mon avis on est pas loin de cinq minutes entières qui ne sont que ça :eheh: ), la première heure est franchement pénible à suivre, et il faut attendre le moment où Hunt est lâché par la Présidente pour que ça décolle enfin.

A partir de là, on a enfin l’impression de revoir un bon M:I, en particulier sur deux scènes qui sont clairement les deux gros morceaux de bravoure du métrage et qui valent à elles seules le prix du ticket : le passage dans le sous-marin évidemment qui est un gros morceau de tension muette, mais aussi le climax final tant vendu par la promo, avec des cascades de dingues qui ont dû être un calvaire à tourner. Ces deux séquences arrivent clairement à être pas loin de ce que McQuarrie a fait de mieux sur la franchise, et c’est donc dommage de constater qu’autour c’est nettement plus à la traîne. Car mine de rien, le point commun des meilleurs épisodes de la saga, c’était quand il y avait un vrai équilibre sur la constitution de l’équipe, sur le temps de présence à l’écran de chacun. Là, pour la première fois depuis le troisième opus, on retombe un peu trop dans les travers du Cruise show : Ethan Hunt est célébré du début jusqu’à la fin comme le seul homme capable de sauver l’humanité, le film se concentre en majorité sur lui, et le reste de l’équipe a bien du mal à exister (plusieurs seconds rôles n’ont pas grand chose à se mettre sous la dent) malgré une volonté évidente de McQuarrie de leur laisser tout de même des parts avec quelques séquences d’action en montage alterné.

Du coup, il y a une alchimie qui se perd par rapport aux opus précédents, et d’autant plus que cet épisode se la joue compilation ultime de la saga et décide, très curieusement, de se lier avec quasiment chacun des épisodes existants façon Fast & Furious. Entre le retour de la victime du braquage de la CIA du premier film, la fameuse “patte de lapin” expliquée :evil: (c'est con, c'était l'une des seules très bonne idées de l'opus d'Abrams de ne pas savoir ce que c'était), et la découverte du fils de Jim Phelps :lol: , ça donne un côté gloubiboulga à un film qui, paradoxalement, souhaite n’exister que pour lui-même, mais qui dépend finalement beaucoup d’une certaine connaissance des épisodes de la saga. Bref, ça en fait des défauts, et c’est à mon sens le moins bon épisode M:I depuis une vingtaine d’années, mais à côté de ça, préférant voir le verre à moitié plein, je ne peux pas bouder un pur plaisir de spectateur et de fan de la saga. Autant la première heure est pas loin d’être un calvaire, autant le reste du film, malgré les écueils, est particulièrement réjouissante, d’autant que c’est techniquement très bien mené par un McQuarrie en pleine possession de ses moyens (à défaut de l’être narrativement), le genre de blockbuster inégal qui est tout de même un gros plaisir à voir en salle.


6,5/10
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 51306
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Précédente

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 6 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO