Modérateurs: Dunandan, Alegas, Modérateurs du forum


Alegas a écrit:Desire (Désir) de Frank Borzage
(1936)
...7/10




 , et surtout on sent à plusieurs reprises que le budget devait être serré et qu’il a fallu jouer l’économie à de nombreuses reprises. Pour autant, ça se regarde encore très bien, c’est certes moins foisonnant que les grosses prods Disney des années 90, surtout du côté des décors, mais l’animation des personnages marche super bien et c’est bien le plus important. Côté script, c’est peut-être la plus grosse surprise du film : ça aurait pu être un pur produit opportuniste qui se contente d’utiliser Dingo à des fins humoristiques, et finalement on se retrouve non seulement devant un film où c’est en réalité son fils le personnage principal, mais en plus c’est avant tout l’histoire entre un père et son fils qui n’arrivent plus à créer un lien, et qui vont devoir réapprendre à le faire lors de vacances improvisées. Autant dire que ça surprend, surtout que c’est plutôt efficace dans la façon d’expliquer la crise de l’adolescence dans un film pour enfants, et j’ai même envie de dire que la relation est tellement bien écrite que ça arrive souvent à être touchant, alors que merde quoi, on parle de Dingo à la base
 , et surtout on sent à plusieurs reprises que le budget devait être serré et qu’il a fallu jouer l’économie à de nombreuses reprises. Pour autant, ça se regarde encore très bien, c’est certes moins foisonnant que les grosses prods Disney des années 90, surtout du côté des décors, mais l’animation des personnages marche super bien et c’est bien le plus important. Côté script, c’est peut-être la plus grosse surprise du film : ça aurait pu être un pur produit opportuniste qui se contente d’utiliser Dingo à des fins humoristiques, et finalement on se retrouve non seulement devant un film où c’est en réalité son fils le personnage principal, mais en plus c’est avant tout l’histoire entre un père et son fils qui n’arrivent plus à créer un lien, et qui vont devoir réapprendre à le faire lors de vacances improvisées. Autant dire que ça surprend, surtout que c’est plutôt efficace dans la façon d’expliquer la crise de l’adolescence dans un film pour enfants, et j’ai même envie de dire que la relation est tellement bien écrite que ça arrive souvent à être touchant, alors que merde quoi, on parle de Dingo à la base  !
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 ) et les personnages n’ont pas ce qu’il faut en termes d’écriture pour qu’on s’attache à eux, ils restent globalement des personnages très fonctionnels.
 ) et les personnages n’ont pas ce qu’il faut en termes d’écriture pour qu’on s’attache à eux, ils restent globalement des personnages très fonctionnels. , on sent que Lang aime bien ce personnage vu qu’il y a beaucoup d’érotisme sous-jacent dans les dialogues et situations (la nuisette “trop transparente” montrée à la fin
 , on sent que Lang aime bien ce personnage vu qu’il y a beaucoup d’érotisme sous-jacent dans les dialogues et situations (la nuisette “trop transparente” montrée à la fin  ). Bref, dans la fin de carrière US de Lang, c’est quand même mieux que Moonfleet, mais encore une fois je préfère nettement celui qu’il signera quelques mois plus tard, et qui lui ressemble plus.
 ). Bref, dans la fin de carrière US de Lang, c’est quand même mieux que Moonfleet, mais encore une fois je préfère nettement celui qu’il signera quelques mois plus tard, et qui lui ressemble plus.


 . Je l’avais évité en salle à l’époque car Somewhere m’avait déjà montré que Coppola fille partait dans une direction que je n’appréciais pas trop, et ça se confirme avec cette découverte sur le tard. Alors clairement, en ce qui me concerne, c’est le pire film de la réalisatrice, et de très loin, et j’ai franchement bien du mal à comprendre les bonnes reviews sur celui-ci car c’est vraiment détestable en tout point, ne serait-ce que pour son traitement du sujet qui crée quelque chose de hautement paradoxal.
 . Je l’avais évité en salle à l’époque car Somewhere m’avait déjà montré que Coppola fille partait dans une direction que je n’appréciais pas trop, et ça se confirme avec cette découverte sur le tard. Alors clairement, en ce qui me concerne, c’est le pire film de la réalisatrice, et de très loin, et j’ai franchement bien du mal à comprendre les bonnes reviews sur celui-ci car c’est vraiment détestable en tout point, ne serait-ce que pour son traitement du sujet qui crée quelque chose de hautement paradoxal. . L’histoire, concrètement, c’est juste des adolescents bourgeois de L.A. qui s’emmerdent, et qui vont passer le temps en allant cambrioler des villas de stars, d’abord juste pour le fun, mais peu à peu pour voler des fringues de luxe, et entretenir leur aura auprès de leurs potes parce que oui, apparemment, voler les chaussures de Paris Hilton ça crée une popularité auprès de certaines personnes
 . L’histoire, concrètement, c’est juste des adolescents bourgeois de L.A. qui s’emmerdent, et qui vont passer le temps en allant cambrioler des villas de stars, d’abord juste pour le fun, mais peu à peu pour voler des fringues de luxe, et entretenir leur aura auprès de leurs potes parce que oui, apparemment, voler les chaussures de Paris Hilton ça crée une popularité auprès de certaines personnes  . Ces personnages, ce sont des coquilles vides qui pourraient être la superficialité incarnée, et à partir de là on sent que Coppola a énormément de mal à créer une dynamique sur son film car d’un côté elle semble critiquer cette superficialité (les personnages qui sont potes mais qui se chient les uns sur les autres dès que la justice arrive, mention spéciale à celui d’Emma Watson qui est une garce en puissance), mais de l’autre elle l’épouse complètement en termes d’imagerie, de style, et de bande-son, et du coup elle s’enferme elle-même dans ce qu’elle dénonce.
 . Ces personnages, ce sont des coquilles vides qui pourraient être la superficialité incarnée, et à partir de là on sent que Coppola a énormément de mal à créer une dynamique sur son film car d’un côté elle semble critiquer cette superficialité (les personnages qui sont potes mais qui se chient les uns sur les autres dès que la justice arrive, mention spéciale à celui d’Emma Watson qui est une garce en puissance), mais de l’autre elle l’épouse complètement en termes d’imagerie, de style, et de bande-son, et du coup elle s’enferme elle-même dans ce qu’elle dénonce.| Film: Bling Ring (The) Note: 6,5/10 Auteur: Dunandan | Film: Bling Ring (The) Note: 7,25/10 Auteur: robin210998 | Film: Bling Ring (The) Note: 3/10 Auteur: osorojo | Film: Bling Ring (The) Note: 7/10 Auteur: nicofromtheblock | Film: Bling Ring (The) Note: 5,5/10 Auteur: Velvet | 



 ), la première heure est franchement pénible à suivre, et il faut attendre le moment où Hunt est lâché par la Présidente pour que ça décolle enfin.
 ), la première heure est franchement pénible à suivre, et il faut attendre le moment où Hunt est lâché par la Présidente pour que ça décolle enfin. (c'est con, c'était l'une des seules très bonne idées de l'opus d'Abrams de ne pas savoir ce que c'était), et la découverte du fils de Jim Phelps
 (c'est con, c'était l'une des seules très bonne idées de l'opus d'Abrams de ne pas savoir ce que c'était), et la découverte du fils de Jim Phelps  , ça donne un côté gloubiboulga à un film qui, paradoxalement, souhaite n’exister que pour lui-même, mais qui dépend finalement beaucoup d’une certaine connaissance des épisodes de la saga. Bref, ça en fait des défauts, et c’est à mon sens le moins bon épisode M:I depuis une vingtaine d’années, mais à côté de ça, préférant voir le verre à moitié plein, je ne peux pas bouder un pur plaisir de spectateur et de fan de la saga. Autant la première heure est pas loin d’être un calvaire, autant le reste du film, malgré les écueils, est particulièrement réjouissante, d’autant que c’est techniquement très bien mené par un McQuarrie en pleine possession de ses moyens (à défaut de l’être narrativement), le genre de blockbuster inégal qui est tout de même un gros plaisir à voir en salle.
 , ça donne un côté gloubiboulga à un film qui, paradoxalement, souhaite n’exister que pour lui-même, mais qui dépend finalement beaucoup d’une certaine connaissance des épisodes de la saga. Bref, ça en fait des défauts, et c’est à mon sens le moins bon épisode M:I depuis une vingtaine d’années, mais à côté de ça, préférant voir le verre à moitié plein, je ne peux pas bouder un pur plaisir de spectateur et de fan de la saga. Autant la première heure est pas loin d’être un calvaire, autant le reste du film, malgré les écueils, est particulièrement réjouissante, d’autant que c’est techniquement très bien mené par un McQuarrie en pleine possession de ses moyens (à défaut de l’être narrativement), le genre de blockbuster inégal qui est tout de même un gros plaisir à voir en salle.














 ) et du coup on a un récit qui est à mi-chemin entre la survie en milieu hostile (les mecs ont peu de repères et sont livrés à eux-mêmes) et l’émerveillement du groupe face à un système capitaliste qu’ils découvrent, et qui va engendrer des désillusions et des dérives. Globalement ça se suit très bien, et ce malgré quelques défauts évidents, notamment du côté de l’écriture du groupe qui n’est pas assez poussée. On a beau avoir un film de 1H40, les héros ont bien du mal à exister à l’écran, ce qui fait qu’on a du mal à s’attacher à eux, et ce n’est pas aidé par l’autre défaut du film, à savoir l’interprétation qui est particulièrement inégale (c’est chaud par moment, genre les réactions face à la mort du début, on sent que c’est du jeu d’amateur). Des défauts qui empêchent le métrage d’être au niveau d’autres classiques HK qui suivront, mais encore une fois il y a assez de qualités pour qu’on fasse abstraction.
 ) et du coup on a un récit qui est à mi-chemin entre la survie en milieu hostile (les mecs ont peu de repères et sont livrés à eux-mêmes) et l’émerveillement du groupe face à un système capitaliste qu’ils découvrent, et qui va engendrer des désillusions et des dérives. Globalement ça se suit très bien, et ce malgré quelques défauts évidents, notamment du côté de l’écriture du groupe qui n’est pas assez poussée. On a beau avoir un film de 1H40, les héros ont bien du mal à exister à l’écran, ce qui fait qu’on a du mal à s’attacher à eux, et ce n’est pas aidé par l’autre défaut du film, à savoir l’interprétation qui est particulièrement inégale (c’est chaud par moment, genre les réactions face à la mort du début, on sent que c’est du jeu d’amateur). Des défauts qui empêchent le métrage d’être au niveau d’autres classiques HK qui suivront, mais encore une fois il y a assez de qualités pour qu’on fasse abstraction.| Film: Bras armé de la loi (Le) Note: 7,5/10 Auteur: dagokhiouma | Film: Bras armé de la loi (Le) Note: 8,5/10 Auteur: Dunandan | Film: Bras armé de la loi (Le) Note: 8/10 Auteur: osorojo | Film: Bras armé de la loi (Le) Note: 8/10 Auteur: Scalp | Film: Bras armé de la loi (Le) Note: 7,5/10 Auteur: pabelbaba | 













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