*2025* Classement annuel des BKRiens

[logan]

Life of Chuck : 6/10

Je salue l'originalité de la construction. Mais originalité ne rime pas toujours avec efficacité. Je me reconnais pas mal dans cet avis sur Letterboxd : https://letterboxd.com/stk5/film/the-life-of-chuck/

On tient un bon exemple de "grand film raté". Qui vaut tout de même le coup d'être vu.

J'ai adoré la première partie. On ne sait pas trop où on va, on finit par comprendre qu'on est dans un univers mental qui s'effondre... traité comme l'effondrement d'une civilisation. Une vision étonnamment apaisée de l'Apocalypse. C'est top. Avec de vraies fulgurances formelles (l'apparition de Chuck sur toutes les fenêtres ).

Le deuxième acte, très court, est une scène pivot assez jouissive. J'ai un peu pensé au dernier épisode centré sur Charlie dans Lost : c'est un de ces moments qui peut donner sens à une vie.

Par contre... L'ambition du film se casse méchamment la gueule dans la dernière partie au rythme franchement pété, à la forme trop pauvre et avec une voix off paresseuse / casse-couille. La fin fait plouf.

Je pense que le travail d'adaptation - l'écriture - n'est pas suffisant. Cette voix off dans le dernier acte, sérieux, c'est chiiiiiiiiiiiant.

L'autre gros soucis c'est Mark Hammil la seule erreur de casting à mon sens, il surjoue comme un cochon, tu vois jamais le perso mais juste Hammil grimé.

[Scalp]

Il a déjà bien joué une fois lui ? (La série Batman comprend pas).

[Mark Chopper]

Hammil grimé.

Grimé ? C'est sa vraie tronche je crois. En vieil alcoolique, il trouve enfin un rôle crédible.

[Mark Chopper]

The Amateur : 4/10

J'ai failli m'endormir - et la chaleur n'est pas seule en cause.

[Alegas]

Companion : 6,5/10

Un concept plutôt bien exploité, plusieurs rebondissements bien vus en cours de route, un bon casting, de quoi faire une séance très agréable, quand bien même j'ai conscience que le film possède ses limites.
Comme le dit Logan dans sa critique, mieux vaut en savoir le moins possible avant de le lancer, l'effet de surprise a totalement marché sur moi.

[Dionycos]

La vue de l'avenir : 6/10

Y a un petit côté L'impressionnisme pour les nuls dans son traitement de l'histoire de l'art qui se fait sans finesse, avec tous les gros trucs attendus. On sent que Klapisch a fait un tour à Orsay et n'a lu que quelques panneaux à l'entrée de la fameuse collection du dernier étage en guise d'inspiration. Le strict minimum, tout comme le traitement du Paris fin 19e qui fait très cliché. Et ça m'étonne du réal, Parisien pur souche qui sait généralement éviter l'effet carte postale dans ses films.
Mais ça reste fort sympathique à suivre, surtout dans la partie au présent, nettement plus crédible et drôle (même si comme très souvent chez Klapisch, les moments les plus funs sont des scènes complètement gratos qui n'apportent rien et pourraient être coupées au montage) avec des comédiens que j'aime beaucoup. Et content de voir Zinédine Soualem, grand habitué des tout petits (d)rôles chez le réal, avoir enfin un peu plus de poids.

[Ichi]

The life of Chuck: 5/10

[francesco34]

28 ans plus tard: 3.5/10

Je suis ptêt trop vieux pour du ciné maniéré façon Boyle, à base de mec bourré qui tient la caméra (et la moitié des plans sont flous) et de monteur épileptique sur les scènes d'action... Y'a bien quelques scènes sympas dans le lot, mais trop peu pour remporter le game.

[Alegas]

28 ans plus tard : 7/10

La logique commerciale aurait voulu que ce film continue une certaine escalade spectaculaire, mais comme souvent avec Boyle et Garland, on préfère aller contre les attentes (et ça fait du bien).
Il en résulte un film étonnamment calme, paisible, qui prend son temps pour poser les nouvelles règles de ce monde, et qui recherche une identité qui lui est propre, au risque de déstabiliser une partie du public (je ne pensais pas, par exemple, voir une course poursuite sous les étoiles au son d'un opéra de Wagner, une touchante séquence de deuil, ou une scène finale qui cite Les télétubbies).
Si dans le premier film on cherchait à fuir le virus, et dans le second à reconstruire le monde d'antan, ici il est question d'accepter la mort comme fatalité, et je suis du coup très curieux de voir comment ce propos va évoluer dans les deux opus suivants, car si on a bien un arc narratif qui se termine, on a aussi des personnages qui, de toute évidence, auront une part plus importante par la suite.