3/10
The House on Carroll Street de Peter Yates - 1988
Faut vraiment que j'arrête de regarder des films des 80's que je connais pas, si je les connais pas il y a une bonne raison. Et puis faudrait que j'arrête Peter Yates aussi, j'ai quasiment vu toute sa filmographie et clairement à part Eddie Coyle (qui est un grand film pour le coup), on est sur une filmographie plus que moyenne avec même certains films ultra surcoté (Bullitt et ça me fait mal de le dire vu comme j'adore McQueen mais ce film sans la course poursuite c'est vraiment pas bon).
Alors ici on est sur un film qui aurait pu être bon mais y aurait fallu un autre casting, une écriture un peu plus travaillée et un réalisateur qui fait du cinéma parce que putain que c'est plan plan.
Alors de quoi ça parle, c'est les EU des 50's avec sa chasse aux sorcières avec le Maccarthysme, des nazis qui veulent se cacher et une pauvre femme prise au milieu de tout ça, clairement sur le papier il y a de l'idée et on pourrait même penser à du Hitchcock. Mais alors le Maccarthysme c'est juste l'intro et après on en parle plus et les nazis, ah les nazis, moi tu me mets du nazis je suis tout content mais voilà on a un casting de bad guy vraiment pas emballant (en étant gentil), l'exemple le plus frappant est le tueur. Dans l'idée il m'a fait penser au Max Von Sydow des 3 Jours du Condor mais en version ultra cheap et les séquences de meurtres sont tout simplement nulles. L'histoire c'est une ancienne journaliste (virée car elle a pas voulu révéler ses sources) joué par une Kelly McGillis qui fait à peu près le taf (mais bon si elle a disparu dans les 90's c'est pas une surprise) qui va entendre une conversation mystérieuse et elle va se retrouver traquer par des nazis mais elle trouvera de l'aide avec un agent du FBI (piètre Jeff Daniels, qui a pas la carrure pour ce genre de rôle). Le film manque clairement de tension et de suspens, tout va être rapidement éculé et quand on a une séquence où on pourrait avoir du cinéma c'est vraiment plan plan (et même un peu concon par moment).
Une nouvelle fois mauvaise pioche.