F1 de Joseph Kosinski - 2025
Ben vous avez pas menti en disant que c'était
Top Gun 2 avec des voitures.

Présentation du héros dans l'action, vieux beau, ultra cool, tête brulée qui s'est cramé les ailes, qui doit prendre des jeunes sous son aile pour une mission suicide, qui emmerde l'autorité et la hiérarchie, qui a des idées de vieux briscard que la technologie ne voit pas, [-spoiler-] qui baise la meuf la plus près de son âge et gagne à la fin [-spoiler-], c'est presque un gag.
Cependant, on doit bien avouer que c'est très bien fait. Les scènes de course claquent du slibard. Dès les 24h de Daytona, on est dedans. Difficile de dire ce qui est en dur ou pas, mais surtout le montage arrive à être ultra-dynamique et compréhensible. Mention spéciale à son essai avant de rentrer dans l'écurie, où j'étais vraiment pris dans le truc. Le souci, c'est que ça arrive peut être un peu tôt, non? D'autant qu'on va se manger encore beaucoup de bitume avant le dernier circuit. On aura donc un peu de redite à force.
Ensuite, il faut avouer que le film est aussi vraiment fun, avec des moments marrants fréquents. Le ton est donné dès la fin de la première course avec Pitt qui tient une clé de 36 au cas où.

On alterne donc les moments prenants et drôles à intervalle régulier. En revanche, je suis plus réservé sur les moments avec de l'émotion. Bardem aurait dû en apporter un peu, mais il est très effacé finalement. Ca aurait été la cerise sur le gâteau, tant pis.
Autre petit défaut, qui aurait pu avoir plus d'importance si le rythme n'avait pas été là, l'écriture en mousse. Déjà, ne jamais avoir les qualifs à l'écran, c'est un choix assez étonnant, qui crée un écart bizarre entre le fait qu'ils cartonnent en course mais partent toujours en fond de grille...

Ok, la bagnole est faite pour la "baston", mais il manque un truc. Sans parler des tactiques de Pitt, qui joue au
Goon et ne devrait pas rester plus de deux GP en piste.

Et pour achever le bousin, le boss de la firme high-tech qui colle des capteurs partout mais qui apprend seulement à la toute fin de la saison que son pote a la colonne en vrac. C'est pas juste GROS, on dépasse le Watergate + la baleine.

Au final, ça pèse un peu dans la balance, mais compte-tenu du spectacle proposé et d'un Pitt taillé pour le rôle, on passe malgré tout un bon moment.
7/10