[Scalp] La Chute continue 2025

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4/10

Compagny Business de Nicholas Meyer - 1991

Comme toujours un film des 90's avec des acteurs connus que j'ai pas vu c'est pas bon signe, et on est donc devant pas une pépite oubliée, c'est juste un thriller pantouflard de plus de cette époque. Après j'ai détesté grâce au duo Gene Hackman (qui étant dans période lead héros dans les films et ça donnait clairement pas des grands films) Mikhail Baryshnikov, j'oserais même dire que c'est un duo qui essaye de s'éloigner des clichés ricains/russes ou plutôt essaye de les détourner.
L'idée de base est pas dégueulasse avec un ex de la CIA qui doit s'associer avec un ex KGB car ils ont tous les 2 été trahis par leurs patrons (on retrouve des têtes cools de l'époque avec Kurtwood Smith, Terry O'Quinn et le colonel dans Malcom), alors le film essaye d'être plus complexe qu'il ne l'est (surtout que tout est finalement très prévisible) et c'est loin d'être trépidant. On va aller se promener en Allemagne et le film se termine à Paris et dans la Tour Eiffel, alors quand il s'agit de faire du buddy movie le film fait le taf (c'est un peu drôle avec un peu d'ironie sur cette période avec ces vieux agents qui ont tout connus) mais alors quand il s'agit de filmer de l'action et du suspens c'est clairement compliqué (le climax est nul, la scène centrale du film où tout part en couille est bien ratée) et c'est dommage car il y avait un truc à faire avec ces vieux agents en bout de course qui font par moment n'importe quoi (on se demande comment Hackman peut être un espion tellement il fait n'importe quoi par moment et la première scène où il se vautre comme une merde je suis pas sûr que ce soit une bonne idée).
Ca reste cool de trouver ce genre de films sur Prime qui est clairement la seule plateforme à proposer ce genre de films que tout le monde a oublié à raison.

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5/10

Bumblebee de Travis Knight - 2018

Alors j'ai pas envie d'être trop méchant avec ce film car dans le genre spectacle familiale (ce que les films de Bay étaient pas vraiment avec son coté bourrin qui filme des culs et des couilles de robots) il y a clairement des trucs qui fonctionnent mais bon ça reste l'univers de merde des Transformers et je comprendrais jamais le succès de cette franchise avec des films tous plus pourris les uns que les autres (bon les derniers sont pires), alors à l'époque du premier ça faisait illusion pour le coté boum boum Bay mais c'est impossible à revoir car c'est des films qui durent 6 jours et la mythologie Transformers est clairement une des pires ever. J'en ai rien à foutre des 2 races de robots (les Decepticons portent bien leur nom tellement ils sont teubé) et puis au bout de 12 films j'ai toujours pas compris comment les robots peuvent crever, enfin si ils crèvent quand ça arrange le scénario du coup des fois les missiles ça les tuent et des fois non, et faut pas trop se poser trop de questions sur les réparations que subit Bumblebee.
Alors si ici ça se laisse suivre c'est pour la première partie du film avec la relation entre la gamine (Hailee Steinfeld comme souvent parfaite) et le robot, alors c'est du vu et revu (ma gamine me l'a sorti "pourquoi ils font toujours pareil les américains quand y a des ados dans le film") mais le coté année 80 sera toujours un truc un peu sympa à revoir, ça donne forcément au film un coté Amblin sans le coté surchargé de la série Stranger Things (on pense forcément au Géant de Fer ou ET). Et vraiment toute cette partie est cool à suivre, ça fonctionne avec des moments drôles avec ce robot qui peut plus parler et qui a perdu la mémoire (ça donne notamment une utilisation sympa des musiques 80's), on a pas l'impression de trop se prendre des coups de coude pour nous "tavu je connais les 80's moi", on va mettre ça au crédit du réal qui signait ici son premier film live (c'est le réal du sympathique Kubo). Ca délaisse donc la sexualisation des ados de Bay pour un truc plus innocent et dans l'émotion (avec trauma bien cliché mais pas gênant au final). Mais le film n'est bon qu'avec ces 2 personnages car les sidekicks sont vraiment pas terrible (la mère et le beau père ça vient surtout du fait qu'on a des acteurs lambda), le petit frère et le petit ami sont osef et puis on a John Cena et lui faut vraiment lui interdire le cinéma, enfin non il a le droit de faire uniquement des comédies, là il est parfait avec sa tête de poupée Pop mais dès que le rôle est sérieux il est dramatiquement nul.
La fin j'ai subis car c'est des combats de robots et c'est nul, alors oui on a du CGI efficace, oui ça explose de partout, ouais c'est dynamique mais je m'en branle, je préfère la petite course poursuite avec la voiture de flic, ça m'intéresse plus que du froissement de taule.
Le film est assez pauvre pour la BO, les thèmes on en retient aucun et heureusement qu'on a les zic 80's pour sauver la face.
Même si ça veut pas dire grand chose c'est le meilleur film de cette franchise et dans le genre film pour les gosses ça fait le taf, dommage le prochain film de Knight sent la daube à plein nez (ben ouais encore des jouets de merde).

[Alegas]

Même si ça veut pas dire grand chose c'est le meilleur film de cette franchise

Tu as vu l'animé sorti l'année dernière ?

[Scalp]

Non.

[Alegas]

Tu devrais, c'est à mon sens un bien meilleur film que n'importe quelle tentative live-action.

[Alegas]

3/10

The Return of a Man Called Horse de Irvin Kershner - 1977

En lançant le film j'avais pas capté que la suite d'un film (que j'ai pas vu et ça m'a pas donné envie de le voir) et en regardant les avis diverses je vois que cet opus est une redite du premier film et donc clairement ça fait pas envie.
Je vais donc pas comparer avec le premier film et finalement des fois c'est bien pour avoir un jugement neutre, et donc ici j'ai trouvé ça particulièrement mauvais du début à la fin, je ne saurais pas trop quoi sortir de positif. Alors peut être que pour l'époque avoir une tribu indienne au centre du récit et voir leur vie et leurs coutumes était intéressant mais voir ce film aujourd'hui a pas grand intérêt (surtout que le film a comme concurrent Jeremiah Johnson et Danse avec les Loups), en plus on a un héros blanc pas terrible. Alors Richard Harris est un bon acteur mais il fait parti des acteurs qui peut pas tout jouer et ici je le trouve souvent à l'ouest et je me suis fait la réflexion pendant le film mais par moment il ressemble à Brando et le Brando qui joue mal. Alors l'histoire c'est Richard Harris qui visiblement en avait marre de sa vie en Angleterre et retourne vivre avec les indiens (ça c'est très mal retranscrit, on comprend pas son choix) et pas de bol ils se sont fait attaquer par Geoffrey Lewis (un mec que j'aime bien en général et ici il est bien nul) et sa bande (qui sont tous fourbes, idiots et terriblement méchants, manichéisme puissance 1000 et c'est que des mauvais acteurs), donc il va vouloir se venger.
En soi on a un pitch basique et ça peut être efficace mais putain que c'est mou, la vie chez les indiens ça devient vite chiant (j'en ai strictement rien à foutre de leurs rites et ça dure 3 plombes) et le passage où ça part en trip hallucinatoire le film m'a complètement perdu et j'ai subit la fin malgré un climax avec une attaque de fort avec des morts et des explosions. Mais voilà le mec derrière la caméra est pas un génie, alors ok il a fait SW5 mais c'est pas de la grande réalisation et Kershner est clairement pas un bon faiseur, c'est juste un yes man, le Brett Ratner des 80's (même si je trouve que Robocop 2 a des bons trucs) et son cinéma on dirait du Flesicher, mais pas le grand Fleischer, non celui des 80's, celui de Kalidor, celui de Conan, la rumeur dit que Lucas a engagé Kershner grâce à ce film, ça confirme juste que Lucas est un gros tocard. La scène finale est vraiment pauvre sur la forme, c'est mou, ça manque d'idée et le montage aide pas.
Ici il fait du contemplatif mais même pas du contemplatif beau visuellement, non c'est assez quelconque et c'est surtout très chiant. Je ne verrais donc pas le premier film ni le 3ème.

[Alegas]

7/10

Taegukgi de Kang Je-gyu - 2004

Pas revu depuis près de 20 ans et c'est du coup meilleur que dans mon souvenir. Alors c'est coréen donc ça veut dire que quand on meurt, on meurt 12 fois, ça sort les violons et on pense au grand Chang Cheh mais si on mate le film sans cynisme ça passe alors ça veut sur-appuyer l'émotion mais avec le temps c'est un truc qui me gène de moins en moins quand c'est fait de manière sincère et puis j'ai l'impression que dans le cinéma asiatique ça fait moins fake que dans le ciné hollywoodien.
Alors quand on pense à un film qui traite de la guerre de Corée, on se dit que ça va être manichéen ou du moins patriotique et ici pas du tout, c'est pas les gentils du Sud contre les méchants du Nord, les mecs du Nord ici sont surtout de la chair à canon et à part un petit caméo de Choi Min-sik en officier dans une scène bien barbare, les mecs du Nord ne sont pas personnifiés (c'est pas comme Into the Fire avec son méchant bien badass).
Le film n'a foncièrement rien d'original, c'est juste un film de guerre quoi, enfin c'est du film de soldats pour être plus précis car on a pas d'enjeu militaire (on a pas un truc à faire comme dans Soldat Ryan par exemple même si le film de Spielberg est clairement l'influence majeur du film pour tout ce qui est scène de guerre mais j'ai aussi penser à Windtalkers, c'est un peu un mélange des 2 car on retrouve le coté over the top de Woo), on va juste suivre 2 frères (Jang Dong-Dun et Won Bin, bons mais pas exceptionnel, il y a tellement meilleur en Corée) qui essayent de survivre, le film gagne des points là dessus. On a l'intro pas trop longue, juste ce qu'il faut, pour poser le contexte et les personnages et après 20 minutes ça va direct à la guerre avec le grand frère surprotecteur qui deviendra une machine de guerre (l'évolution peut prêter à débat mais j'ai pas trouvé ça abusé, même la fin où ça change de camps, je trouve le revirement cohérent avec les évènements surtout qu'on nous montre le Sud comme des bons bâtards avec les civils et ça va même très loin dans la scène charnière du film, très bonne scène par ailleurs et pour moi c'est même ça du cinéma, c'est ce que j'ai envie de voir, j'ai pas envie qu'on me dise tiré d'une histoire vraie, et j'accepte ce genre de dramaturgie où ça hésite pas à pousser les curseurs à fond). Ce personnage va donc évoluer pour devenir le soldat badass et sans pitié, qui veut se faire remarquer pour pouvoir faire réformer son frère, le petit frère qui va vouloir s'affirmer lui aussi, le traitement des 2 frangins est certes un peu grossier mais ça fonctionne. Au niveau de la narration c'est efficace et on sent pas passer les presque 2h30, on prend plaisir à passer du temps avec les 2 frères, bon par contre la galerie de second rôle ça fonctionne pas des masses, pourtant le mec essaye mais on les retient pas vraiment (et ce qui fait que le film est juste bon et pas très bon). Le film peut être vu comme un film anti guerre mais c'est pas de l'anti guerre relou à la Jarhead, c'est de l'anti guerre où on explose des têtes.
Et puis arrive le gros morceau du film, la bagarre, le mitraillage, les explosions, la guerre !!! il y a jamais de génie mais c'est super efficace, la thune est à l'écran et le film n'a rien à envier à des très grosses productions US et j'ai même envie de dire que c'est plus impressionnant que 95% des climax des Marvel, alors que ça doit même pas avoir 10% de leur budget (bon je balance des chiffres au pif mais je dois pas être trop éloigné de la vérité). Les scènes de batailles sont impressionnantes, c'est sanglant, c'est bourrin, quand on tue quelqu'un souvent c'est dur, c'est sale, on se bat comme des chiffonniers au corps à corps, on se balance à la gueule tout ce qu'on trouve, c'est gore par moment (on voit bien et les effets sont vraiment bon, c'est pas du CGI dégueulasse et le plaie avec les vers c'est bien crados). On a vraiment des scènes immersives et efficaces (super gestion de la caméra à l'épaule et quand ça file en travelling à travers les tranchées, ça tue), le mec est quand même bien carré techniquement et ça quand on a vu Shiri on le savait (le premier vrai blockbuster coréen qui se revoit pas trop mal) et il confirmera par la suite avec Far Away, d'ailleurs il a une carrière un peu bizarre car il a sorti 3 gros films qui le démarque de la concurrence coréenne finalement (y a personne d'autre qui a un film de guerre comme ça dans son pays) et la suite de sa carrière je comprends pas (ses autres films donnent clairement pas envie).
La BO c'est marrant car dès les premières notes ça m'a fait penser à Band of Brothers et vu les années de production je suis quasi sûr que c'est l'influence numéro un, d'ailleurs pour la façon de filmer aussi.
Un vrai bon film de guerre qui se revoit avec plaisir.

[Scalp]

4/10

Banditi a Milano de Carlo Lizzani - 1968

Là on est dans la catégorie "film vu par 4 pèlerins et donc c'est bien survendu". Alors y a un truc que je peux pas enlever au film c'est qu'il va préfigurer toute la vague de poliziottesco qui va déferler pendant près de 10 ans, mais voilà être précurseur est pas forcément une qualité surtout quand tout ce qui suivra sera meilleur. Car il est bien là le problème tout ce que montre le film on le verra par la suite dans des dizaines de métrages et souvent en bien meilleur.
Alors j'ai un gros problème avec le film c'est le parti pris narratif, on va donc avoir un fait divers sanglant qui a vu une bande braquer 4 banques en 40 minutes à Milan, et le film commence comme un faux reportage avec voix off et journaliste, ça donne au film un coté informatif vraiment relou. J'ai clairement subit le début de métrage et j'ai toujours du mal à m'intéresser à genre de film où on introduit pas de héros (ou bad guy) et où ça expose juste des faits, je rentre pas dans le film et donc rapidement j'en ai rien à foutre de ce que je vois. En plus la prestation sous lexomil de Tomas Milian aide pas et j'ai clairement pas l'habitude de le voir aussi neutre et même endormi.
Alors le film va avoir une narration éclatée en flashback et j'ai pas trouvé ça très judicieux, de toute façon dans la manière dont l'histoire est raconté j'ai rien aimé, le film étant divisé en 2 parties bien distinctes, la première étant chiante et indigeste, la seconde étant intégralement sur les braquages et la fuite, alors les braquages on pourrait dire qu'il y a un coté minutieux mais c'est du minutieux à l'italienne donc ça dure 2 minutes, c'est le Cercle Rouge quoi, si je suis pas trop méchant sur la note c'est pour la scène de course poursuite en voiture. Alors c'est loin d'être la meilleure du genre mais il y a le savoir faire italien pour ce genre de séquences et c'est efficace avec toujours les petits dommages collatéraux qu'on aime bien et puis la ville de Milan est quand même sacrément bien filmée (ça je peux pas l'enlever au film).
Et puis le film est sauvé de l'ennui par Gian Maria Volonté qui a quelques dialogues sympas mais en soi le personnage est vraiment pas terrible et puis il en fait des caisses et a pas l'air de jouer dans le même film que les autres.
Un film qui avec une autre narration, un autre réal (genre Castellari, Lenzi ou Di Leo) aurait été bien meilleur, là c'est juste très poussif.

[pabelbaba]

Celui-là est wish listé depuis tellement longtemps.

M6/SND avait les droits du temps du DVD, mais on n'en avait jamais vu la couleur.

[Scalp]

Mp si tu veux le voir.

[pabelbaba]

Bonne qualité?

J'ai changé.

[Scalp]

La copie est vraiment pas terrible.

[osorojo]

Il cherche juste une excuse pour pas le mater hein, on connaît la bête.

[pabelbaba]

Y'a Tomas Milian, c'est pas pareil.

[Scalp]

5,5/10

King Ivory de John Swab - 2024

Drôle de cinéaste que voilà, il a commencé dans les DTV (que j'ai pas vu pourtant y a souvent Frank Grillo dans ses films) et je l'ai donc découvert avec Ida Red que j'ai trouvé vraiment très très sympa et ça avait bien de la gueule (avec un excellent Josh Harnett entre autre) et ici c'est surement le film de la consécration pour lui car il a fait la Mostra de Venise avec et on peut même parler d'auteur car le mec a écrit et réalisé tous ses films (c'est un Zahler sans la violence in your face un peu).
Bon ici on est devant un film qui fait forcément penser au Traffic de Soderbergh, y a le même coté choral avec la drogue au coeur de tout ça où on va suivre le parcours du produit avec les passeurs, puis les dealers tout en allant en prison pour voir qui chapeaute tout ça depuis sa cellule, on a évidemment le flic du coin et on retrouve une storyline avec son fils qui va tomber dans la drogue.
Alors c'est un film qui est soit trop long, soit trop court, c'est trop long car on est clairement pas devant un métrage qu'on peut pas qualifier d'efficace, ça traine mais ça traine pas en développant vraiment les personnages et les enjeux et je pense qu'en coupant 30 minutes et des storylines on aurait pu avoir un truc plus pêchu, ou alors fallait rajouter 30 minutes et donner plus de place à certains personnages qui ne font finalement que passer (Ben Foster a une storyline un peu frustrante, surtout après l'intro de son personnage). Et par moment c'est assez maladroit, tout le passage avec le vieux irlandais y avait mieux à faire, ça part d'une bonne idée mais je suis pas convaincu de comment c'est fait.
J'ai pas envie d'être méchant avec le film car on sent l'amour du genre pour le mec, on sent qu'il veut bien faire notamment car le mec est un ancien drogué et il a été addict pendant 10 ans donc c'est un sujet qui lui tient à coeur (et c'est pour ça que la storyline du gamin prend autant de place), et avec 7 millions de budget le film a quand même vraiment de la gueule, ça fait cinéma et pas DTV. On a notamment un petit climax final sympathique où ça vide efficacement du chargeur.
Il a un casting vraiment sympa avec James Badge Dale (lui je l'aime vraiment) en flic pas si cliché que ça (il est pas alcoolique et c'est pas un mari absent), Ben Foster au look vraiment spécial bon ben c'est Ben Foster le mec est un super acteur et il est jamais mauvais, Michael Mando (le mexicain de Better Call Saul) en narcos, le rappeur Slaine en flic (belle surprise car il était vraiment pas terrible chez Ben Affleck), Grahman Green en parrain derrière les barreaux (rôle très frustrant, on aurait le voir plus), Melissa Léo qui était déjà là dans Ida Red.
Le tout se déroulant dans le bled du réalisateur : Tulsa, alors avec la série de Sly c'est un bled qu'on commence à connaître mais on l'a clairement rarement vu au cinéma et ça donne un petit cachet au film. Et ça change ce genre de bled, on a pas l'habitude de voir les narcos ici, en plus vu qu'on est en Oklahoma on rajoute des natives, des irlandais et des néo nazis, et voilà pourquoi le film est finalement est pas assez long, y avait mieux à faire avec tout ce beau monde.
Dans le genre polar US récent c'est un peu kif kif avec le récent The Order, mais je conseillerais surtout son Ida Red que personne a vu, enfin c'est quand même cool que ce genre de films puissent encore se faire et passent en Festival (il était à Reims aussi).