
KPop Demon Hunters de Chris Appelhans & Maggie Kang
(2025)
(2025)
Agréable surprise pour le coup tant je n’en attendais rien. J’avais vite fait entendu parler du film à Annecy sans réellement y prêter attention, car tout le délire Kpop me passe clairement au-dessus, mais à force de voir des avis positifs et de voir des extraits passer sur les réseaux, je me suis dit que ça vaudrait peut-être le coup de tenter et effectivement c’est loin d’être le film anecdotique que j’imaginais. Alors bon, on en fait probablement un peu trop dessus, c’est pas une petite révolution comme pouvait l’être Spider-verse en son temps, mais on est clairement face à un film issu justement de la vague post-Spider-verse (c’est d’ailleurs Sony Animation qui fabrique, et ça se voit), avec une très grosse influence BD/manga/animé sur toute la partie visuelle. Le concept est plutôt rigolo avec l’idée que des groupes de musique à travers les siècles sont choisis pour contenir une invasion de démons via leur musique qui rassemble les peuples, et le fait d’avoir tout un pan culturel coréen actuel en guise de contexte, avec des battles entre groupes de Kpop, donne un côté rafraichissant.
Dommage donc que le film en reste là narrativement : ça se contente de raconter son histoire, avec des personnages assez basiques, limites fonctionnels (toute la relation avec le démon qui doute, c’est prévisible au possible, jusque dans la finalité du perso), et j’ai l’impression que le métrage passe à côté de tout un potentiel discours, notamment sur le rapport à la célébrité, la recherche sans fin d’une plus grande popularité et du cercle vicieux que cela crée sur les groupes, au risque de devenir des artistes plus proches du robot que de l’humain (c’est vite fait effleuré, mais jamais exploré). Du coup, le film a un vrai côté divertissant, c’est drôle, souvent inventif visuellement, bien rythmé, et l’animation est absolument mortelle, avec beaucoup d'excentricité dans les mouvements et visages, mais à la fin il y a quand même un côté tout ça pour ça qui domine, car j’ai pas l’impression que le film est nettement plus riche formellement que narrativement. Bref, ça se regarde bien, et c’est le genre de proposition d’animation à soutenir (quel plaisir de voir un film hors licence connaître un tel succès juste par le bouche à oreille) mais c’est un peu trop simpliste sur le fond à mon goût.
Dommage donc que le film en reste là narrativement : ça se contente de raconter son histoire, avec des personnages assez basiques, limites fonctionnels (toute la relation avec le démon qui doute, c’est prévisible au possible, jusque dans la finalité du perso), et j’ai l’impression que le métrage passe à côté de tout un potentiel discours, notamment sur le rapport à la célébrité, la recherche sans fin d’une plus grande popularité et du cercle vicieux que cela crée sur les groupes, au risque de devenir des artistes plus proches du robot que de l’humain (c’est vite fait effleuré, mais jamais exploré). Du coup, le film a un vrai côté divertissant, c’est drôle, souvent inventif visuellement, bien rythmé, et l’animation est absolument mortelle, avec beaucoup d'excentricité dans les mouvements et visages, mais à la fin il y a quand même un côté tout ça pour ça qui domine, car j’ai pas l’impression que le film est nettement plus riche formellement que narrativement. Bref, ça se regarde bien, et c’est le genre de proposition d’animation à soutenir (quel plaisir de voir un film hors licence connaître un tel succès juste par le bouche à oreille) mais c’est un peu trop simpliste sur le fond à mon goût.
6/10





) avec un contrebandier qui va se retrouver mêler à une histoire de complots entre France et Angleterre dans un contexte de guerre napoléonienne, et qui va tomber amoureux de l’espionne qui est au centre de toutes les attentions. Malheureusement, je ne pourrais pas plus détailler le pitch, tant j’ai déjà tout oublié du peu de péripéties que le métrage comporte.
), qui arrivent à exister à l’écran, et ça ce n’est pas toujours le cas sur des films qui s’intéressent aux bandes de potes. Formellement, c’est tout ce qu’il y a de plus fonctionnel, sans réelles idées, et on peut même dire que c’est très pauvre dans la façon de mettre en scène l’humour, mais j’avoue que je n’avais aucune attente de ce côté là sur ce film. Bref, ça se regarde bien, et peut-être même que je verrais la suite un jour.











