Mark Chopper a écrit:Mais quand il te dit, et tu le sens sincère, qu'il te faut voir une dizaine de fois les films que tu critiques pour les décortiquer, bla bla, financièrement parlant c'est à la portée de quasi personne dans un contexte où t'as pas un peu de thune pour te le permettre.
Et il faut voir tous les films qui ont influencé le réal'
Ue ^^ Après, sur le principe de l'analyse filmique, de toute manière, il a raison, c'est le modèle même de l'histoire de l'Art qui permet de proposer des discours plus profonds à propos de tout ce qui est artistique. Mais c'est aussi souvent, à mon sens, la porte ouverte à la surinterprétation. Mais bon, on peut pas lui donner tort là-dessus.
Et il y a un point sur lequel il a complètement raison, c'est qu'aujourd'hui c'est dur de trouver des vrais "critiques/analyses" de film. Parce qu'on est dans une culture de l'instantanée, et que la presse est tellement en voie de disparition qu'elle a été contrainte d'embrasser l'ère tiktok du short plutôt que du fond.
Et ça m'a donné envie de me faire un cycle Ford. J'en ai vu quelques uns, mais pas la majorité de ce qu'il cite pendant l'entretien.
En revanche, pas d'accord avec sa manière de refuser l’étiquetage des films et la notion de genre. Je comprends le fond de son raisonnement, mais encore une fois c'est pousser un peu le curseur pour rien.