[Olrik] (`0´)ノ  映画 2025 !

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Natsumi's firefly - 7/10

Messagepar Olrik » Sam 19 Avr 2025, 12:42

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Natsumi's Firefly
Ryuichi Hiroki - 2016


Natsumi, qui aspire à devenir photographe professionnelle, enfourche un jour sa moto pour aller camper dans une forêt où elle s’était autrefois rendue avec son défunt père. Là elle y prend des photos, mais fait surtout la connaissance, dans le petit village à côté de la forêt, de Jizo, un homme dans la cinquantaine qui tient une modeste épicerie en compagnie de sa mère. La jeune femme sympathise, échange avec eux ses souvenirs d’enfance, découvre le passé de Jizo (séparé et père d’un enfant qu’il n’a pas revu depuis très longtemps), et fait venir son propre petit ami, Shingo, qui hésite quant à lui devenir photographe professionnel, ce qui n’est pas sans mettre en colère Natsumi, déplorant ce qui est à ses yeux un manque de volonté…

On enchaîne de nouveau avec un autre film de Hiroki, film qui m’attirait par la musique confiée à Eiko Ishibashi et Jim O’ Rourke d’une part, la forte présence du thème de la photographie d’autre part. Et je dois dire qu’au-delà de l’aspect humain un brin torturé, comme il sied à un film de ce réalisateur, c’est surtout ce dernier aspect qui m’a plu. Car quitte à faire un film avec ce thème, autant faire en sorte qu’il soit lui-même chiadé au niveau de la photographie. Et j’ai trouvé que c’était le cas. L’image est bien peut-être un poil trop saturée, mais d’un autre côté, on est au cœur de l’été japonais et, comme l’explique à un moment Natsumi, on lui a donné ce prénom parce qu’elle est née lors d’une belle journée d’été. Les verts sont donc violents et donne lieu à de splendides compositions que Natsumi s’empresse bien entendu de photographier. Mais pas qu’elles. Car tout autant l’inspire le couple d’épiciers, leur modeste intérieur où les presque obligatoires climatiseurs en été au Japon sont remplacés par de simples ventilateurs, ou encore certains enfants de la bourgade qui aiment bien voir le commerçant. De la nature donc, mais aussi du bitume, du vieux tatami élimé, des objets poussiéreux, des panneaux de signalisation rouillés, un pissenlit d’un jaune vif qui pousse devant la fenêtre de la chambre de Natsumi et mille et un autres détails qui composent un univers immuable et rassurant à photographier, mais aussi pouvant être vu comme un révélateur photographique qui va fait surgir aussi bien des éléments du passé que des affects liés au présent ou bien des pistes pour l’avenir.

Ajoutons que le tout est filmé caméra à l’épaule. Pas non plus tremblotant comme pour le DOGME, mais assez instable pour évoquer justement l’impression d’un caméraman photographe, toujours sur le qui-vive, comme à l’affût de la parfaite composition. Ce qui, associé à l’OST discrète mais agréable d’Ishibashi, au permanent chant des grillons, à la lumière estivale et au jeu convaincant des acteurs, permet de se lover avec délice dans ce Japon estival et, si l’on a eu la chance de traîner ses guêtres à cette saison dans des endroits ordinaires très étrangers à un Japon de carte postale où sévit une certaine frénésie touristique, de faire venir d’agréables réminiscences.

7/10

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Re: [Olrik] (`0´)ノ  映画 2025 !

Messagepar Olrik » Dim 13 Juil 2025, 08:36

Résumé de la semaine :
- Lu "Cinéma Speculations", de Tarantino.
- Lu "Sur le Chemin des glaces", de Werner Herzog.

Sinon :
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"Revisionnage hier dans mon home cinema du classique de Nicholas Ray. Le grand écran n'était pas forcément indispensable pour comprendre la fascination qu'exerçait James Dean, mais quand même, ça fait davantage d'effet. Très envie aujourd'hui d'aller m'acheter un blouson rouge."

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"Dans la série des titres français quelque peu à l'ouest, celui pour l'excellent "Invasion of the Body Snatchers", de Don Siegel, se pose là.
J'ai prolongé la soirée avec The Last House on the Left, de Wes Craven (1972). Mal m'en a pris, surtout après avoir revu Deliverance, autre film de 1972 ayant pour thème une (très) mauvaise rencontre. Une purge."

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"Variation autour du thème de "l'enfant et le vieillard", avec Jardin d'été (Natsu no Niwa) film de Shinji Somai (1994) récemment diffusé sur nos écrans.
Plus précisément, il s'agit ici de trois enfants et d'un vieillard qui, le temps d'un été, vont nouer des liens d'amitié.
J'ai peut-être préféré la poésie et la gravité de "Déménagement". Une chose est sûre cependant : Kore-eda, qui a toujours voué de l'admiration au réalisateur, a sûrement dû visionner un paquet de fois ce film qui jette un sort particulier sur l'enfance, comment la filmer, la diriger et rendre son énergie à la fois bavarde et touchante."

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"La dernière fois que j'ai vu "L'Évadé d'Alcatraz", ce devait être à l'époque de TF1-Antenne 2-FR3.
Bien que je sois assez fan d'Eastwood et de Don Siegel, je n'ai pas été totalement embarqué.
Cela dit, gros sourire au moment de la scène de douche dans laquelle un gros demande à Clint de ramasser la savonnette. Forcément, c'est lui qui a plutôt ramassé ses dents ! Il y a vraiment des inconscients..."

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"Troisième (et sans doute dernier) visionnage du Loup de Wall Street. Encore une fois, j'ai dû lutter pour aller à la fin (ce qui n'a jamais été le cas de Casino ou des Affranchis).
Pour me laver les yeux et les oreilles, rien de mieux que la saison 3 de Twin Peaks. Quatrième visionnage, toujours la même claque et je m'aperçois que j'adorerais avoir un poster grandeur nature de Dougie Jones. Le personnage le plus absurde, le plus touchant, le plus fascinant de toutes les séries de la dernière décennie.
Mais la saison 3 de TP est-elle vraiment une série ? Mieux vaut suivre le conseil de Lynch, à savoir la voir comme un film de 18 heures."

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"(Dix ans après, nouveau visionnage)
Et là, je me dis : "Hum ! Vais-je chialer à la fin ?"
Sinon, peut-être le travail le plus abouti dans le cinéma d'animation pour ce qui est de restituer la personnalité, d'insuffler de la vie dans le personnage d'une gamine de quatre ans."
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Bataille après l'autre (Une) - 3/10

Messagepar Olrik » Jeu 25 Sep 2025, 22:46

Une Bataille après l'autre (2025)

En 2023, je me faisais entuber d'une place de ciné par Chazelle et son Babylon.
En 2025, c'était au tour de Brady Corbet de m'enfler de 10 sacs avec son Brutalist.
Je me disais alors que je n'écouterais plus les critiques dithyrambiques concernant le prochain "chef-d'oeuvre" contemporain venant d'Amérique.
Mais comme je puis être très con, j'ai de nouveau suivi le mouvement pour One Battle After Another, alors même que je n'ai jamais été client des films d'Anderson. J'avais tout de même en tête Magnolia, film que j'ai dû voir trois fois, à chaque fois avec plaisir. J'attendais un certain brio dans le montage, une montée dramatique, des personnages attachants et une OST prenante (souvenir de la B.O. de Jon Brion qui épousait parfaitement les temps forts de Magnolia). Au lieu de cela, je me suis vu infliger un film poussif, sans grâce, avec des personnages sans relief et une atroce musique minimaliste de Jonny Greenwood. OK Jonny, on sait que t'admires Steve Reich, mais laisse peut-être ce style de musique au maître parce que là, tes notes martelées au piano, c'était quand même un peu chiant, garçon.
Quant à Di Caprio... à une époque, on avait reproché à Nicholson de ne pas être sorti de l'Overlook, de jouer toujours de la même manière. Si je veux bien admettre le potentiel comique de Di Caprio (je l'avais apprécié dans Once Upon A Time in Hollywood), faudroit voir à ce qu'il ne se contente pas de cette trivialité épaisse entamée avec Le Loup de Wall Street (autre film dont je ne comprends pas la réputation).
Aux dernières nouvelles, on parle d'un futur Oscar pour Sean Penn. Comme dirait de Niro dans Goodfellas : "Mais où va le monde ?"
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Fedora - 7/10

Messagepar Olrik » Ven 26 Sep 2025, 16:14

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Fedora
Billy Wilder - 1978

Coïncidence ? En 1976 Tom Tryon sort un roman qui sera la base du film de Wilder, deux ans après un manga de Kazuo Umezu ("Baptism") sur la même histoire : une star de cinéma, défigurée et vieillissante, utilise cruellement sa fille pour prendre sa place. Tryon a-t-il eu vent de cette histoire ? Après, peu importe, car là où Umezu jouait la carte du malsain et de l'épouvante (il faut avoir le coeur accroché pour certaines planches), Wilder, après une première partie mystérieuse pouvant faire penser à du Hitchcock (light), va surtout jouer de références pour donner à son film un côté crépusculaire, alors que son personnage principal joué par Holden (un producteur indépendant désireux de retrouver la grande Fedora) évoque des réalisateurs "jeunes barbus qui ont la cote et qui se passent de scénario". Un peu perdu en cette fin des 70's au milieu du Nouvel Hollywood et de ses golden boys (Fedora se trouve coincé entre Star Wars et Apocalypse Now), Wilder livre une sorte de chant du cygne à l'image de cette Rolls Royce dans le film que le producteur découvre sur le port de Corfou, planquée sous un drap grossier. Comme elle, le film est un peu poussiéreux mais, malgré tout, il attire l'oeil, n'étant pas sans charme.
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Heaven's story - 9/10

Messagepar Olrik » Sam 27 Sep 2025, 21:21

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Heaven's Story
Takahisa Zeze - 2010

Une petite fille, après que sa mère, son père et sa sœur ont été poignardés par un fou, se rend compte avec douleur qu’elle ne pourra plus tard se venger (puisque l’assassin s’est suicidé après son forfait).

Un père de famille, lui, est bien décidé à tuer l’assassin de son enfant et de sa femme, dès que ce dernier sortira de prison.

Le même assassin parvient justement des années plus tard à retrouver sa liberté, en servant d’aide à domicile permanente auprès d’une femme atteinte d’Alzheimer.

Pendant ce temps, un flic faisant le tueur pour arrondir ses fins de mois, verse chaque mois de l’argent à une veuve dont le mari a été tué alors qu’il faisait une patrouille.

Voilà un petit échantillon des personnages parmi la petite dizaine qui compose Heaven’s Story, magnum opus de Takahisa Zeze : rien moins que 4H38 pour rendre compte d’une réflexion sur le thème de la vengeance mais aussi d’une méditation sur l’existence. Sur ce point, je mettais très haut Eureka de Shinji Aoyama (3H37), mais là, je dois dire qu’il y a concurrence avec Heaven’s Story. Avec une différence : si le chef-d’œuvre d’Aoyama faisait dans l’épure (sépia, linéarité, lenteur, peu de personnages), le film de Zeze est davantage dans le mouvement avec un va-et-vient constant entre dix personnages et une caméra à l’épaule façon DOGME. Pas non plus une épuisante hystérie, juste de quoi donner un aspect fiévreux sans pour autant saouler.

Zeze aurait-il pu faire plus court ? Sans doute. Mais le voyage n’aurait pas été le même. S’étalant environ sur huit années, l’histoire a justement besoin de prendre son temps pour rendre compte de l’opposition entre l’écoulement du temps et ce qui permet de le figer, de le consacrer par des choix visant au bonheur. Et pour ce qui est d’illustrer le deuil qui va permettre d’aller de l’avant, Zeze livre une séquence mélangeant marionnette et costumes colorés qui n’a rien à envier à certaines séquences de Dolls, de Kitano.

Un film puissant qui me donne envie d’explorer davantage la filmo de Zeze, voire de retourner à certains de ses premiers pinkus rageurs (Raigyo, notamment).

9/10
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C'est dur d'être un homme : Okinawa mon amour - 9/10

Messagepar Olrik » Dim 28 Sep 2025, 15:11

Tora san 25
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C'est dur d'être un homme : Okinawa mon amour
Yoji Yamada - 1980

Tora san 25 était le seul film de la saga que j’avais vu avant d’entreprendre récemment le visionnage de l’ensemble, à partir du premier opus. C’était il y a treize ans, j’avais choisi cet épisode un peu hasard, sans doute attiré par la perspective d’être plongé dans Okinawa – que j’avais une fois visitée. J’avais apprécié bien sûr la découverte mais pas autant que si j’avais été familier de la personnalité de Tora, des rouages de la famille Kuruma et surtout de ce que représente le personnage de Lily dont c’est ici la troisième apparition (il en restera une ultime lors du 48e opus). Après m’être enquillé en quelques mois les vingt-quatre premiers films, il était évident que revoir cet épisode aurait une tout autre saveur, et ça n’a pas raté.
Situé à mi-chemin de la fin de la saga, on pourra voir le film comme son sommet, ou du moins comme l’un de ses pics. J’imagine les spectateurs japonais de l’époque qui, avec ce beau chiffre de vingt-cinq et le retour de la madone la plus irrésistible (bien devant toutes les autres), ont dû se dire que cette fois-ci, c’était la bonne pour Tora, il allait enfin pouvoir prendre femme. Mais c’était sans compter avec la machine bankable du phénomène Tora-san qui allait encore perdurer sur vingt-cinq épisodes. De nouveau, Yamada dégaine la demande en mariage aussitôt suivie d’un « mais non, c’est pour rire ! » Le gimmick m’a un peu agacé, mais d’un autre côté, Yamada offre une belle surprise au spectateur, avec une autre retrouvaille à un arrêt de bus, entre Tora et Lily (je n’ai pas l’impression que, dans les autres épisodes, une madone soit présente lors de la scène finale). Et l’on se dit alors que leur amitié, leur complicité, sont d’une telle pureté que les plonger dans un quotidien conjugal risquerait de les ternir.
En tout cas, oui, Okinawa mon amour est l’un des tout meilleurs épisodes, et l’on serait bien en peine d’y trouver le moindre défaut. Quant au choix d’Okinawa pour bercer l’idylle entre Tora et Lily, l’île est le cadre parfait. Écrasée de lumière, faisant rejaillir les couleurs, aussi bien celles des pétales d’hibiscus que celles du maquillage et des robes de Lily, le séjour a tout d’un rêve, rêve qui à la fin suscitera une inattendue réflexion du grand prêtre sur Shakespeare.
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Time and tide - 9/10

Messagepar Olrik » Dim 28 Sep 2025, 21:12

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En 2000, je vais voir Time and Tide en salle. Pas prêt, je sors de la projection dubitatif, un rien gavé par le déluge d’images. Mais le spectacle a fait son effet, une semaine passe, puis une deuxième, et finalement je craque, je refile le voir. Et je suis conquis… tellement que je m’empresse ensuite de télécharger des albums de Wu Bai & China Blue, en attendant de me précipiter sur le DVD à sa sortie.

Vingt-cinq ans plus tard, je le revois (pour la cinquième fois ? sixième ?) et le film n’a rien perdu de sa superbe. C’est toujours aussi survitaminé et invraisemblable dans ses enchaînements mais en même temps, on peut y voir une manière de perfection dans l’art de filmer l’action, la frénésie. Et alors que le film s’ouvre et se conclut sur des citations (très personnelles) de la Genèse et que le film est traversé de chinois, d’anglais et d’espagnol – tour de Babel dont on se demande si elle va s’achever elle aussi sur une destruction totale – Tsui Hark apparaît comme le démiurge d’un film fou, unique, dont il ne parviendra jamais à retrouver la flamme par la suite.
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Re: [Olrik] (`0´)ノ  映画 2025 !

Messagepar Mark Chopper » Lun 29 Sep 2025, 06:20

Jamais je n'oublierai ma seconde vision du film. Une ressortie en salle et un public sponsorisé troisième âge qui s'attendait à du Wong Kar-wai.
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Re: [Olrik] (`0´)ノ  映画 2025 !

Messagepar osorojo » Lun 29 Sep 2025, 08:20

Haha t'as du te marrer intérieurement au début de la séance :mrgreen:
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Re: [Olrik] (`0´)ノ  映画 2025 !

Messagepar Mark Chopper » Lun 29 Sep 2025, 08:35

Ils n'étaient pas prêts. J'étais vraiment le seul spectateur de moins de 65 ans (séance ciné-club). C'est à la fin qu'un couple de vieux s'est levé et que l'homme a sorti : "Bon bah... Je préfère Wong Kar-wai".

J'ai éclaté de rire :eheh:

Jamais revu le film depuis, ça va être dur de faire mieux comme séance.
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Re: [Olrik] (`0´)ノ  映画 2025 !

Messagepar osorojo » Lun 29 Sep 2025, 09:03

Mark Chopper a écrit:C'est à la fin qu'un couple de vieux s'est levé et que l'homme a sorti : "Bon bah... Je préfère Wong Kar-wai".


Haha, énorme :mrgreen:
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