[Olrik] (｀０´)ﾉ 映画 2025 !

[Olrik]

Ouais, j'ai bien observé les petits petons d'Ayako à ce moment-là.

Grande carrière que la sienne, même s'il est vraiment dommage qu'elle ait arrêté le cinéma après la faillite de la Daiei. Durant les 70's, elle était dans sa quarantaine, il y aurait pu y avoir encore de sacrés rôles (dans le Tora-san, elle était très bien).

[Mark Chopper]

Ils sont nombreux quand on regarde bien à avoir lâché le cinéma pour la télé ou à avoir considérablement freiné vers le milieu des 1970's.

Refonte complète du cinéma japonais à ce moment-là.

[Olrik]

Je crois aussi que Wakao faisait dans le théâtre à cette époque. Il y a eu pas mal de choses pour elle autour de 1970 : faillite de la Daiei, divorce, arrêt de la collaboration avec Masumura (pourquoi d'ailleurs ? Vu l'excellence de leur collaboration, c'est curieux).

[Mark Chopper]

Il faudrait que je scanne et poste ici l'interview donnée par Masumura aux Cahiers en 1970 et celle de Wakao à Positif en 1991 - toutes deux intéressantes.

[Olrik]

J'imagine. Faudrait que je me documente sur les archives japonaises de ces deux revues.

[Mark Chopper]

Il doit y avoir des choses à découvrir.

Comme cette interview de Meiko Kaji : https://www.cahiersducinema.com/fr-fr/a ... meiko-kaji

[Olrik]

Il existe des packs de scans de numéros des Cahiers et de Positif. Il doit y avoir des choses précieuses, c'est sûr.

[Olrik]

Hentai Kamen 2 : Abnormal Crisis
Yuichi Fukuda - 2016

« Mon fils, tu n’es pas un simple pervers. Tu es un pervers… au service de la justice ! »
Le super-héros japonais qui met à l’amende tous les super-héros américains (Marvel comme DC Comics). Dans cet épisode, Kyosuke est à l’université, en compagnie d’Aiko. Bien que lui ayant promis de ne plus se transformer en Hentai Kamen, il continue d’utiliser sa culotte pour combattre le mal. Cependant, juste après s’être décidé à la lui rendre, un étrange phénomène se produit, phénomène issu du cerveau malade de l’ennemi n°1 d’Hentai Kamen, à savoir l’infernal Tamao Ogane. Ce dernier demande en effet à l’une de ses créatures, l’horrible Mr. Aspirateur, d’aspirer toutes les culottes usagées du Japon. Funeste conséquence pour Hentai Kamen ! Certes, savoir que les étudiantes autour de lui ne portent plus de culotte est excitant. Mais n’ayant plus la culotte d’Aiko à se mettre sur le visage pour se transformer, Kyosuke ne peut plus désormais lui trouver de substitut. Son unique chance : rencontrer le GPL (Grand Pervers Légendaire), vieil ermite connaissant les ultimes techniques dégueulasses afin de vaincre pour de bon Tamao Ogane... et permettre aux étudiantes de porter de nouveau culotte et mini-jupe, c’est-à-dire permettre au monde de retrouver une certaine harmonie.
En ces temps difficiles (Ukraine, Gaza, montée des extrêmes…), un film qui assurément fait chaud au cœur, vous l’aurez compris. Courage, justice, perversité, que demander de plus pour avoir de nouveau foi en l’humanité ?
6/10
PS : les amateurs de la belle Ayame Misaki, actrice vue dans le sensible et émouvant Radiance, de Naomi Kawase, seront heureux de la retrouver dans un rôle magnifique. Elle interprète Ayata sensei, la professeure de biologie de Ryosuke, bien décidée à lui faire comprendre que sa culotte à elle a toutes les vertus pour lui faire oublier celle d’Aiko-chan.

[Olrik]

Il doit y avoir des choses à découvrir.

Comme cette interview de Meiko Kaji : https://www.cahiersducinema.com/fr-fr/a ... meiko-kaji

Je viens de choper des scans de vieux numéros dans une célèbre crèmerie albanaise. Un exemple : le numéro 309 de mars 1980, avec des articles sur le cinéma japonais, parmi lesquels Pascal Bonitzer analysant Nuit et Brouillard du Japon, et un article écrit par Oshima himself intitulé "Le drapeau de l'éros flotte dans les cieux". Et au-delà du Japon, il y a des trucs qui interpellent (Léos Carax qui fait la critique de La Taverne de l'Enfer, de Stallone).

[Olrik]

D'ailleurs, pour ceux que ça intéresse, je viens de tomber sur ceci : https://archive.org/details/CahiersDuCi ... 20001-300/

[Alegas]

Témoin à charge
Billy Wilder - 1957

Un film de procès américain oui, mais un film de procès baignant dans l’atmosphère british d’une nouvelle d’Agatha Christie. Du coup voir un Charles Laughton emperruqué faisant le spectacle dans la salle de procès, on sort le popcorn et on admire (c'est un peu le Shaquille O'Neal du barreau). Un whodunit très plaisant, avec une Marlene Dietrich énigmatique qui, atmosphère anglaise oblige, m’a évoqué l’Irène Adler de Sherlock Holmes (mais chut ! comme le demande la voix du générique de fin, ne dévoilons rien).
Roger Moore aurait dû au départ interpréter le personnage de de Tyrone Power. L’acteur anglais alors âgé de trente ans dans ce rôle, et face au pacha Laughton, j’aurais aimé voir ça.

[Mark Chopper]

J'ai trouvé le premier tiers, dans le bureau de Laughton, supérieur à la suite...

L'acteur est fantastique et les dialogues, comme souvent chez Wilder, sont un délice.

[Olrik]

Et son duo avec miss Plimsoll qui veille sur sa santé fonctionne à merveille. Un peu comme Gabin, le genre d'acteur qui à lui seul peut suffire pour avoir envie de voir un film où il apparaît.

[Mark Chopper]

Il faudrait que je scanne et poste ici l'interview donnée par Masumura aux Cahiers en 1970 et celle de Wakao à Positif en 1991 - toutes deux intéressantes.

L'interview d'Ayako Wakao (scannée avec les moyens du bord) :

[Olrik]

Ah ouais ! je vois : dossier "mémoires du japon".

Numéro précieux du coup, merci pour les scans.
Ma crèmerie albanaise propose des scnas jusqu'aux numéros de 1996. Je jeterai un oeil sur le reste de ce numéro 369.