[Olrik] (`0´)ノ  映画 2025 !

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Re: [Olrik] (`0´)ノ  映画 2025 !

Messagepar Mark Chopper » Sam 04 Oct 2025, 11:16

Tant que je suis lancé, le dossier de 10 pages sur Masumura dans les Cahiers d'octobre 1970 :

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A noter, dans le même numéro, un dossier sur le cinéaste Susumu Hani (que je ne connais pas) - dossier dans lequel figure une photo de... Kiyoshi Atsumi (on y revient toujours).
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Re: [Olrik] (`0´)ノ  映画 2025 !

Messagepar Olrik » Sam 04 Oct 2025, 11:29

Les scans des Cahiers dispos sur le net massacrent allégrement les documents iconographiques. Bien dommage car les photos visibles sur tes scans en jettent.
Il y a tout un travail d'archiviste à faire sur les vieilles publications en rapport avec le ciné japonais. J'avais posté autrefois des choses sympa tirées de Midi-Minuit fantastique.
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Re: [Olrik] (`0´)ノ  映画 2025 !

Messagepar Mark Chopper » Sam 04 Oct 2025, 11:31

Un scan avait été mal dimensionné, je l'ai refait.

Fascinant quand même ces dossiers sur des cinéastes aussi obscurs à l'époque en France. Et belle iconographie en effet (la première image de Passion tue :love: ).
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Re: [Olrik] (`0´)ノ  映画 2025 !

Messagepar Olrik » Sam 04 Oct 2025, 11:42

De toute façon il a fallu attendre longtemps en France pour que les critiques s'aperçoivent de l'étendue du cinéma japonais.

Un coup d'oeil sur la filmo de susumu Hani et son film avec Kiyoshi Atsumi. C'est The Song of the Bwana Toshi :
Traveling to Africa in a cultural exchange program, a young Japanese engineer discovers a world completely unlike the one he knows. His interaction with the Africans he meets reveals to him that he has been living a lie, and that he is not the man he thought he was.

Tora san qui va en Afrique, forcément, je veux voir cela !
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Tempête à Washington - 8/10

Messagepar Olrik » Dim 05 Oct 2025, 08:53

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Tempête à Washington
Otto Preminger - 1962

Le président des Etats-Unis souhaite nommer Robert Leffingwell (Henry Fonda) au poste de secrétaire d’état. Il doit pour cela le soumettre à une commission d’enquête pour obtenir l’appobation de sénateurs. Ce n’est pas du tout cuit car parmi eux se trouve Seebright Cooley (Charles Laughton), faisant pourtant partie du camp présidentiel mais pas du tout convaincu par la pertinence de la candidature de Leffingwell, le suspectant surtout d’avoir été communiste dans sa jeunesse…

Celui qui verrait Tempête à Washington en espérant (comme moi) assister à des joutes oratoires de haute volée entre Henry Fonda et Charles Laughton en serait pour ses frais. Car s’il y a lors de la commission d’enquête des dialogues savoureux, l’essentiel est surtout de clore cette commission dès le premier tiers du film pour passer à autre chose. Et finalement pas plus mal car pour une fois, j’ai trouvé Laughton, en surjouant une forme d’onctuosité lancinante, un peu agaçante. Tempête à Washington… on est justement loin des discours tempétueux d’un Gabin dans le Président. Après, c’est un détail car le film ne se limite pas à Laughton et Fonda (que l’on voit aussi finalement assez peu). Walter Pidgeon, dans le rôle du chef de la majorité, soucieux de réaliser le souhait de son président, est assez excellent dans le rôle, tout comme Don Murray dans celui du sénateur de l’Utah, adversaire de la candidature de Leffingwell, et détenteur d’un secret qui va lui coûter cher.
En fait, l’intérêt du film est de proposer une étude de caractères finalement assez zolienne. À la précision documentaire s’ajoutent le mensonge, l’intimidation, les messages anonymes ou encore la nécessité de se construire une vie privée rassurante pour les électeurs (et permettant de cacher des zones plus gênantes et pouvant coûter cher). Le quotidien d’un panier de crabes finalement, et c’est ce qui va permettre de captiver, de tenir 2H20 et en plus d'être récompensé par une scène finale réussie. Avec en plus le plaisir d’assister à une scène de la vie politique américaine incarnée par des personnages classieux loin, très loin de la vulgarité actuelle.
Critiques similaires
Film: Tempête à Washington
Note: 7/10
Auteur: Alegas

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C'est dur d'être un homme : Un drôle de père - 7/10

Messagepar Olrik » Dim 05 Oct 2025, 17:14

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Tora san 26
C’est dur d’être un homme : Un drôle de père (Otoko wa tsurai yo: Torajirō kamome uta)
Yoji Yamada - 1980

Et c’est parti pour la deuxième moitié de la saga.
Après un vingt-cinquième épisode d'anthologie, je pensais que la qualité allait forcément descendre de plusieurs crans, mais en fait non, après l’habituelle séquence onirique inaugurale et le générique (étapes plaisantes mais qui ont maintenant tendance à m’indifférer), j’ai vite compris que j’allais de nouveau me trouver devant un solide opus.
Après la chaleur estivale et les couleurs éclatantes d’Okinawa, le spectateur se trouve plongé dans une ambiance automnale du côté d’Esashi, à Hokkaido. La photographie est belle, l’ambiance mélancolique et permet de ménager un contraste avec ce qui va arriver : désireux de venir en aide à Sumire, la fille d’un ami décédée, Tora-san va la prendre sous son aile, l’amener à Shibamata, l’aider à passer un examen dans une école (la jeune femme ayant peu d’instruction) ou encore lui trouver un petit boulot. Dans cette tâche il aura à faire, et n’aura certainement pas l’esprit à s’occuper de sa propre vie sentimentale. D’ailleurs, c’est bien simple, il n’y a pas de madone dans le film, et ce n’est pas un problème puisque… Tora se fera quand même jeter à la fin ! C’est toute la subtilité du scénrio qui nous montre un Tora père adoptif, qui reporte en quelque sorte son mal affectif sur la jeune Sumire. Mais à la fin, ce sera la même ritournelle pour lui quand il apprendra qu’elle désire se marier avec un jeune homme. L’oiselle désirera faire son nid ailleurs, laissant son bienfaiteur de nouveau seul.
Sinon, une des belles surprises du film est de retrouver Tatsuo Matsumura, autrefois l’interprète d’oncle Ryûzô, dans le rôle d’un professeur dans une école dispensant des cours du soir. Plaisir d’entendre sa gouaille, sa manière de répliquer à Tora, mais aussi de l’entendre lire à ses élèves un poème de Kunio Hamaguchi intitulé Benjou souji (« le nettoyage des W.C. »).
À noter que c’est la dernière fois que l’on voit Hayato Nakamura dans le rôle de Mitsuo. Pourquoi n’a-t-il pas continué ? J’ai comme l’impression que le jeune acteur n’avait justement que peu de dispositions pour jouer son personnage. Probable que Yamada, voyant venir toutes les possibilités de scènes entre oncle Tora et un Mitsuo kun grandissant sans cesse, se soit dit qu’il était temps de changer d’acteur. On verra au prochain épisode ce que vaut Yoshioka Hidetaka.
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