[Scalp] La Chute continue 2025

[Mark Chopper]

Déjà les films à sketchs c'est clairement pas un truc que j'apprécie (je crois bien que j'en aime vraiment réellement aucun), ensuite c'est du film à base de conte folklorique japonais et donc de fantômes et c'est un truc que j'aime pas du tout (The Ring et cie je trouve ça à chier)

Ce n'est pas un genre que j'apprécie plus que ça mais, sans comparer avec Ring (pas le même millésime), ceux produits par la Daiei (3 sorties chez Roboto notamment) ou ce film ont pour eux une esthétique assez dingue qui fait que j'y trouve mon compte malgré le fait de les regarder avec une distance polie.

Kwaidan gagne à être découvert par épisodes et non d'un seul bloc.

[Scalp]

2/10

Les Caprices de Marie de Philippe de Broca - 1970

Dispo sur Arte, j'ai voulu tenté car Noiret et Marielle, mais voilà c'est bien le seul intérêt du film. En fait j'aime pas les films de De Broca (ses Belmondo ça me fait pas rire du tout et j'ai peu de souvenirs de Chouans et du Bossu ce qui est pas bon signe), mais bon le duo d'acteurs dans une comédie de 1h30 why not.
Et j'y ai cru dans le premier quart d'heure avec Noiret qui fait du Noiret (on le voit pas assez) et Marielle en maire gauchiste qui balance des punchlines, on est dans un pur truc franchouillard où tu veux aller au bistrot du coin boire du rouge et bouffer du saucisson mais voilà tout ça est rapidement mit de coté pour foutre une intrigue avec un milliardaire américain (qui veut se marier avec la fille de Marielle) qui plombe le film tellement il en fait des caisses, et c'est jamais drôle, d'ailleurs c'est bien le problème principal du film, c'est une vraie comédie et c'est jamais drôle (le timing comique est à la rue, les gags sont honteux).
En plus le pitch annonce un truc qui arrive dans le dernier quart d'heure et qui avait quand même un vrai potentiel comique, avec le petit village qui déménage entièrement (jusqu'au bâtiment) pour aller vivre dans le centre de New-York avec vue sur la Statue de la Liberté, mais tout ce petit monde va rapidement se faire chier. Donc en fait ça y avait clairement un truc à en faire mais avant d'arriver à New-York faut se taper 1h de comédie pas drôle avec un acteur ricain qui casse les couilles. En fait quand Marielle est pas à l'écran c'est tout simplement nul.
Un film qui confirme bien tout ce que je pense du cinéma de De Broca, je suis pas près de voir les autres films de sa filmo que j'ai pas vu, j'ai voulu tenté, j'ai perdu.

[Scalp]

Déjà les films à sketchs c'est clairement pas un truc que j'apprécie (je crois bien que j'en aime vraiment réellement aucun), ensuite c'est du film à base de conte folklorique japonais et donc de fantômes et c'est un truc que j'aime pas du tout (The Ring et cie je trouve ça à chier)

Ce n'est pas un genre que j'apprécie plus que ça mais, sans comparer avec Ring (pas le même millésime), ceux produits par la Daiei (3 sorties chez Roboto notamment) ou ce film ont pour eux une esthétique assez dingue qui fait que j'y trouve mon compte malgré le fait de les regarder avec une distance polie.

Kwaidan gagne à être découvert par épisodes et non d'un seul bloc.

C'est aussi des films à sketch ceux chez Roboto ?

[Mark Chopper]

Non. Mais ils sont courts (80 - 90 mn). Le Misumi m'avait un peu déçu par contre.

De là à les acheter, non (je les avais loués sur Prime).

[Scalp]

7/10

Dolores Claiborne de Taylor Hackford - 1995

Sur la près de 70 histoires de Stephen King que j'ai lu celle là est vraiment une de mes préférées et elle est un peu sous coté je trouve, de même que le film finalement qui est rarement quand on parle des adaptations de King, alors peut être que c'est parce que c'est réalisé par Hackford qui est pas un foudre de guerre (en étant gentil) mais pour moi c'est clairement son meilleur film (largement devant son plus réputé Associé du Diable que je trouve bien surcoté pour le coup).
Le film se démarque immédiatement du bouquin en donnant beaucoup plus d'importance au personnage de la fille de Dolores, joué ici par la toujours impeccable Jennifer Jason Leigh, le livre était une sorte de long monologue de Dolores chez les flics, ici on s'écarte donc du schéma narratif sans dénaturer le roman (l perso de Plummer est un rajout par contre il me semble), derrière le script on retrouve Tony Gilroy à qui doit surtout la saga Bourne et il fait donc un boulot intéressant. Mais pour moi la réussite du film c'est vraiment son montage qui allie magnifiquement les scènes du passée et celle du présent, d'ailleurs il y a un parti pris intéressant puisque les scènes du passé ont des couleurs éclatantes alors que le présent est bien plus terne, du coup on identifie immédiatement où on est alors qu'on change de temporalité (sans qu'on est un indication écrite à la con).
En plus d'être un formidable portrait de femme comme King sait le faire quand il se sort les doigts du cul (Kathy Bates est ici meilleure que dans Misery pour moi), une vieille garce qui n'est pas aussi basique qu'on pourrait le penser au premier abord, c'est quand même un thriller efficace qui sait à merveille jouer avec les apparences (tout étant évidemment dans le roman) et qui ne balance pas des révélations venue de nul part.
Le film a une belle galerie de seconds rôles : Christopher Plummer (pas le meilleur personnage du film malheureusement, je trouve que c'est rajouté une sorte de bad guy et c'était pas nécessaire), David Strathairn (lui c'est toujours un énorme plus pour moi et il est vraiment parfait ici), John C. Reilly (même si comme souvent à cette époque il avait pas grand chose à jouer).
Et Hackford essaye vraiment de faire du cinéma, notamment lors de la scène clé de l'éclipse, un morceau très hitchockien où le film prend un petit coté surnaturel avec le jeu des couleurs et un coté un peu CGI bricolé qui donne un chouette aspect au film.
Le score de Elfman est pas trop mal mais ça en rajoute un peu trop par moment.
Quand on a une bonne histoire, on a un bon film, tout simplement (on a pas toujours des bonnes histoires avec Stephen King).

[lvri]

Faudrait que je le revois ce film. J'en garde un excellent souvenir

[Scalp]

3.5/10

Indomptables de Thomas Ngijol - 2025

J'avais envie d'aimer car un polar français c'est toujours bon à prendre, j'avais aucun apriori sur Ngijol dans son premier rôle sérieux (et il fait le taf même si il a l'accent une fois sur 2) et puis le film avait une petite originalité avec son coté camerounais, mais voilà déjà on est pas devant un polar et c'est plus devant un drame familiale avec en toit de fond le portrait d'une société camerounaise mais c'est pas vraiment intéressant.
On a donc une enquête (nulle) prétexte où on va suivre Ngijol dans un rôle de flic prit entre son enquête (en gros il met des claques pour avoir des réponses) et ses problèmes de famille (où là aussi il voudrait mettre des claques) et notamment son éducation strict plus en phase avec la nouvelle génération. Y avait surement un bon film derrière tout ça avec les violences policières, la pauvreté, les inégalités, les coupures intempestives de courant, un meurtre et donc ce patriarche conservateur qui va se mettre à dos toute sa famille mais tout ça s'imbrique mal et le film ne décolle jamais (d'ailleurs on sent que c'est le coté familiale qui intéresse vraiment Ngijol mais dans ce cas là fallait pas foutre une intrigue policière qui sert à rien et y aller à fond dans le drame). C'est jamais intéressant et on voit plus ça comme un petit voyage dans un Cameroun contemporain (pays qu'on va pas pas souvent au cinéma) mais ça fait bien peu.
C'est con car on sent toute la bonne volonté de Ngijol de filmer son pays d'origine mais il faudrait une histoire qui tienne la route à coté, alors il a la bonne idée de faire durer ça juste 1h15 du coup on se fait pas trop chier mais je suis dubitatif devant la plutôt bonne réception critique (c'est très relatif mais l'impression que le coté "exotique" rend indulgent). Suffit pas de filmer un mec en voiture dans les rues de Yaoundé pour donner un coté atmosphérique au truc, on sent qu'il essaye, mais c'est raté. Par contre son personnage a un vrai potentiel, bon mal exploité, mais sur le papier le personnage y avait vraiment à truc à en faire.
Vu ce que je pense des autres films de Ngijol, ça reste son meilleur film mais bon c'est clairement pas très bon, c'est pas un bon polar, c'est pas un bon drame, c'est pas un bon film.

[Dunandan]

6/10

Zatoichi Tekka Tabi de Kimiyoshi Yasuda - 1967

Celui là aurait vraiment pu être meilleur car il part avec une idée originale par rapport aux autres films de la série (on prive Zatoichi de son arme qui est presque devenu un personnage avec le temps). Alors ça commence avec un truc récurrent de la saga Zatoichi tombe sur un mec en train de mourir et c'est parti pour débarquer dans un nouveau petit bled avec toute la galerie de personnages habituels (surtout au niveau du méchant quoi) et surtout un vieux forgeron (le meilleur perso du film et de loin).
L'originalité ici c'est qu'on annonce à Ichi que sa fidèle canne épée est en fin de vie et qu'il lui reste un seul coup à donner et Ichi va donc décider de ranger les armes (prendre sa retraite quoi) et donc changer de vie, il va donc faire le masseur dans une auberge mais comme toujours les ennuis vont le rattraper et sans canne il va devoir être plus rusé pour distribuer des mandales.
Alors ça se traine un peu, tous les personnages sont clairement pas passionnants à suivre (on a déjà vu ça dans les autres films), en plus y a pas vraiment un bad guy de qualité à ressortir donc pas de 1 vs 1 classe. Bon par contre on a un bon gros climax généreux où Ichi va faire un carnage avec sa nouvelle arme dans un magnifique décors nocturne hivernal qui commence avec une idée sympa pour prendre l'avantage sur Ichi.
Le réal est un habitué de la saga mais en regardant les titres des films je suis bien incapable de savoir si c'est des films que j'ai apprécié ou pas.
Dans la petite moyenne de la saga.

[Scalp]

3.5/10

Son of a Gun de Julius Avery - 2014

Du vu et du revu sans aucune plus-value, même pas le coté australien (bon on a quelques trognes). On va donc suivre un apprenti criminel (acteur osef) qui va être prit sous l'aile d'un mentor charismatique (Ewan McGregor plutôt convaincant alors que le personnage est quand même bien écrit avec les pieds) dans une relation forcément compliquée par une présence féminine (toujours impeccable Alicia Vikander même si on sait pas trop quel accent elle fait).
Le film est mal écrit, ou pas écrit, tout se fait en 5 minutes au niveau des relations et on doit accepter une relation amoureuse pas écrite (et qui prend beaucoup trop de place) et la relation jeune/mentor où il faut pas trop se poser de question.
Ca commence comme un film de prison classique et ça donne 20 premières minutes sympas (même si très cliché), on part ensuite sur un truc de braquage guère palpitant (et même un peu concon j'ai envie de dire) et très convenu (le braquage est clairement pas un grand moment de cinéma et la suite de la carrière de Avery confirmera que grand cinéma et lui c'est pas compatible), on regarde tout ça avec un ennui poli, alors c'est jamais complètement nul (ça vide quelques chargeurs) mais c'est jamais intéressant surtout que ça approche des 2h et autant c'est bien trop long.
Polar sans prétention (et heureusement) qui ne fait même pas le taf.

[Alegas]

4/10

Caught Stealing de Darren Aronofsky - 2025

Les retours des critiques parlaient d'un film qui ne ressemble pas à du Aronofsky, ce qui m'allait donc très bien vu ce que je pense de la filmo du gars, sauf que si c'est pour regarder un film qui ressemble à du Guy Ritchie c'est pas forcément mieux.
Alors pendant 30/40 min j'y ai peu près cru, je me disais ben c'est le meilleur Arotocard malgré les touches d'humour qui fonctionnaient pas du tout (l'impression de me prendre un coup de coude à chaque qui me disait t'as vu c'est drôle, vas-y rigole). Mais très vite on va se retrouver devant un film redondant avec un McGuffin à la con et un Austin Butler qui s'en prend plein la tête. Le problème c'est que le film est pas si haletant que ça alors qu'il devrait l'être, la galerie de personnage est nul surtout qu'on sent que c'est fait pour être cool (sérieux les 2 russes c'est compliqué, Matt Smith en punk no comment, Bad Bunny est aussi mauvais en acteur que derrière un micro et la femme flic mon dieu, bon le duo de rabbin ça passe parce que j'aime bien D'Onofrio et Schreiber mais eux aussi ils ont pas grand chose à jouer) et quand il y a de l'action ben ça décolle jamais réellement et c'est filmé assez platement. D'ailleurs je comprends même pas l'intérêt de dire que ça se passe à la fin des 90's, ça a aucun intérêt narratif et ça apporte pas un cachet particulier au film (alors c'est pas moche, c'est déjà ça).
C'est con car j'ai bien aimé le perso de Butler, j'avais envie de le suivre et je le trouve rapidement attachant (même son trauma éculé ça passe) mais ce qui lui arrive c'est pas vraiment pas ouf (j'attendais vraiment un grand moment), c'est jamais palpitant et finalement on a l'impression d'être devant un énième film de plate forme qui a pas grand chose à proposer, on peut même pas parler de film récréatif car c'est jamais fun, autre que Ritchie on pourrait comparer ça au Smokin Ace de Carnahan mais en version chiante et sans action. J'ai complètement déconnecté après la scène dans le bar où ça se finit au fusil à pompe (et j'étais content de voir Action Bronson), après cette séquence j'ai vraiment subit tout ce qui à suivi (la mort d'un des perso est osef alors que ça devrait pas, d'ailleurs c'est tellement osef que le héros s'en remet très vite).
Le film se révèle donc calibré et convenu (alors qu'on sent que ça voudrait avoir une vraie singularité mais c'est donc raté), alors pour du Aronofsky c'est pas détestable mais c'est vraiment pas un bon film, à noter que le meilleur personnage du film est un chat.

[Scalp]

4/10

The Lost Bus de Paul Greengrass - 2025

Sans surprise j'ai pas aimé, alors même si je suis pas fan du cinéma de Greengrass (à part 2 Bourne) c'est pas vraiment de sa faute ici, ici c'est le genre (j'aime véritablement que 2 films catastrophes : War of Worlds et En Pleine Tempête) et puis la caution histoire vraie qui peut vite devenir une plaie dans ce genre de film.
Alors j'étais content de revoir Matthew McConaughey dans un film mais il est vraiment pas aidé par le rôle qui en rajoute des caisses (manquait juste qu'il soit alcoolique), dès le début quand tu le vois tout transpirant, cheveux gras, mal rasé, yeux exorbités tu sais que ça va être compliqué, alors c'est Matt donc il fait ce qu'on lui donne avec le rôle mais putain c'est chaud car tu sens qu'on veut nous faire à tout prix le personnage, alors j'ai pas aimé le film d'Aronofsky que j'ai vu juste avant mais au moins le personnage de Butler ça en faisait pas des caisses pour le rendre attachant, là tu sens qu'on nous prend en otage qu'on est obligé de l'aimer (tout faisait fake pour moi). Et puis ça va être long, ça dépasse les 2h et l'intro est interminable, avant que le bus récupère les enfants faut attendre 40 minutes et c'est pas 40 minutes passionnantes, c'est 40 minutes de Matthew qui se démène (et donc transpire encore plus) avec son ex, son fils, sa mère, son chien, sa boss, et on a un peu des trucs (nuls) de pompiers. Alors c'est le lot des films catastrophe d'avoir ce genre d'intro pour nous faire aimer les personnages, mais là on a un seul perso (aller 2 avec la prof joué par Ugly Betty, ouais ref de 15 ans) et toute la galerie de persos fonctions à coté c'est osef.
Bon quand on monte enfin dans le bus avec les gamins ça va se réveiller un peu, mais faut pas trop être exigeant en péripétie car bon voir Matthew faire la circulation on a connu plus palpitant, bon après on a des passages avec le bus qui bombarde au milieu des flammes (à rien à dire c'est bien fait et Greengrass fait le taf avec sa caméra) et là c'est enfin de la catastrophe mais c'est à chaque niqué par un aspect mélo envahissant. Et puis j'en reviens à l'aspect histoire vraie, on connait la fin avant de lancer le film et on arrive pas à nous faire oublier que personne va crever, c'est un peu con quand même.
Si on veut voir un film avec des feux il y a le film de Kosinski et il y a évidemment surtout Backdraft, encore une belle réussite des plates-formes.

[Alegas]

6/10

L'Affaire SK1 de Frédéric Terrier - 2014

Les films sur les serial killer (ayant existé) français c'est clairement pas la joie entre la merde avec Canet en gendarme et le truc de De Welz tout naze, ça vole pas haut. Alors ici on est devant un film qui aurait pu être bien plus sympa si on avait viré toute la storyline avec Nathalie Baye en avocate de Guy George, je comprends pas trop l'utilité de tout ça. Je trouve que ça apporte rien de bien intéressant au récit, à la rigueur ça donne une séquence d'interrogatoire pas mal mais c'est bien le seul moment qui sort du lot.
Le reste la partie polar est sympa grâce déjà à un vrai bon petit casting : Personnaz (qui tourne pas assez), Gourmet, Vuillermoz et Neuvic, bon alors c'est pas des grands rôles, c'est même juste des archétypes (avec Personnaz en flic qui ne lâche pas l'affaire mais on a connu forcément mieux avec Zodiac qui est le film auquel on pense le plus) mais ça fait le taf.
Autre petit intérêt du film c'est cette plongée dans les 90's (quelques petits infos temporelles avec les journaux télévisés avec l'élection de Chirac ou l'attentat dans le RER), ça fait pas fake et on y croit, après je trouve que le film survole un peu trop le truc, survole les erreurs de la police qui est passé plusieurs fois à coté de Guy George (l'acteur est pas mal d'ailleurs) mais ça reste assez passionnant à suivre (entre occasions manquées, coup de chance et arrestation à coté de la plaque on a de quoi faire) surtout quand on a grandit à cette époque on se souvient que le tueur de l'Est parisien comme il a été nommé à l'époque ça ouvrait les journaux télévisés et c'est clairement une personnalité marquante de cette époque (tout comme les autres tueurs en série comme Emile Louis ou Fourniret, nos régions ont du talent) et lui en plus il a été le premier tueur en série reconnu comme tel. En général ce genre de film dossier français c'est quand même bien chiant (surtout quand on connaît l'issue à l'avance), ici c'est sobre mais pas par manque de talent mais parce que c'est la bonne façon de filmer et il ne sombre pas dans la complaisance ou la violence gratuite en montrant le tueur en action, on a juste les cadavres et les photos et c'est bien suffisant car la réalité est bien assez glauque comme ça sans avoir besoin d'en montrer plus (la scène de confession chez les flics fonctionne à fond d'ailleurs).
Un bon petit thriller auquel on peut donc reprocher sa narration éclatée un peu gratuite qui n'apporte rien mais au final ça reste quand même un bon film.