[Alegas] Mes Critiques en 2025

Vos critiques de longs-métrages

Modérateurs: Dunandan, Alegas, Modérateurs du forum

Blanche Neige - 3,5/10

Messagepar Alegas » Sam 11 Oct 2025, 17:13

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Mirror Mirror (Blanche Neige) de Tarsem Singh
(2012)


Second film de ce réal que je mate et pour le coup je me doutais bien que je ne matais pas une de ses réussites, c’est peu de le dire :mrgreen: . Avec ce film, j’ai l’impression que c’est tout le style de Tarsem Singh qui trouve ses limites au sein du système hollywoodien, globalement on sent que c’est une production ambitieuse, avec une note d’intention forte, mais on sent aussi que c’est un projet bourré de compromis, et qui empêche donc le résultat final d’être pleinement convaincant. Au premier abord, une énième adaptation de Blanche-Neige ne donne pas spécialement envie, d’autant que c’est sorti à une période où deux autres films adaptaient le conte (le blockbuster avec Kristen Stewart d’un côté, et le très réussi Blancanieves), et à vrai dire le film de Singh manque clairement d’une approche narrative qui lui permettrait de se démarquer.

Alors on sent qu’il y a une envie d’avoir la Reine comme personnage au moins aussi présent que celui de l’héroïne, mais c’est assez raté à l’écran, la faute en partie à un humour omniprésent qui fait que le personnage de Julia Roberts est en réalité une bad girl plus clownesque et parodique qu’autre chose (ses scènes avec Nathan Lane, c’est pas loin d’être facepalmesque :evil: ). Côté Blanche Neige, c’est pas plus réussi avec une écriture très simpliste et, comme le film de Rupert Sanders, une volonté de faire d’elle une héroïne badass, idée qui tombe complètement à plat visuellement (le training montage est une horreur :evil: ). Globalement, le film donne l’impression d’être trop le cul entre deux chaises, n’assumant jamais sa noirceur ou son exubérance. D’un côté on a un visuel très soigné (notamment sur les costumes) et une ambiance de conte pure qui manque un peu au cinéma récent (on pense pas mal à Princess Bride sur certains aspects, ce qui n’est pas pour me déplaire). Mais de l’autre on sent que le budget n’est pas à la hauteur (alors que ça a déjà coûté près de 100 millions) avec des décors qui se résument parfois à une clairière pour toutes les séquences en forêt du film (et elles sont nombreuses), et des CGI datés.

Surtout on sent que les prods et scénaristes sont trop frileux face à ce projet hors-normes (pour un film du début des années 2010), et qui l’empêchent d’avoir la douce folie qui lui permettrait de décoller. J’en veux pour preuve la scène qui accompagne le générique final, gros déchaînement musical en mode Bollywood, et qui donne enfin l’impression de voir un film qui assume de faire quelque chose de différent. Je ne dis pas que j’aurais voulu une comédie musicale, mais franchement cette petite scène de deux-trois minutes était nettement plus réjouissante que tout ce qui a précédé. Alors il y a quand même quelques qualités, notamment visuelles, avec des décors étonnants, genre l’intérieur du Miroir qui donne l’impression de revenir dans un délire façon The Cell, mais c’est trop peu par rapport au film entier.

Et puis j’ai du mal avec le casting, Julia Roberts en méchante Reine goofy, ça ne fonctionne pas (j’ai seulement apprécié les passages dans le Miroir où elle est face à sa version dark), Lily Collins on sent que c’est du troisième choix (Saoirse Ronan, un temps souhaitée, aurait été nettement meilleure), Armie Hammer est juste là pour tomber la chemise, et on a Sean Bean qui fait coucou deux minutes à la fin. On a Alan Menken à la BO, ce qui a créé beaucoup d’espoirs de mon côté, mais à l’arrivée j’ai trouvé son score très décevant et oubliable, jamais remarquable, on est très loin de ce qu’il pouvait faire chez Disney dans les années 90 :| . En somme, il y a un film pas entièrement déplaisant, rien que certaines notes d’intention font que c’est plus intéressant à regarder que d’autres films du même genre (par exemple, je n’ai aucun doute sur le fait que c’est bien meilleur que le dernier remake live action de chez Disney :mrgreen: ), mais ce n’est pas pour autant ce que je peux appeler un bon film, loin de là.


3,5/10
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Film: Blanche Neige
Note: 6/10
Auteur: francesco34

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Hellraiser : Judgment - 1/10

Messagepar Alegas » Sam 11 Oct 2025, 22:46

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Hellraiser : Judgment de Gary J. Tunnicliffe
(2018)


En fait, se mater la totalité des Hellraiser, c’est pas loin d’être une expérience méta : de la même façon que les personnages principaux des différents films, on subit en tant que spectateur une descente progressive aux Enfers, sans savoir quand est-ce qu’on va en ressortir :mrgreen: . Avec celui-ci, sur les premières minutes, j’ai eu l’espoir d’une remontée qualitative, et à vrai dire c’est effectivement le cas car on est un cran au-dessus des abominations précédentes, mais ça se joue finalement à pas grand chose, et c’est encore une fois un film qu’on subit pleinement. Pourtant, cet opus a une origine plutôt intéressante, puisqu’en gros le réal, qui a été le responsable des effets visuels sur quelques films de la saga, était un gros fan et voulait lui-même réaliser un opus nettement plus ambitieux, que les Weinstein ont longtemps refusé de greenlighter. Alors que le mec pense alors à prendre son script et en faire un film libéré de la moindre référence à Hellraiser, il se trouve que la saga a besoin d’un nouveau film histoire de conserver les droits, et alors le bonhomme est recontacté pour lancer son projet, à la condition évidemment de le faire avec un budget ridicule de 350 000 dollars, soit juste un peu plus que le précédent épisode.

Très franchement, j’avais envie d'y croire sur les premières minutes, qui donnent l’impression de voir enfin un opus qui essaye quelque chose de différent, et de créer quelque chose de nouveau dans la mythologie. On a donc ici des Cénobites qui arrivent assez tard dans le récit, remplacés en partie par des nouveaux personnages dont le but est de juger les âmes avant de les balancer en Enfer. C’est pas la folie, mais l’envie de faire quelque chose de neuf est à saluer, le problème étant que ça ne débouche pas sur grand chose. Déjà, on sent trop que le film veut succomber à la tendance torture porn en montrant les trucs les plus dégueulasses possibles (genre des meufs à poil qui bouffent du vomi dès les premières minutes, bon appétit), mais ça a au final un côté très vain, surtout que narrativement on a un peu l’impression de revoir Hellraiser : Inferno, avec une histoire de flics qui essayent de coincer un serial killer, c’est juste que désormais il y a une vague histoire (jamais intéressante et pas très compréhensible) de guerre entre les Enfers et le Paradis, ce qui fait terminer le métrage sur un cliffhanger improbable, à savoir Pinhead condamné à errer sur Terre comme un humain lambda, en guise de punition ultime.

Globalement ce nouvel opus est très pénible à suivre, c’est souvent mal joué, le très faible budget se ressent énormément, et côté réal on a plus l’impression de mater un épisode d’une mauvaise série toute cheap qu’autre chose. Encore une fois, c’est mieux que les précédents, mais je rappelle que ces derniers c’était vraiment le fond du fond de la pire engeance cinématographique, donc c’est vraiment pas difficile de faire mieux. Pour donner une comparaison, ceux d’avant c’était comme manger du caca, et là c’est pareil mais il y a du pain pour que ça passe un peu mieux :mrgreen: . En tout cas, je ne suis pas mécontent d’en avoir terminé avec cette partie de la saga, et je vais enfin pouvoir me mater le récent reboot qui, lui au moins, a l’air de ressembler à un vrai film de cinéma.


1/10
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Bal (Le) - 5,5/10

Messagepar Alegas » Dim 12 Oct 2025, 14:26

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Le Bal de Ettore Scola
(1983)


Curieux film que voilà, au moins autant que son concept qui me paraît avoir assez peu d’équivalents, puisqu’ici l’intention est de raconter un siècle d'histoire de France dans un film sans aucun dialogue, et seulement à travers une troupe qui danse en fonction de l’époque à laquelle elle se trouve. C’est carrément casse-gueule et à vrai dire je ressors du film moyennement convaincu tant les bonnes idées côtoient les éléments moins supportables. Déjà, je trouve que le métrage est beaucoup trop long pour son propre bien : un concept pareil, ça peut tenir à mon sens sur un film d’un peu plus d’une heure, mais pas vraiment plus, et là Ettore Scola étire le délire jusqu’à une durée de près de deux heures.

De mon côté, j’avoue que j’ai vite trouvé le temps long, car on a une bobine qui prend un peu trop son temps et qui, au final, n’a pas grand chose à raconter. Il y a bien quelques arcs narratifs au sein des époques, mais c’est à mon sens beaucoup trop light pour réellement captiver. Ceci dit, c’est véritablement la mise en scène de Scola qui va faire la différence : on sent un réalisateur qui prend plaisir à raconter ses petites histoires uniquement via un langage visuel, et ça donne quelques fulgurances, certes mineures comparées à la durée totale du métrage, mais néanmoins bien présentes, je pense notamment au passage avec le mari trompé et le simili Jean Gabin, ou celui évoquant l’Occupation. Du côté des performances scéniques, je suis resté sur ma faim, le film aurait gagné à être plus marquant de ce côté là, c’est peut-être un peu trop sage. C’est clairement pas un film que je reverrais, mais ça a le mérite d’assumer complètement son originalité, et du coup c’est le genre de proposition que j’ai plus envie d’encourager que de critiquer.


5,5/10
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Sens unique - 6,5/10

Messagepar Alegas » Dim 12 Oct 2025, 22:32

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No way out (Sens unique) de Roger Donaldson
(1987)


Pour être tout à fait honnête, je n’en attendais pas grand chose vu le nom du réal, donc j’ai surtout lancé le film pour le duo Costner/Hackman, et en réalité c’est plutôt cool comme thriller, et j’oserais même dire que c’est le meilleur film de Donaldson que j’ai vu jusqu’ici. Pourtant, la première demi-heure ne laisse pas envisager un film particulièrement marquant, ça prend son temps pour poser les relations de personnages, mais dès que l’intrigue principale se lance, avec la mort d’un personnage important, ça se transforme en jeu du chat et de la souris particulièrement jouissif. Sur le papier, ça fait pas mal penser au Police Python 357 de Corneau, avec la même intrigue (un homme est le suspect idéal d’un meurtre qu’il n’a pas commis, et est chargé d’enquêter officiellement tout en effaçant ses traces en scred), et c’est tout à fait normal car c’est tiré du même bouquin, sauf qu’ici on est pas chez les flics de campagne, mais dans l’institution militaire de Washington.

Je suis assez étonné par l’efficacité du métrage car Donaldson c’est quand même loin d’être un foudre de guerre, un faiseur qui ne brille jamais par ses idées et qui se contente souvent de faire du fonctionnel, mais là y’a pas à chier il livre un film plutôt solide, et même carrément tendu par moment. De mon côté, toute la partie enquête avec l’étau qui se resserre sur Costner a grave fonctionné, chaque rebondissement fonctionne super bien notamment la scène où il pige que Hackman est le coupable, et le climax final dans le Pentagone j’étais même au bord de mon canapé tellement j’étais à fond avec le personnage. C’est pas de la grande réal, Donaldson oblige, mais c’est hyper efficace, il y a même quelques plans inspirés (j’aime bien le plan de générique en hélicoptère qui s’éloigne vers la banlieue de Washington), et pour le coup ça doit d’une part pas mal aux interprétations (Costner est très bien dans celui-là, et tient bien tête à un Hackman plus en mode automatique), mais aussi au script qui marche bien sur la durée, à l’exception d’un ultime twist qui, pour le coup, ne sert vraiment à rien et me donne plus l’impression d’être là pour secouer une dernière fois le public alors que ce n’était vraiment pas nécessaire à ce stade. Sans cette révélation, j’aurais fait péter le 7. Ceci dit, c’est le positif qui prime après le visionnage, et même si ce n’est pas un grand thriller c’est clairement une bobine que je pourrais recommander tant ça fait bien le taf.


6,5/10
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Caligula : The Ultimate Cut - 6,5/10

Messagepar Alegas » Dim 19 Oct 2025, 11:19

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Caligula : The ultimate cut de Tinto Brass
(2023)


J’avais laissé un peu de temps entre la vision des deux versions histoire de ne pas saturer, mais au final je ressors un peu déçu de cet Ultimate Cut, sans doute parce que j’attendais un film très différent alors qu’en grande partie on est plus sur un jeu des 7 erreurs (pas tout le temps heureusement, j’y viendrais). On est donc face à un nouveau cut assez inédit dans l’histoire du cinéma, car on parle quand même de la revisite totale d’un film déjà existant, où l’on propose une expérience plus longue sans utiliser la moindre image déjà disponible dans le cut précédent. Alors forcément, vu que ça utilise des rushes non exploités, ça ne se voit pas forcément tout le temps, étant donné que la différence va se jouer dans des angles différents ou dans une prestation d’acteur alternative, mais le film en ressort tout de même un peu grandi par rapport à la version que l’on connaissait jusqu’ici.

Déjà, exit les nombreux inserts pornographiques ajoutés par le producteur de l’époque, ce qui fait qu’on a une bobine beaucoup moins putassière dans l’ensemble. Il y a aussi un sacré boulot de remontage, et autant je serais incapable de lister toutes les différences, autant j’ai bien perçu certaines modifications : la scène d’orgie extrêmement raccourcie (et tant mieux), l’introduction du contexte géopolitique plus compréhensible, la relation incestueuse frère/sœur plus approfondie, le personnage d’Helen Mirren qui gagne en épaisseur, celui du guerrier marié qui est désormais introduit convenablement, bref il y a des modifications qui améliorent le film, et c’est sans parler des prestations qui sont désormais plus mises en valeur. Pour autant, on est pas non plus face à une refonte complète de l’expérience d’origine, et j’ai souvent eu l’impression de voir exactement le même film, en juste un peu mieux, ce qui est quand même loin de l’image que je me faisais du cut, vu la façon dont il était vendu. Ce n’est donc pas une révolution pour Caligula, mais néanmoins, si vous cherchez à découvrir le film, je ne peux que conseiller cette version qui est un poil plus recommandable par rapport à la version cinéma, ne serait-ce que parce qu’elle paraît plus fluide et cohérente.


6,5/10
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Conversation secrète - 7,5/10

Messagepar Alegas » Dim 19 Oct 2025, 17:22

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The Conversation (Conversation secrète) de Francis Ford Coppola
(1974)


Seconde vision et j’avoue que je ne me souvenais de pas grand chose du film, du coup j’ai vraiment eu le sentiment de retrouver toutes les sensations que j’avais eu à la découverte, d’abord dans le côté déceptif de la première heure, puis dans le crescendo de la seconde qui vient transformer l’expérience. Du coup, pas de revision à la hausse sur celui-là, et autant je suis le premier à dire que c’est un bon film, autant il a vraiment la malchance d’être comparé au reste de ce qu’a fait Coppola dans la même décennie, à savoir une succession de chefs-d’œuvre. A cela s’ajoute le fait qu’il y a eu depuis Blow Out qui traite d’un sujet très similaire, et pour le coup je trouve que le film de De Palma est clairement un cran au-dessus. On a donc ici Coppola qui profite du succès démentiel de The Godfather pour imposer un projet personnel avant de lancer la suite, et ce sera donc une oeuvre paranoïaque sous influence européenne, on pense notamment pas mal au Blow Up d’Antonioni, même si je trouve que Coppola le défonce dans les grandes largeurs :mrgreen: .

Une influence qui se ressent particulièrement dans le rythme, qui se veut très lent, posé, et où il y a finalement peu de moments où ça bouge vraiment. C’est bien plus une analyse de personnage qu’un pur thriller, et il faut clairement avoir ça en tête sous peine de risquer d’être déçu, voire de s’y emmerder. La revision ne me fait pas changer d’avis sur la première heure, dans laquelle il ne se passe vraiment pas grand chose et où ça prend son temps pour mettre en place les éléments. Je trouve que c’est vraiment qu’après la soirée dans le local que le récit est captivant à suivre, et à partir de là le métrage gagne peu à peu en qualité avec des scènes assez mémorables : on cite souvent la fin, mais personnellement c’est clairement la séquence dans l’hôtel que je trouve admirable, avec un jumpscare qui fonctionne encore super bien aujourd’hui (ça a pas mal sursauté dans la salle où je me trouvais).

Le film gère vraiment bien tout le côté paranoïaque grandissant, à un point où on se demande si ce n’est pas le personnage principal qui devient fou, mais les dernières scènes laissent ensuite peu de place au doute. Le film est en plus sorti peu après le Watergate, autant dire que le sujet était on ne peut plus d’actualité. Si la mise en scène de Coppola est relativement discrète sur ce film, probablement dû au petit budget, The Conversation n’en reste pas moins un film techniquement très solide, et qui se repose en très grande partie sur la prestation d’un acteur alors au sommet de son art : la retenue de Gene Hackman dans ce film est vraiment admirable. Pas l’un des grands films de Coppola à mon sens, faut dire que le bonhomme visait haut avec ses autres bobines de l’époque, mais ça mérite quand même amplement sa prestigieuse réputation (quand bien même c’est loin d’être le plus connu de son réalisateur).


7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Olrik » Dim 19 Oct 2025, 17:36

Le score de David Shire a aussi une part non négligeable dans la réputation du film.
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