[Scalp] La Chute continue 2025

[Alegas]

et je pense que Carpenter étant un gros gamer il s'est aussi inspiré de Resident Evil (les jeux pas les trucs de Paulo).

L'espace de deux secondes j'ai imaginé un Resident Evil fait par Verhoeven.

[Scalp]

5/10

Fatal Beauty de Tom Holland - 1987

Drôle de film, on est devant un pur polar 80's sauf que c'est Whoopi Goldberg en lead (une des pires actrices de l'histoire) et que ça donne au film une tonalité assez spéciale (et donc pas agréable) car on a un coté hardboiled assumé (ça bute des gens sans pitié et de façon sanglante, on est devant un vrai film R) sauf que c'est plombé par une actrice qui ne joue pas dans le même film que les autres.
Le même film avec une autre actrice on aurait eu un bon petit polar sympathique car niveau second rôle ça fait plaisir de voir Sam Elliott qui balance des punchlines, Harris Yulin, Ruben Blades (un des flics de Predator 2), Brad Dourif en petit truand qui tire dans le tas (qui doit ptet son rôle de Chucky à ce film vu que c'est le même réal). L'intrigue à base de trafiquant de drogue à choper est archi basique mais c'est clairement suffisant, en vrai même sur le papier on aurait vraiment pu avoir un truc cool (en plus Sam Elliott a un chouette perso) mais voilà Whoopi quoi.
Bon après ça reste un film réalisé par Tom Holland donc faut pas s'attendre à des idées de fou mais bon quand il faut filmer les gunfights ça fait le taf (malgré du basique champ contre champ) avec de la bonne zic bien typé 80's, mais on se dit que si on avait eu Walter Hill derrière la caméra (et donc toujours une autre actrice), on aurait eu un film qui serait pas tombé dans l'oubli (car là clairement tout le monde a complétement zappé ce truc, me souviens l'avoir vu gamin mais j'en gardais aucun souvenir à part les fringues qui font mal aux yeux de Whoopi).
Allez la moyenne car c'est jamais chiant et pis Sam Elliott quoi.

[Scalp]

3/10

The Long Walk de Francis Lawrence - 2025

Quelle idée de croire qu'un film de Francis Lawrence pouvait être sympa. Bon j'ai zéro souvenir du livre que j'ai lu y a plus de 25 ans donc peut être que les défauts que je vais relever viennent du livre.
Dès le début j'ai eu un souci de comment cette univers nous est présenté et comment les personnages réagissent, ainsi c'est une course où seul le gagnant va survire, et on a donc 50 participants limite content d'être là, je trouve que le film ne réussit jamais à montrer la gravité de la situation, c'est pas un marathon qu'ils vont faire, ils vont tous crever et on les voit arriver presque la fleur au fusil (t'as quand même un connard qui meurt après 3 kilomètres, je crois que lui il a pas compris les règles). Et l'autre problème c'est que tout le monde est pote, personne ne fait de coup de pute, ils vont tous s'entraider, en plus d'être un film Benetton, c'est un film Benetton complètement niais. Et on va devoir subir 1h40 de dialogues souvent bien niais, alors c'est surtout niais car le film a pas réussi à rendre ses personnages intéressants ou attachants (le choix de casting aide pas, entre le moche de Licorice et le black de la série merdique Industry, je ferais aucun commentaire sur Mark Hamill qui est toujours le pire acteur de sa génération). Du coup on regarde ça sans aucune implication, et regarder des nobody marcher c'est clairement pas intéressant, alors des fois on a un mort mais alors sur cette partie le film est vraiment décevant et ne se renouvelle jamais (bon j'imagine que ça vient du livre) et puis surtout on en a rien à foutre et puis les effets gores on se demande l'utilité, ptet pour dire que c'est un film d'horreur. Et en plus ça dure presque 2h, autant dire que le film est pas loin d'être interminable, et c'est pas The Long Walk mais bien The Long Talk, les mecs parlent plus que des meufs qui brunch.
Formellement y a rien à retenir, mais est ce vraiment une surprise, bon après le concept fait que c'est peut être compliqué d'avoir une idée de mise en scène mais bon on parle du réalisateur de I'm Legend et Hunger Games donc c'est sur qu'on allait pas avoir de miracle.
Et une nouvelle adaptation ratée d'un Stephen King, une de plus.

[Scalp]

5/10

U.S. Marshals de Stuart Baird - 1998

Une "suite" du Fugitif pas forcément utile mais bon pourquoi pas. En fait le souci du film qui plombe un peu le truc c'est que une sorte de remake déguisé du premier film (on course encore un fugitif accusé à tort) et je trouve pas que ce soit le plus judicieux qui soit (c'est ce qui fait que le film ne peut jamais dépasser le statut du ça se regarde car on a vraiment des persos trop clichés).
Enfin le film sait être divertissant et on est devant un pur produit des 90's avec les défauts qui vont avec mais aussi un vrai savoir faire. On retrouve donc ici Tommy Lee Jones (qui enchainait alors les premiers rôles) qui joue Tommy Lee Jones et qui va se retrouver à courser un nouveau fugitif (avec sa petite team sympa dont Joe Pantoliano) et c'est coup ci c'est un Wesley Snipes alors au prime de sa carrière et qui assurait toujours pour la partie action mais je trouve qu'ici il se foule vraiment pas des masses et a pas l'air super concerné. Robert Downey Jr dans sa période cocaïne c'est clairement pas un bon acteur.
La première heure est largement la meilleure, après une petite lassitude s'installe et le meilleur est malheureusement passé, bon ça se laisse quand même suivre sans trop d'ennui mais on sent le truc en pilote automatique et puis le coté complot c'est quand même une idée un peu relou et c'est le genre de truc qu'on veut pas vraiment voir et ça donne quelques passages un peu relou surtout que le film est quand même un peu trop long (ça dépasse les 2h).
Stuart Baird monteur de métier filme ça de manière très efficace, alors jamais avec génie mais on sent le mec qui est monteur et qui donc sait choisir le bon plan pour rendre ça cool. Et il signe une bonne chasse à l'homme énergique et pêchu avec son lot de scènes spectaculaires (le crash d'avion est toujours aussi efficace plus de 25 ans après). Et puis moi j'aime bien quand on a le Bayou en décors, ça peut me sauver un film et en plus c'est ce bon vieux Andrzej Bartkowiak à la photo et il fait toujours du bon taf.
Grosse score de Goldsmith (comme souvent).
Alors ça vaut pas bien plus de 5 car c'est du film sans risque avec rien qui dépasse où tout le monde fait le minimum syndical et c'est par moment un peu chiant mais il y a quelques morceaux de bravoures qui restent encore plaisants aujourd'hui et j'aime vraiment le début du film.

[Scalp]

4.5/10

A House of Dynamite de Kathryn Bigelow - 2025

Spoiler

J'avais pas été convaincu par le trailer et pas de surprise j'ai pas trouvé ça terrible. Alors je savais pas que ça allait être un film où on revit la même action sous plusieurs point de vue (trois, où on va monter les échelons des responsabilités on va dire) et le film m'a clairement perdu sur sa construction narrative qui rend la dernière partie clairement redondante et peu intéressante.
Alors le premier segment a la mérite d'être efficace, j'ai trouvé ça prenant immédiatement, bon y a un gros problème de personnages et j'aurai toujours ce problème avec ce genre de films avec des personnages fonctions qui n'ont pas réellement d'arc narratif (et quand y a un truc c'est nul, le perso de Ferguson au secours) et pour lesquels on en a strictement rien à foutre, j'aurai accepté si le film n'avait pas eu cette construction narrative car c'es truc qui m'a vraiment plombé.
Le début du film est donc vraiment cool à suivre, le temps réel marche à fond et elle sait réellement vraiment mettre cette tension nécessaire (j'étais vraiment à fond pendant 30 minutes) et puis arrive l'écran noir où on bascule sur le second segment où on repart à zéro et là c'est clairement très frustrant car il y a 0 crescendo, et le film est très frustrant pour moi car Bigelow fait un choix narratif couillu mais qui m'a saoulé : on ne sait pas si la bombe explose (car il y a une possibilité et c'est répété plusieurs fois que ça ne pète pas), la contre attaque qui est rabâché pendant tout le film on ne sait pas si elle a réellement lieu (enfin j'ai l'impression que oui mais on sait pas contre qui) et on ne sait pas qui attaque (ça à la rigueur ça me gène pas). Je comprends que Bigelow fait un film sur l'échec des autorités et de ce monde où tout le monde peut faire péter tout le monde, sauf que j'ai trouvé qu'elle rabâchait beaucoup trop les choses car finalement on nous raconte la même chose dans les 3 segments car au final les personnages sont tellement incarnés que j'ai l'impression que c'est toujours le même personnage (j'exagère un peu) et y en a on en a clairement rien à foutre et puis on sait même pas qui s'est finalement (la black de la Fema je sais pas qui s'est et pourquoi elle est exfiltrée). Et on est même pas récompensé à la fin car on a aucune réponse.
Le casting en fait y a pas grand chose à dire car je trouve que les acteurs ont rien à jouer, alors c'est cool on a des bons acteurs mais personne n'a un personnage pour se démarquer, et vu que je l'aime bien je dirais rien sur Idris Elba en président car lui on peut dire qu'il se démarque mais pas dans le bon sens.
Idris Elba continue d'être l'indice ultime sur la qualité d'un film, et je suis forcément déçu de pas aimer car Bigelow est vraiment une cinéaste que j'adore mais entre celui là et Detroit c'est pas la joie.

[Scalp]

6/10

Doberuman Deka de Kinji Fukasaku - 1977

Adaptation d'un manga de Buronson que j'ai pas lu mais bon on reconnait bien la touche du scénariste culte de Hokuto no Ken. Et c'est Fukasaku qui se charge de l'adaptation, à cette époque il enchainait les films de yakuzas et là c'est un film qu'on pourrait de plus léger car on retrouve un flic inspiré de Dirty Harry mais en version bouseux qui débarque d'Okinawa avec son gros magnum et son cochon nain (pourquoi pas). Vu que le personnage est joué par ce bon vieux Sonny Chiba (qui est sobre ici et c'est pas si fréquent) et qui donc aura des scènes de karatés et de torgnoles dans la tronche.
Ca donne un film divertissant mais avec une intrigue un peu foutraque dans sa narration, ça peine à être captivant (ça décolle jamais réellement) et on attend patiemment les scènes d'actions et là ça fait plus que le taf avec un Fukasaku plus qu'inspiré, alors on retrouve son gout pour les plans penchés notamment lors des gunfights mais il signe quelques passages mémorables (un headshot au magnum où la tête explose littéralement) avec toujours ce coté brut de décoffrage et en plus on a des combats à mains nues bien mieux foutu que la moyenne des films avec Chiba, et on a même des plans vraiment chiadés ici ou là (notamment un dans une flaque d'eau). En plus le film se paye une petite ambiance jazzy à la cool vraiment sympa.
Dans le reste du casting on retrouve des têtes plus ou moins connues de l'époque (avec des jolies starlettes) et ça fait le boulot.
Un Fukasaku d'exploitation qui se regarde avec plaisir.

[Scalp]

7/10

Il tuo vizio è una stanza chiusa e solo io ne ho la chiave de Sergio Martino - 1972

Pas de doute c'est un film de Sergio Martino avec Edwige Fenech et donc le dernier volet de cette trilogie du Vice, on y retrouve un peu toutes les figures imposées à savoir des meurtres stylisés et des scènes érotiques assez classe. Le film flirte pas mal avec le gothique avec son décor et son ambiance trouble et malsaine (et c'est une adaptation officieuse de Poe), alors sur le papier c'est un giallo (tueur au visage caché, gants noirs et meurtre à l'arme blanche) mais pas tant que ça, on a pas vraiment d'enquête et on va plus suivre un couple qui se déchire, enfin plutôt un marin écrivain raté (impeccable Luigi Pistilli et sa tronche si mythique du bis italien) qui humilie constamment (et publiquement) sa femme (magnifique Anita Strindberg qui pour ne rien gâcher joue vraiment bien). Après son intro très cash où on voit cette femme sans cesse humiliée, on va avoir un meurtre (la maitresse du mari) et on va donc se demander qui est derrière tout ça, et puis quand Edwige Fenech débarque le film est clairement relancé, elle va mettre le feu à tout ça avec son comportement incendiaire (elle a vraiment un personnage intéressant pour le coup) et le film n'hésite pas à aller dans l'inceste sans prendre de gant (Fenech jouant la nièce de Pistilli). Au programme donc Fétichisme, voyeurisme, refoulements psychanalytiques, érotisme ambigu, très ambigu même, inceste, manipulation, meurtres et perversions, un bon programme donc.
La résolution de tout ça est un peu tirée par les cheveux mais c'est un peu le propre des giallo (et puis fallait bien que Ivan Rasimov serve à quelque chose) et y avait moyen de faire un peu plus sombre (la dernière scène est de trop même si je comprends pourquoi elle est là).
La réalisation léchée de Martino donne clairement un petit plus au film, surtout que les images sont sublimées par la BO de Bruno Nicolai qui sait vraiment instaurer une vraie ambiance érotique. Les meurtres sont dans la moyenne haute du genre et on prend plaisir à voir ces séquences.
Découverte sympathique, et peut être bien mon préféré de Martino dans le genre.

[osorojo]

Vraiment cool ouais celui là, ue.

J'aime beaucoup aussi Qui l'a vue mourir que j'associe mentalement à celui-là, je ne sais pas trop pourquoi (même effet au visionnage sans doute).

[Scalp]

Ah pas vu celui-là.

[Scalp]

5.5/10

Ballad of a Small Player de Edward Berger - 2025

Quand j'ai vu le trailer j'ai pensé à une version gambling de Uncut Gems et le début du film va dans cette direction et puis le film se calme un peu, et se perd même si je suis conscient que allait être compliqué de faire un film qui va à fond pendant 1h30 avec un Colin Farrell habité.
Alors quand on suit Farrell qui se perd un peu plus à chaque mauvais choix, c'est top, mais je suis pas convaincu par les personnages qui gravitent autour de lui, la love story me parait même presque hors propos (il se dégage vraiment émotion de ce passage un peu déconnecté du temps et la fin ne fonctionne donc pas du tout), quant à Tilda Swinton en détective c'est pas réellement passionnant (en plus j'ai toujours du mal avec cette actrice), bon par contre ça fait clairement plaisir de croiser Anthony Wong. Après de manière générale le film est pas passionnant de ouf et c'est plus un truc d'ambiance ultra chiadé avec un Farrell au top qui traverse tout le film comme un mort en sursis. On suit donc un joueur invétéré (et menteur, et voleur) endetté jusqu'au cou qui va subir une descente aux enfers morales et sensorielle, bon des fois ça va un peu loin dans le WTF (quand il se gave et va gerber pas sûr que ça soit utile) et puis je suis pas fan de la fin, je trouve que finalement le film ne va pas assez loin.
Dommage que le film ne tienne pas la durée et se perde dans son rythme, par moment c'est un peu chiant et ça dure finalement un peu trop longtemps par rapport à ce que ça veut raconter (les sous intrigues servent à rien)En général quand on est devant un film Netflix, on est devant un film avec une photo dégueulasse ou copier coller (90% de leurs prods c'est ça) et là le film nous emporte vraiment visuellement, c'est clairement un des films Netflix qui a le plus de gueule, la photo (avec pas mal de couleurs psychédéliques), les choix de plans, le montage, la musique (y a vraiment beaucoup de bruits aussi), on est devant un truc ultra chiadé, alors on pourrait dire que le mec en fait des caisses mais on va pas se plaindre car ça donne une personnalité au film et ça permet de le faire sortir du lot.
J'ai pas vu Conclave donc je sais pas ce que ça donnait en réal, mais j'ai vu son premier film au mec qui était une nouvelle adaptation de A L'ouest rien de nouveau et c'était chiant et moche.
Alors je vais mettre en avant la prise de risque de faire quelque chose de sensoriel malheureusement c'est au détriment d'un scénario poussif et un gros manque d'implication, le film fonctionne sur moi car j'aime bien Colin Farrell et son jeu mais le perso est quand même un bon gros connard qu'on a pas forcément envie de suivre

[Mark Chopper]

J'ai vu que tu étais passé pro sur Letterboxd.

Du coup, je mate tes stats... Comme moi tu te retrouves avec Lam Suet dans ton top 10

[Scalp]

Et Sam Jackson a plié le game avec Marvel.

Pas contre premier Takashi Miike, j'étais pas prêt.

[Alegas]

J'aime bien ces stats, ça permet de révéler des trucs complètement farfelus.

Genre je m'attendais pas à ce que Scalp ait vu plus de films de Claude Zidi que de Martin Scorsese.

[Scalp]

3/10

13 Jours, 13 Nuits de Martin Bourboulon - 2025

Je sais même pas pourquoi j'ai tenté, Bourboulon c'est 0 bon film et un viol de Dumas donc ça sentait pas bon, mais bon le trailer me faisait espérer un espèce de mixe entre 13 Hours et Argo mais bon ça c'est dans l'idée, car à l'écran la réalité est tout autre, on reconnait bien que c'est le film d'un mec qui réalisé papa ou maman.
L'impression que j'ai eu en voyant le film c'est de voir le film d'un mec qui ne sait absolument pas quoi faire, car ce genre de thriller on en a déjà eu et on pense donc forcément en plus de ceux que j'ai cité à Zero Dark Thirty ou même un peu Démineurs, et forcément quand on voit le film du petit Martin on est loin de ce niveau. On suit donc Roschdy Zem en militaire (dont l'histoire est donc adapté de son autobiographie) qui doit faire évacuer 400 personnes de Kaboul tout en négociant avec les talibans. Et le film n'aura pas grand chose à proposer pour éveiller notre intérêt, les personnages sont caricaturaux au possible (ça encore j'aurai pu accepter si le film avait un minimum livré la marchandise, ben ouais je voulais de l'action quoi et pas ce climax tout pété) et les enjeux dramatiques clairement c'est du osef niveau olympique (la journaliste et sa mère c'est vraiment le genre de truc interdit), la faute à des personnages creux. Et puis quand tu donnes un titre avec avec indications temporelles ben tu fais en sorte que ça se ressente à l'écran car là on a l'impression que ça dure 48h à tout péter. Il y a aucune tension dramatique et les talibans passent presque pour des bisounours.
Au final j'ai trouvé ça affligeant de bout en bout, un thriller mou du genou (ptitboulon a vraiment aucun sens du rythme, c'était déjà flagrant dans les 3 Mousquetaires) avec des acteurs à la rue (Zem se contente de tirer la gueule), de l'action rachitique et pas réalisé (Bourboulon c'est le pro du plan séquence pour masquer un manque total d'idée), encore une belle réussite du ciné de genre français.

[Mark Chopper]

Et Sam Jackson a plié le game avec Marvel.

Pas contre premier Takashi Miike, j'étais pas prêt.

On a tous Samuel L. Jackson dans le top 10