
Blown away de Stephen Hopkins
(1994)
(1994)
Agréablement surpris étant donné que je ne m’attendais pas à un film d’action aussi sympathique. C’est vraiment le genre de bobine que j’affectionne de plus en plus avec le temps : un film certes imparfait, avec des défauts bien visibles, mais qui dégage tout de même une envie de générosité, et un feeling 90’s que, génération oblige, j’apprécie particulièrement. Ici, c’est un film à concept (un poseur de bombes VS un démineur) dans lequel on injecte d’autres éléments, que ce soit une partie drame, voire carrément social (le fait que ça se passe à Boston, dans la communauté irlandaise, n’est pas anodin vu que ça va être utilisé dans le background des personnages), et bien évidemment des passages d’enquête profiler puisque l’enjeu du film va être de coincer le tueur avant qu’il ne fasse d’autres victimes.
Ça se tient plutôt bien dans l’écriture, il y a assez de rebondissements pour que le film soit bien rythmé, et il y a une bonne gestion de l’escalade en termes d’action, puisqu’on a ici des scènes d’explosion de plus en plus spectaculaires, en particulier celle du bateau qui est vraiment un gros morceau dans le genre. Il n’y a bien que le final qui soit un peu décevant, avec ce concept de voiture qui ne doit pas aller sous une certaine vitesse (coïncidence : Speed sortira la même année), mais c’est finalement vite expédié, et faut avouer qu’après la séquence de l’épave c’était compliqué de trouver plus impressionnant visuellement. Comme dit plus haut, c’est un film qui a beaucoup de défauts, notamment du côté de sa distribution : Jeff Bridges qui est pas ouf en action man (heureusement qu’il dégage un vrai capital sympathie), Forest Whitaker qui rate la caractérisation de son personnage, Tommy Lee Jones qui est à mi chemin entre le perso de Dennis Hopper dans Speed et celui qu’il incarnait dans Under Siege (on est d’ailleurs vraiment pas loin du surjeu absolu de ce dernier
), bref c’est pas le film le mieux casté du monde. Mais ce n’est pas spécialement dérangeant tant, je trouve, ça participe à un côté 90’s jouissif qui ne se prend pas trop au sérieux. Surtout qu’à côté de ça, le métrage a ses scènes marquantes, une mise en scène d’Hopkins qui ne manque pas d’idées même si l’exécution n’est pas toujours au niveau (le ralenti sur la scène du camion qui en fait trop), un score de Silvestri plutôt cool, et un concept tenu jusqu’au bout, bref j’ai eu un peu plus que ce que j’étais venu chercher initialement. C’est clairement pas du niveau de Speed, mais c’est quand même le genre de divertissement que je pourrais être amené à revoir un jour.
Ça se tient plutôt bien dans l’écriture, il y a assez de rebondissements pour que le film soit bien rythmé, et il y a une bonne gestion de l’escalade en termes d’action, puisqu’on a ici des scènes d’explosion de plus en plus spectaculaires, en particulier celle du bateau qui est vraiment un gros morceau dans le genre. Il n’y a bien que le final qui soit un peu décevant, avec ce concept de voiture qui ne doit pas aller sous une certaine vitesse (coïncidence : Speed sortira la même année), mais c’est finalement vite expédié, et faut avouer qu’après la séquence de l’épave c’était compliqué de trouver plus impressionnant visuellement. Comme dit plus haut, c’est un film qui a beaucoup de défauts, notamment du côté de sa distribution : Jeff Bridges qui est pas ouf en action man (heureusement qu’il dégage un vrai capital sympathie), Forest Whitaker qui rate la caractérisation de son personnage, Tommy Lee Jones qui est à mi chemin entre le perso de Dennis Hopper dans Speed et celui qu’il incarnait dans Under Siege (on est d’ailleurs vraiment pas loin du surjeu absolu de ce dernier
6,5/10






